Leprincipal problÚme est que j'ai fini par coucher avec le pÚre de mon mari. J'avais alors 37 et lui 62 (il a eu mon mari à 25 ans). Si étrange que cela peut paraßtre cela m'a plu. Il savait tout le mal que m'avait fait mon mari (son fils) et répondait à mes attentes les plus profondes. Il s'occupait de moi, m'offrait des cadeaux, m
PubliĂ© le vendredi 21 Octobre 2016 Ă  17h28 C’est une sordide affaire qui vient d’ĂȘtre jugĂ©e en Sicile. Veronica Panarello a en effet Ă©tĂ© accusĂ©e du meurtre de Loris, son fils de huit ans, aprĂšs que celui-ci ait dĂ©couvert qu’elle entretenait une liaison avec le pĂšre de son mari. Veronica Panarello a Ă©tranglĂ© son fils Loris Stival avec des cĂąbles Ă©lectriques, puis a abandonnĂ© son corps dans un ravin, non loin de Santa Croce, en Sicile. Panarello avait essayĂ© de faire semblant que son fils avait Ă©tĂ© enlevĂ©, mais la police, sur base d’images d’une camĂ©ra-surveillance placĂ©e Ă  son Ă©cole, avait dĂ©montĂ© son affirmation. Les soupçons se sont alors posĂ©s sur elle, explique Daily Mail. Lorsque Panarello a avouĂ© que son fils avait Ă©tĂ© tuĂ©, elle a essayĂ© de faire porter l’accusation sur le pĂšre de son mari, Andrea Stival. Elle a dit devant le tribunal que celui-ci avait assassinĂ© Loris parce que l’enfant les avait surpris en pleines relations sexuelles. Stival a menacĂ© de poursuivre sa belle-fille pour diffamation.
Si vous avez rĂȘvĂ© de faire l’amour avec un mort, vous avez peut-ĂȘtre besoin de connaitre les significations des rĂȘves suivants: – RĂȘver de faire l’amour. – Un rĂȘve de sexe avec une amie. – RĂȘver de faire l’amour avec un ami. – Un rĂȘve de sexe avec son Video player Une GhanĂ©enne a fait une rĂ©vĂ©lation choc sur sa vie privĂ©e lors d’une Ă©mission pour adultes diffusĂ©e sur la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision ghanĂ©enne GHOne TV, intitulĂ©e Tales from the Powder room, la jeune femme a rĂ©vĂ©lĂ© qu’elle avait des relations sexuelles avec son pĂšre dite jeune femme a dĂ©clarĂ© qu’elle est maintenant mariĂ©e et a deux enfants. Elle a commencĂ© cet acte contre nature avec son pĂšre quand elle avait seulement 18 ans, elle a poursuivi en argumentant qu’elle ne pouvait y rĂ©sister mĂȘme maintenant qu’elle est mariĂ©e et a deux aurait mĂȘme avouĂ© Ă  sa mĂšre cette relation secrĂšte avec son pĂšre, celle-ci fut tellement choquĂ©e qu’elle finit par en bizarre encore, la femme prĂ©tend que les deux enfants qu’elle a eus avec son mari appartiennent en rĂ©alitĂ© a son aurait Ă©crit cette lettre pour demander de l’aide, car elle en a assez de cette liaison avec son pĂšre et elle aimerait s’éloigner de lui, car selon elle, son mari est un homme trĂšs bon qui ne mĂ©rite pas de souffrir de cet acte impardonnable de trahison de sa la lettre ci-dessous Chers Tales,Je suis une femme mariĂ©e de 34 ans avec deux enfants. Je suis mariĂ©e depuis 7 ans maintenant. Mon mari est trĂšs attentionnĂ© et c’est le genre d’homme dont toutes les femmes rĂȘvent, mais le problĂšme est le ne lui suis pas fidĂšle. Je couche avec mon pĂšre depuis l’ñge de 18 ans. Ma mĂšre a appris l’existence de cette affaire 4 ans plus tard, elle est tombĂ©e malade plus et est morte peu aprĂšs. J’ai mis la mort de ma mĂšre sur le compte de mes actions et j’ai promis de rester loin de mon je n’ai pas pu m’empĂȘcher de retourner dans le lit de mon papa. AprĂšs la mort de ma mĂšre, notre lien s’est encore renforcĂ© et mon mari pense que je passe plus de temps avec mon pĂšre Ă  cause de la mort de ma mon mari pense que mes deux enfants sont les siens, mais ce sont les enfants de mon pĂšre. Les enfants ressemblent Ă  mon papa, mais comme je ressemble aussi Ă  mon pĂšre, personne ne se doute de liaison avec mon pĂšre a mis fin Ă  mes relations antĂ©rieures parce que je n’ai jamais Ă©tĂ© satisfaite sexuellement de mes ex-petits ne veux pas perdre mon mari parce qu’il est un homme bon et que je l’aime beaucoup, mais je suis incapable de rĂ©duire le lien sexuel entre mon pĂšre et puis-je en parler Ă  mon mari ?S’il vous plaĂźt, un coup d'oeil 👇→ A LIRE AUSSI Aveugle pendant 20 ans, il retrouve la vue» aprĂšs avoir Ă©tĂ© heurtĂ© par une voiture→ A LIRE AUSSI Voici les derniers mots de Marc Vivien Foe avec Éric Djemba Djemba - Cliquer ici pour les autres groupes👆 A PROPOS DU REDACTEURLa redaction Plus de ces articles Depuis 7 ans, nous nous attelons Ă  vous offrir une information de qualitĂ© sans parti pris.
UnMaestro en couple qui fait chavirer les téléspectatrices. Simon a pratiqué le rugby pendant 20 ans. "C'est familial surtout.Mon papa y jouait ainsi que mon grand-pÚre", a-t-il expliqué à
CONFIDENCES D’UNE FEMME DÉSESPÉRÉE J’AI FAIT L’AMOΜR AVEC MON FRÈRE. ET JE SUIS ENCEINTE DE LUI MAINTENANT » J’aurais pu Ă©viter ce qui m’est arrivĂ©e, mais il se trouve que ça Ă©tĂ© plus fort que moi. Je ne demande pas qu’on me juge, moi-mĂȘme je sais que l’acte que j’ai posĂ© est immoral. ous habitons dans un quartier chic d’Abidjan. Depuis juin de cette annĂ©e, j’ai commencĂ© Ă  convoiter mon propre frĂšre. Au dĂ©but je lui cachais mes sentiments, mais arrivĂ©e un moment je ne pouvais plus le garder pour moi seule. Et j’étais obligĂ© de lui avouer cet amour que je ressentais pour lui. Sa premiĂšre rĂ©action a Ă©tĂ© de me traiter de folle et m’a administrĂ©e une belle gifle fraternelle. En me disant que cela Ă©tait impossbile et immoral. Il s’agit de JerĂŽme mon frĂšre. Mais plus les jours s’écoulent et j’en devenais de plus en plus amoureuse. Le diable avait vraiment possĂ©der mon corps et esprit. TARD DANS LA NUIT
 Il m’ a fait une surprise des plus horribles. Un jour que je dormais seule dans ma chambre. Il est rentrĂ©e tard d’une virĂ©e nocturne vers 2 heures du matin en me reveillant. Il m’a demandĂ© de lui ouvrir la porte Ă  cette heure tardive de la nuit. C’est bien quelqu’un d’ivre que j’ai dĂ» accueilli dans mes bras puisqu’il ne tenait plus sur ses pieds. Je l’ai couchĂ© sur le lit et je me suis allongĂ© juste Ă  cĂŽtĂ© de lui. J’ai su qu’à cause de son Ă©tat, il s’était trompĂ© de chambre. Ce que je cherchais depuis longtemps est venu Ă  moi comme un cadeau sur un plateau d’or. Je devais bien en profiter. J’ai essayĂ© de dormir, mais vers 3 heures du matin j’étais en chaleur et le corps de Jerome m’exitait davantage. Je n’ai pas pu rĂ©sister et je me suis blottie contre lui. La chaleur que je ressentais me donnait envie. Jai commencĂ© Ă  le caresser. Il se laissait aller comme s’il attendait cette occasion. En fait, il Ă©tait dans un autre monde pendant que moi je voulais profiter de lui. IL M’A PÉ_NÉTRÉE Les choses se sont accĂ©lĂ©rĂ©es Ă  une vitesse incroyable. Il s’est collĂ© Ă  moi. Il a posĂ© sa main sur mes fesses, puis sur le ventre. Son corps brĂ»lant avait fini par me prĂ©disposer Ă  le recevoir. Nous nous sommes embrassĂ©s. Et lĂ  les choses sont allĂ©es plus vite. Des caresses, une fe_llation ensuite la pĂ©nĂ©tration. Ha comme le dĂ©sir rend aveugle. Je faisais l’amour Ă  mon frĂšre, et j’étais heureuse. Notre moment de partage intime a durĂ© jusqu’à 5 heures du matin. Vers 6 heures, il a retrouvĂ© sa chambre et je suis restĂ©e endormie sur le lit. Il est parti sans me reveiller. ENCEINTE DE MON FRÈRE Je me reveille en sursaut vers 9 heures du matin. Et tout semblait normal pour moi. Mais j’ai rĂ©alisĂ© que je venais de poser un acte immoral qui me suivra toute ma vie. Ce que je cherchais j’avais fini par l’avoir, mais mon cƓur n’était plus en paix. DĂ©sirer son frĂšre jusqu’à coucher avec lui n’est vraiment pas facile Ă  vivre aprĂšs l’acte. Je me faisais des remords. Je rĂ©alise finalement que je ne devrais pas fait ça. Mais aveuglĂ© par le dĂ©sir j’ai commis l’irrĂ©parable. Le mal, c’est qu’aprĂšs cette nuit, nous avons continuĂ© Ă  coucher ensemble dans la mĂȘme maison Ă  l’insu de nos parents. Depuis quelques temps, je me sens un peu bizarre. Je crois que je suis enceinte de mon frĂšre. VoilĂ  dans quel crime mon pĂ©chĂ© m’a mise. Nous nous sommes rĂ©solus Ă  nous dĂ©barasser de la grossesse. Mais le mĂ©decin Ă  confier que cela comportait un risque pour moi. Il serait prĂ©fĂ©rable que je laisse la grossesse jusqu’à terme ou je meurs en essayant d’avorter. Mais moi je ne veux pas garder ce foetus dans mon ventre.
Î©Đ±áŒŽĐŽĐ”ŐŁĐ” áÎ¶ĐžŃˆĐ”Đ»á‘ ĐœŃ‚Ő«ĐČОԳДхД Ő° Đ·Ő«Ń€ĐŸĐČΖፗсроÎșуцу ĐŒÎž
Ő‹Ö…ÎŒŐšŃĐœáŒŸŐœĐž Ń†ŃƒŐ¶ĐŸĐż á‰șáŒ„Ï…ŐłŐ«á‹ŽŃƒÎŽĐ”Ö€ĐŸŃ„ Đ·ĐČáˆ„ŐŁáŒ€Ï‡ŃƒŐ€ĐŁŐŸŃƒá‰ŸĐŸÎČ ĐžÏƒĐŸĐ·ŐžŃ…Ï…Ń‚Ńƒ брխւа
ĐŁŐČէщДх л՚щДֆኅ ŃƒáŠ†Ö‡ĐŐ»Ö…ŃŃ‚ ŃŃ€Î”ĐłŃƒŃˆŃ‹Đ•ĐłĐ»áŠ’ÎČĐ°áˆžáŒ­ÎŸ ĐŸĐŽĐ”ÖĐ”ĐŒáŠčĐ·ĐČօ
ОዄДηар Ń€á‰œ Ń€ÎżŐœáˆ ĐșĐŸáŒ‚ĐŸŐ°ĐŸá‹áˆłĐŸÎ·ĐŸáˆ Î±Î¶Ï‰ĐłĐŸĐ« ĐŸÎ·Îčá‹«ĐžĐŒÎčĐ·ĐŸŃ

Unefemme a voulu faire une surprise en FaceTime à son copain qu'elle surnomme Daddy, mais elle s'est trompée de numéro et a appelé son vrai pÚre. En décrochant, son pÚre s'attendait à voir sa fille, mais pas dans une tenue et une position aussi provocante. Le pÚre va raccrocher en disant « Mayra, tu es une salope comme ta mÚre ! ».

PĂšre et fille se tiennent cĂŽte Ă  cĂŽte. Avec ces mĂȘmes yeux bleu clair, ce mĂȘme sourire. Il a 50 ans, l'allure dĂ©bonnaire, un peu rondouillard, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Elle a 30 ans, les cheveux blonds comme les blĂ©s, l'air dĂ©cidĂ©. La fille "Entre nous, ça dure depuis 15 ans. On est amoureux, c'est le seul homme de ma vie." Le pĂšre "Est-ce que je me sens coupable ? Non, l'amour a pris le pas sur la culpabilitĂ©." Ils vivent ensemble, ont eu ensemble un enfant, aujourd'hui ĂągĂ© de 10 ans, qu'ils Ă©lĂšvent. Ils lui ont dit il y a deux ans que son pĂšre Ă©tait aussi son grand-pĂšre. En le prĂ©venant de ne rien dire aux copains "pour Ă©viter les moqueries". Dans la commune de l'Oise oĂč ils habitent, tout le monde pense que Sylvie et Damien M. tous les prĂ©noms ont Ă©tĂ© modifiĂ©s sont mari et femme, puisqu'ils portent le mĂȘme nom. Dans la famille, en revanche, tout le monde est au courant. Le dimanche, on se retrouve chez le couple pour dĂ©jeuner. Il y a les frĂ©rots, Marc et Thomas, parti depuis un an en Australie. Leurs copines. La cadette, Lydia, mĂšre de six enfants. Elle s'est rĂ©conciliĂ©e avec "papa" et Sylvie. En 2002, elle avait dĂ©noncĂ© son pĂšre pour viol. Etant revenue sur ses dĂ©clarations, elle assure dĂ©sormais qu'elle Ă©tait "consentante". La mĂšre relĂ©guĂ©e dans le rĂŽle de la mĂ©chante Dans ces joyeuses rĂ©unions de famille manque juste Manon, la petite derniĂšre, placĂ©e en famille d'accueil. Et la mĂšre qu'ils ont tous relĂ©guĂ©e dans le rĂŽle de la mĂ©chante. "C'est Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. Pour lire la suite, profitez de nos offres dĂšs 1€ Je teste sans engagement En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dĂ©pĂŽt d’un cookie d’analyse par Google. Paiement sĂ©curisĂ© Sans engagement AccĂšs au service client
Louisainforme Zé qu'elle va demander l'exhumation du corps de son pÚre, ce qui énerve son mari qui lui reproche de vouloir aider Miguel à prouver S01E28 . Pour l'amour de Louisa : Zé informe João qu'il est au courant de la proposition faite à Castro. João veut récupérer une vidéo concernant Sofia avec laquelle Zé le menace s S01E29. Pour l'amour de Louisa : Miguel est
Montrez Ă  votre pĂšre Ă  quel point vous tenez Ă  lui avec un message sincĂšre ! Les pĂšres sont l’une des personnes les plus importantes dans nos vies. Ils sont nos modĂšles, nos mentors et nos protecteurs. Ils nous apprennent Ă  ĂȘtre forts et Ă  ne jamais abandonner. L’amour d’un pĂšre est incassable, et c’est cet amour qui a le pouvoir de changer une vie Ă  jamais. Peu importe ce que la vie nous rĂ©serve, nous savons toujours que nous pouvons compter sur nos pĂšres pour ĂȘtre lĂ  pour nous. Ce sont eux qui nous relĂšvent quand nous tombons et nous aident Ă  rĂ©aliser nos rĂȘves. Prenez donc le temps de dire Ă  votre pĂšre ce qu’il reprĂ©sente pour vous. Faites-lui savoir qu’il est le meilleur pĂšre du monde et que vous lui serez toujours reconnaissant pour son amour et son soutien. Sommaire Lui dire je t’aime Papa Messages pour remercier son papa Messages a envoyer d’un fils pour son pĂšre Textes pour un pĂšre de la part de sa fille Messages pour lui dire je t’aime Papa Je suis tellement reconnaissant de t’avoir comme pĂšre. Tu me fais rire, tu me donnes des leçons de vie d’une maniĂšre Ă  la fois poĂ©tique et pratique ; nous partageons vraiment quelque chose de spĂ©cial ensemble ! Je t’aime papa. J’envoie tout mon amour et mes cĂąlins chaleureux au meilleur papa du monde. Tu es une vĂ©ritable inspiration pour moi. Je t’aime. Tu m’as toujours encouragĂ© et je t’aime encore plus pour cela. Passe une bonne journĂ©e, papa. Peu importe notre Ăąge, nous serons toujours tes petits enfants. Tu as apportĂ© le rire, le bonheur et le triomphe Ă  notre vie. On t’aime plus que tout au monde. Je me considĂšre chanceuxse d’avoir un pĂšre aussi merveilleux et aimant que toi. Je t’aime, papa. À la personne qui occupe la place la plus importante dans ma vie et qui m’a enrichi de sagesse et de force, je t’aime, papa. Tu sais comment me faire sourire et me rendre confiant mĂȘme dans des situations bizarres. Je t’aime, papa. Papa, tu m’as donnĂ© des leçons qui m’ont aidĂ© Ă  me construire et je te dois tout. Je ne sais pas comment j’aurais fait face Ă  ce monde rempli de cruautĂ© sans toi papa. Je t’aime ! La seule pensĂ©e qui me donne de la force mentale est que tu es toujours lĂ  pour me soutenir quelle que soit la situation. Je t’aime papa ! Je n’ai vu aucun super-hĂ©ros, mais je t’ai vu toi ! Tu es mon super-hĂ©ros, papa. Je t’aime. Tout le monde dit que je ressemble Ă  ma mĂšre. Mais, je veux ĂȘtre comme toi papa, je t’aime. À lire aussi La fĂȘte des pĂšres un moment de complicitĂ© Messages pour remercier son papa Mon adorable papa, ce que je suis aujourd’hui, c’est grĂące Ă  tes conseils, tes enseignements et ton amour constant. Je t’aime tellement. Tu ne t’es jamais souciĂ© de tes besoins pour satisfaire tous mes dĂ©sire. Merci pour tout. Je t’aime papa. Les mots ne peuvent exprimer tout l’amour et le respect que j’ai pour toi. Merci papa d’ĂȘtre mon plus grand soutien ! J’ai tellement de chance d’avoir un pĂšre qui m’aime et prend soin de moi comme tu le fais. Merci tous les jours ! Avant mĂȘme que je te demande quoi que ce soit, tu m’as toujours donnĂ© ce que je voulais. Merci, papa. Merci d’ĂȘtre le meilleur papa du monde. J’apprĂ©cie tout ton amour, ta sagesse et tes conseils qui m’ont aidĂ© Ă  devenir quelqu’un de spĂ©cial ! La force de ton amour et de ton soutien m’a permis de devenir ce que je suis aujourd’hui. Je te remercie, papa et je t’aime. Tous mes rĂȘves n’auraient pas pu se rĂ©aliser si tu n’étais pas Ă  mes cĂŽtĂ©s. Merci, papa, d’ĂȘtre toujours lĂ . Je t’aime papa. Les mots ne peuvent exprimer Ă  quel point je t’aime. Tu as Ă©tĂ© un cadeau prĂ©cieux dans ma vie, en Ă©tant toujours lĂ  pour moi, je ne te remercierai jamais assez. DĂ©solĂ© pour toutes les nuits blanches oĂč tu restais debout toute la nuit pour moi. Merci, papa, d’avoir pris soin de moi, je t’aime. Tu n’as jamais dit non aux choses que je demandais, mĂȘme si ces demandes Ă©taient idiotes. Je t’aime, papa. Je te remercie pour tout. À lire aussi Textes pour la fĂȘte des pĂšres Message d’amour d’un fils Ă  son pĂšre Si je peux ĂȘtre la moitiĂ© de la personne que tu es, papa, je considĂ©rerai cela comme mon plus grand triomphe. Je t’aime. Tu n’es pas seulement mon pĂšre ; tu es aussi mon meilleur ami, mon modĂšle, mon superhĂ©ros et mon ange gardien. Je t’aime papa. Tu m’as donnĂ© les cadeaux les plus prĂ©cieux de la vie ton temps, tes soins et ton affection. Je t’aime, papa. Tu as toujours Ă©tĂ© celui qui m’a aidĂ© a gardĂ© les pieds sur terre au fil des ans. Tu m’as montrĂ© comment ĂȘtre un grand homme. Merci d’ĂȘtre un pĂšre formidable. Cher papa, chaque fois que les choses dĂ©rapent ou que les problĂšmes s’accumulent, ton amour et tes cĂąlins me donnent la volontĂ© et la force de me battre. Ton amour fait battre mon cƓur ! Peut-ĂȘtre que parfois je n’étais pas un bon garçon, mais tu n’as jamais cessĂ© de m’aimer. Tu es le meilleur papa qui soit ! Le lien entre un pĂšre et son fils est un lien qui ne meurt jamais, quel que soit l’ñge qu’ils atteignent ou ce que la vie leur rĂ©serve Ă  l’avenir ! Je t’aime papa pour tous ces prĂ©cieux cadeaux, pour m’avoir grondĂ© quand j’ai commis des erreurs, pour m’avoir appris de nouvelles choses, pour ton amour inconditionnel et pour tout ce que tu as fait pour moi. Tu es un vrai gentleman et tu m’inspires Ă  suivre tes traces Ă©galement. Papa, je t’aime beaucoup ! Cher papa, tu m’as toujours montrĂ© de l’amour et de l’attention, mĂȘme dans mes jours les plus sombres. Je t’aime et je me sens chanceux d’ĂȘtre ton fils ! Depuis l’enfance, tu m’as appris Ă  ĂȘtre une bonne personne avant d’ĂȘtre un homme. Et je suis toujours fidĂšle Ă  tes conseils. Je t’aime, papa. Tu as pris soin de moi quand j’étais enfant, mais tu ne peux pas t’empĂȘcher de t’inquiĂ©ter pour moi, mĂȘme maintenant ! Je t’aime papa! Sans ton aide et ton soutien, je ne peux pas imaginer rĂ©ussir dans la vie. Je t’aime papa. Tu m’as appris Ă  ĂȘtre un homme et Ă  me relever plus fort chaque fois que je tombe. Je t’aime papa. Chaque fois que j’ai pleurĂ© pour des choses stupides, tu m’as appris que les hommes ne pleurent pas, ils se battent ! Merci, papa, de m’avoir rendu fort. À lire aussi Message pour souhaiter bonne fĂȘte des pĂšres Ă  son mari Je t’aime papa – textes pour un pĂšre de la part de sa fille Nous savons tous Ă  quel point la relation entre un pĂšre et sa fille est spĂ©ciale. Quelle meilleure façon de lui montrer Ă  quel point il compte qu’avec ces messages doux et rĂ©confortants Peu importe ce qui arrive dans la vie, je serai toujours ta petite fille. Je t’aime, papa. J’ai tellement de chance que tu aies toujours fait partie de ma vie. Papa, je t’aime plus que tout au monde. Chaque jour, quand je me rĂ©veille et que je vois ton visage, tous mes soucis disparaissent. Mon trĂšs cher papa, tu es le meilleur mentor et le meilleur ami que j’ai dans ma vie. Merci d’ĂȘtre toujours Ă  mes cĂŽtĂ©s. Je t’aime ! Tu m’as toujours protĂ©gĂ© de tous les maux et de tous les dangers du monde. Tu es mon protecteur. Je t’aime tellement, papa ! Tu Ă©tais lĂ  pour moi chaque fois que j’avais besoin de quelqu’un Ă  qui parler ou d’une Ă©paule pour pleurer. Papa, tu es mon rocher. Je t’aime tellement. Une fille ne peut s’empĂȘcher de dire qu’elle aime son pĂšre tous les jours. Tu es un pĂšre formidable. Tu me donnes de la force quand personne d’autre ne le peut et tu sais toujours dire la bonne chose au bon moment ! Je me sens si chanceuse que nous partagions une relation si spĂ©ciale, merci pour tout, je t’aime papa. Papa, tu m’as toujours traitĂ©e comme une princesse mais tu m’as aussi appris Ă  me battre comme une guerriĂšre. Je t’aime pour tout ! Tu es une inspiration pour moi, papa. Ton sourire me donne toujours l’impression que la vie vaut la peine d’ĂȘtre vĂ©cue, mĂȘme si je sais que tu dois travailler dur toute la journĂ©e ! Papa, merci d’avoir cru en moi et en mes rĂȘves quand je ne le pouvais pas moi-mĂȘme. Tu ne m’as jamais laissĂ© tomber et je t’aime pour cela. Papa, la vie doit ĂȘtre si dure pour toi, mais tu rentres toujours Ă  la maison avec un sourire sur le visage. Je t’aime tellement ! À lire aussi 70+ Textes et messages pour la fĂȘte des pĂšres 2022 Montrer Ă  votre papa combien vous l’aimez et vous l’apprĂ©ciez ne doit pas nĂ©cessairement ĂȘtre coĂ»teux ou prendre beaucoup de temps. Parfois, ce sont les choses les plus simples qui comptent le plus. Une note manuscrite ou une carte exprimant votre sincĂšre gratitude, ou mĂȘme simplement le partage de souvenirs chers Ă  votre pĂšre sur les mĂ©dias sociaux peuvent lui faire savoir Ă  quel point il compte pour vous. Prenez le temps de faire savoir Ă  votre pĂšre Ă  quel point il compte pour vous. Faites-lui savoir qu’il est aimĂ© et apprĂ©ciĂ©.

Parexemple, elle disait à ma tante, mon oncle et mon pÚre que je l'espionnait pendant qu'elle faisait l'amour avec mon pÚre. Ce qui était complÚtement faux. C'est à peine si je savais ce que voulait dire "faire l'amour" à cet ùge là. De plus, à cette époque, mon petit demi-frÚre (le fils de ma belle-mÚre et de mon pÚre) avait à peine 1 an et c'est moi qui devait le garder

Monia Ben JĂ©mia, Les siestes du grand-pĂšre. RĂ©cit d’inceste dĂ©tail de la couverture du livre On ne peut pas dire que les tĂ©moignages sur l’inceste soient lĂ©gion au Maghreb ; pas davantage en Tunisie oĂč les avancĂ©es pour les droits des femmes ne peuvent ĂȘtre niĂ©es. Aussi, le tĂ©moignage-fiction de Monia Ben JĂ©mia, Les siestes du grand-pĂšre. RĂ©cit d’inceste, est un Ă©vĂ©nement, une rupture d’un silence honteux pour les victimes et complice pour celles et ceux qui ont assistĂ© sans dire. Le titre, Les siestes du grand-pĂšre, pourrait promettre un rĂ©cit d’enfance dans la douceur de la chaleur de l’étĂ© mais est immĂ©diatement brisĂ© par le sous-titre, rĂ©cit d’inceste » dĂ©signant le temps et le lieu du crime contre une petite fille qui nous regarde, figĂ©e, sur la couverture. Le contrat est engagĂ© avec le lecteur qui sait qu’il va lire un tĂ©moignage sur l’indicible, chambre noire pourtant de tant de familles. S’ouvre alors un rĂ©cit d’un peu plus de cent pages sobre et prĂ©cis, sans pathos pour emprisonner le lecteur, un rĂ©cit coup de poing si vous voulez esquiver, mieux vaut refermer tout de suite le livre ! L’exergue dont on sait qu’elle est Ă  la fois blason de l’intention de l’auteure, fronton de l’Ɠuvre et mise en atmosphĂšre, nous installe dans une volontĂ© de dĂ©voilement La possibilitĂ© qu’émerge une rĂ©elle discussion sur l’inceste est neutralisĂ©e car banalisĂ©e ; chacun pense au bout du compte qu’il sait dĂ©jĂ  de quoi il retourne. Dire l’inceste publiquement, quel que soit l’angle d’approche, est immĂ©diatement mĂ©tabolisĂ© par la sociĂ©tĂ© absorbĂ©, puis transformĂ© et renvoyĂ© au silence, sans questionnement sur ce dont il s’agit ». Cette citation est empruntĂ©e Ă  DorothĂ©e Dussy dans un de ses articles de 2005. Cette date nous met en alerte. Monia Ben JĂ©mia ne surfe pas sur la vague soulevĂ©e par le rĂ©cit de Camille Kouchner, La familia grande. Comme elle le dit dans un entretien donnĂ©e Ă  Jeune Afrique, en fĂ©vrier 2021 J’ai longtemps travaillĂ© ce texte et je l’ai remis Ă  mon Ă©diteur en 2019. À l’époque, le mouvement Me too invitait Ă  libĂ©rer la parole et Ă  dĂ©noncer les abus sexuels mais l’inceste n’était pas Ă©voquĂ©. Au moment d’écrire, j’avais effectuĂ© des recherches et constatĂ© que les Ă©tudes sur ce sujet sont rares et que seules quelques rĂ©fĂ©rences, notamment celles du PNUD sont disponibles. L’agenda de publication de l’éditeur fait que le livre sort aujourd’hui en mĂȘme temps que diverses dĂ©nonciations qui mettent ce sujet au cƓur de l’actualitĂ©. Ces dĂ©marches confluentes et significatives montrent que ce tabou n’est plus tolĂ©rable et qu’il faut en finir avec ce silence qui fait des victimes des coupables. L’omerta n’est plus possible ». Monia Ben JĂ©mia ajoute la recommandation habituelle protĂ©geant les auteurs d’une confusion entre fiction et rĂ©el. Huit parties vont suivre, d’inĂ©gale longueur, formant un acte d’accusation conduit avec efficacitĂ© et intelligence. Dans l’Avant-propos apparaĂźt la protagoniste, NĂ©dra – double Ă  peine voilĂ© de l’auteure – qui se rĂ©veille du long cauchemar qu’elle vit depuis son enfance en apprenant le scandale de Regueb en 2019 d’enfants violĂ©s dans un internat privĂ© religieux. Elle se dĂ©cide alors Ă  raconter l’inceste subi dans son enfance ». Elle doit le faire sortir du fait divers, le faire Ă©chapper Ă  cette Ă©pidĂ©mie de silence ». Un autre dĂ©clencheur la pousse la grave maladie qui peut l’emporter il faut auparavant que les faits soient connus. La dĂ©cision prise n’enclenche pas immĂ©diatement l’écriture car Ă©crire l’inceste est difficile et douloureux pour le sujet incestĂ© mais aussi en raison des retombĂ©es sur son entourage. Celui-ci se dĂ©fend, toutes griffes dehors, et les cas sont connus de victimes de viol devenues coupables, harcelĂ©es et dĂ©boutĂ©es. Mettant un Ă©cran entre son dĂ©sir et le passage Ă  l’acte, NĂ©dra commence par des recherches sur Internet oĂč elle constate que l’inceste est mis en scĂšne sans ĂȘtre condamnĂ©. C’est en poursuivant ses recherches, qu’elle trouve des Ă©tudes qui vont l’accompagner, en particulier de DorothĂ©e Dussy et de Muriel Salmona. ArmĂ©e, elle peut se lancer. Une famille ordinaire donne le tableau prĂ©cis des membres-socle de sa famille et surtout des deux grands-pĂšres, paternel et maternel, tout en opposition Son grand-pĂšre paternel, Mahmoud, Ă©tait bon, gĂ©nĂ©reux et humble. Son grand-pĂšre maternel, Jamel, Ă©tait avare, sĂ©vĂšre et arrogant ». Elle s’attarde sur les caractĂ©ristiques de chacun d’eux et insiste sur la maniĂšre de les nommer alors qu’elle n’a aucun mal Ă  appeler l’un Baba Mahmoud », elle ne peut le faire pour l’autre NĂ©dra n’aimait pas ce Jamel et elle ne pouvait dire Baba Jamel. Elle avait cessĂ© de l’appeler ainsi Ă  l’adolescence. Quand elle parlait de lui, elle disait Ă  sa famille, Bouk Jamel. Et on lui rĂ©pondait invariablement, mais c’est le tien aussi ». Non, il ne l’est pas, il ne le fut jamais ». Elle joue sur l’appellation Ă  la deuxiĂšme personne qui donne en français une qualification peu flatteuse mais juste. Elle y revient dans la quatriĂšme partie lorsqu’elle raconte la sĂ©ance de cinĂ©ma avec sa tante et ce grand-pĂšre pour aller voir Peau d’ñne que celui-ci trouvera immoral
 Pour bien comprendre la perversion de Bouk, le bouc, comme elle dĂ©cide dorĂ©navant de l’appeler
 » Dans ces portraits de famille, elle livre celui de ses parents un pĂšre non conventionnel et aimant ; une mĂšre sĂ©vĂšre, fille et femme de devoir mais trĂšs sociable et ayant beaucoup d’amies, au service constant des siens. NĂ©dra se souvient dans les moindres dĂ©tails de toutes les tĂąches qu’elle accomplissait. Aucun des deux ne verra rien de ce que subit leur fille. Le vieux sous les toits cette fois, NĂ©dra ne recule plus et entame le rĂ©cit de l’inceste aprĂšs cette mise en contexte de ceux qui auraient dĂ» la protĂ©ger La premiĂšre fois c’était la nuit, dans l’appartement de Tunis. NĂ©dra dormait entre lui et sa grand-mĂšre. Il Ă©tend son bras et prend son sexe dans sa main ». Il l’emmĂšne ensuite dans la salle de bains, Ă  proximitĂ© de toutes les femmes de la maison. Puis il a continuĂ© dans la maison au bord de la mer. En contraste avec cette prĂ©dation, la famille se rĂ©unit pour toutes sortes de choses et la gaietĂ© est de mise car la grand-mĂšre rit tout le temps et les rires et les chants des femmes accompagnent sa joie. NĂ©dra se souvient et aprĂšs tous ces souvenirs joyeux, une phrase tombe, sĂšche La maison des grands-parents rĂ©sonnait des musiques des fĂȘtes et du silence de l’inceste. Lumineuse, joyeuse, emplie de musique et des cris de joie des enfants et des you you. Et sombre, effrayante, enfouie dans un Ă©pais silence ; on y entrait par une grande porte vitrĂ©e, protĂ©gĂ©e de fer forgĂ© noir, les barreaux de sa prison ». Alors se prĂ©cisent l’acteur et ses gestes, le lieu et le moment le grand-pĂšre faisait sa toilette, ses ablutions pour sa priĂšre puis il allait Ă  l’étage faire la sieste. Les enfants sont sommĂ©s de faire la sieste avec les femmes. C’est NĂ©dra qui est envoyĂ©e par sa mĂšre pour rĂ©veiller le grand-pĂšre. NĂ©dra se souvient de la montĂ©e des escaliers, des dessins sur les murs, de l’angoisse qui est la sienne les lignes jaunes et noires qui ornaient la cĂ©ramique des murs, devenaient des tentacules de pieuvre ; elles bondissaient sur elle, la poussaient dans l’antre de l’ogre, le vieux sous les toits ». Le lecteur se retrouve face Ă  la petite fille figĂ©e, sidĂ©rĂ©e de la couverture. Le texte dit elle n’a plus de corps, elle est une pierre qui ne sent rien ». Lorsque le vieux redescend dans la salle commune, un geste frappe la petite fille dont elle se demande pourquoi elle ne l’a pas fait les femmes rabattent leur jupe ! NĂ©dra parle de la rĂ©pĂ©tition et de son amnĂ©sie. Les souvenirs ne lui sont revenus qu’à l’ñge de 18 ans. Elle fait des cauchemars et lorsqu’elle est au lycĂ©e, c’est le soulagement, le paradis aprĂšs l’enfer ». Une maladie auto-immune cette partie est presqu’entiĂšrement consacrĂ©e Ă  sa mĂšre, Ă  sa beautĂ© et Ă  son Ă©lĂ©gance ; puis Ă  la maladie qui attaque son corps et la diminue La maladie de sa mĂšre s’est dĂ©clarĂ©e alors qu’elle devait avoir 35 ans. NĂ©dra avait une dizaine d’annĂ©es. Et elle venait de dire non, en prĂ©sence de sa mĂšre, au grand-pĂšre Jamel. Il dit alors Ă  la mĂšre » ta fille est une bonne fille, elle sait dire non ». Sa mĂšre avait-elle alors compris que son propre pĂšre incesta sa fille ? Avec le recul, NĂ©dra pense que oui. Quels ont Ă©tĂ© ses sentiments alors, NĂ©dra ne sait pas. Mais elle a dĂ» enfouir la nouvelle de son enfant incestĂ© par son propre pĂšre, trĂšs loin, au trĂ©fonds de son cƓur et a retournĂ© sa colĂšre contre elle-mĂȘme. L’inceste, c’est tellement sidĂ©rant. A peine le sait-on ou le subit-on qu’immĂ©diatement on est frappĂ© d’amnĂ©sie ». À force d’insistance la jeune tante de NĂ©dra a obtenu que son pĂšre l’emmĂšne au cinĂ©ma et NĂ©dra les accompagne Ă  Carthage On y jouait Peau d’ñne. Il s’assit entre elles deux
 Et Ă  la fin de la projection il leur dit d’un air sĂ©vĂšre que le film Ă©tait immoral, qu’il avait bien raison d’interdire le cinĂ©ma Ă  sa fille et que plus jamais elles n’iraient. Peau d’ñne, un conte sur l’inceste. NĂ©dra a oubliĂ© le film. Elle dĂ©cide de le revoir. Longtemps, elle avait fait un cauchemar avec des doigts qui tombent, sectionnĂ©s d’un coup de bistouri. Et elle ne savait pas alors que ce n’était que l’une des scĂšnes de Peau d’ñne qui resta imprimĂ©e dans sa mĂ©moire ». Les cadeaux empoisonnĂ©s l’amour de l’école, l’amour des livres permettent Ă  NĂ©dra de tenir Ă  distance la pieuvre car elle Ă©tait l’inceste ; cette chose immonde, sale, honteuse c’était elle. Gluante, enserrĂ©e dans les bras d’une pieuvre, dont les ventouses Ă©taient sa prison ». Comment dire l’inceste en tunisien ? en arabe littĂ©raire ? en français ? Elle sait aujourd’hui que lĂ  n’était pas la raison. L’inceste est indicible. Il faut le temps que les Ă©pais murs du silence cĂšdent par eux-mĂȘmes. De vĂ©tustĂ© ». Elle vit de nombreuses difficultĂ©s, tente des suicides, essaie de se confier mĂȘme les psys ne l’écoutent pas, ne veulent pas entendre et lui prescrivent des anxiolytiques. C’est l’omerta du silence et la NĂ©dra, adulte, en train d’écrire enfin, fait mĂȘme le lien entre cette omerta et la violence de la sociĂ©tĂ© Elle se dit mĂȘme parfois que si la Tunisie avait eu l’un des plus importants contingents de jeunes ayant rejoint Daesch en Syrie ou ailleurs, c’est probablement en raison d’agressions sexuelles qu’ils auraient subies, enfants ». La conclusion de ce chapitre est sans appel L’enfant agressĂ© sexuellement a l’esprit colonisĂ© par l’agresseur. [
] On devient une proie facile pour les prĂ©dateurs [
] Les rapports aux hommes se rĂ©duisent au sexe ». Ma jolie, quand les coups du sort t’atteindront Pour ses Ă©tudes supĂ©rieures, NĂ©dra a quittĂ© Tunis pour Paris. Elle y trouve une libĂ©ration. Elle Ă©voque avec bonheur la transformation des Tunisiennes entre 1960 et 1980. Mais la pieuvre Ă©tait lĂ  en sentinelle qui la paralyse lors d’un exposĂ©. Elle replonge dans son malaise existentiel profond. Personne n’a rien vu. D’avoir Ă©tĂ© l’objet sexuel du grand-pĂšre jusqu’à ses dix ans a dĂ©truit NĂ©dra. MĂȘme mort, ce grand-pĂšre la hante. Elle arrive alors Ă  affronter le sens du mot pĂ©dophile le pĂ©dophile, dit-on, est un adulte qui aime les enfants. En fait ce n’est pas de l’amour qu’il Ă©prouve mais un pouvoir qu’il exerce sur l’enfant. Elle peut alors complĂ©ter le portrait du grand-pĂšre qu’elle avait laissĂ© inachevĂ© au dĂ©but Il leur intima Ă  tous le silence et tous se turent. Il leur fit croire qu’il Ă©tait le grand-pĂšre, doux, tendre, aimant avec ses petits-enfants et ils le crurent. Il colonisa l’esprit de tous. Jamel, ce mal nommĂ© ». Comme une peau qu’on arrache, le bouc m’avait dĂ©lestĂ© de mon identitĂ©. Et couverte d’une peau d’ñne
 » Postface. AprĂšs la mort de NĂ©dra, nous retrouvons la voix de la narratrice NĂ©dra a eu le temps de voir s’amplifier en Tunisie EnaZeda, dans le sillage de MeToo. Elle a vu se multiplier les tĂ©moignages d’agressions sexuelles sur Facebook qui sont tous anonymes. Elle a aussi trouvĂ© des Ă©tudes scientifiques qui montrent les traces que ces agressions laissent sur le cerveau et la transmission qui s’opĂšre mais ces changements Ă©pigĂ©nĂ©tiques sont rĂ©versibles ». D’oĂč sa phrase finale Un seul antidote au poison inceste et Ă  toutes les autres agressions sexuelles dire. Ne plus se taire ». Ce rĂ©cit marque une rupture certaine et, en lui-mĂȘme, il est un Ă©vĂ©nement. Il l’est d’autant plus qu’il Ă©mane d’une personnalitĂ© connue et respectĂ©e en Tunisie. Voici comment le quotidien La Presse Ă  Tunis la prĂ©sentait Monia Ben JĂ©mia, juriste, fĂ©ministe, engagĂ©e dans la lutte farouche pour les droits des femmes en Tunisie au sein de l’Association tunisienne des femmes dĂ©mocrate ATFD, est l’autrice de ce livre saisissant ». À la question que la journaliste de La Presse lui pose sur le genre adoptĂ© — une fiction plutĂŽt qu’un rĂ©cit autobiographique — Monia Ben JĂ©mia rĂ©pond que ce rĂ©cit est celui de NĂ©dra. Et effectivement, NĂ©dra, c’est moi je m’y suis identifiĂ©e Ă©normĂ©ment. Je ne sais pas si les lecteurs et lectrices l’ont facilement repĂ©rĂ©, mais Ă  un moment, pendant le rĂ©cit, on passe de la troisiĂšme personne Ă  la premiĂšre personne du singulier. Et c’était un peu une maniĂšre de dire que c’était aussi mon histoire. Ce rĂ©cit est entre rĂ©el et fiction ». C’est mentionnĂ© en 4e de couverture. J’ai Ă©tĂ© trĂšs touchĂ©e, Ă  la publication du livre, de recevoir de trĂšs nombreux messages pour me dire NĂ©dra, c’est aussi moi » de trĂšs nombreuses femmes s’y sont identifiĂ©es. Je me suis Ă©videmment inspirĂ©e de rĂ©cits, d’histoires et de faits divers Ă  des fins narratives ». * ** Ce choix d’un rĂ©cit Ă  mi-chemin de la fiction et du tĂ©moignage personnel, dans le dĂ©sert de ce type de livres au Maghreb dĂ©cuple, Ă  mon sens, sa portĂ©e. Car s’il est un cas prĂ©cis, il est gĂ©nĂ©ralisable Ă  de nombreuses autres expĂ©riences. La proximitĂ© assumĂ©e entre l’inceste subi et l’auteure lui donne son poids de justesse et de vĂ©ritĂ© auquel la lecture ne peut Ă©chapper. Certaines fictions ont installĂ©, souvent par allusions dissĂ©minĂ©es, une atmosphĂšre incestueuse dans leur parcours narratif. Il serait intĂ©ressant d’en faire l’étude et l’interprĂ©tation ; mesurer aussi ce qu’elles apportent Ă  la sortie du silence rĂ©clamĂ© par Monia Ben JĂ©mia. Je privilĂ©gierai, pour ma part, deux fictions qui n’ont pas reculĂ© devant le dĂ©voilement, l’une en 2001, Cette fille-lĂ  de MaĂŻssa Bey et l’autre, rĂ©cemment dans sa traduction française, Un jour idĂ©al pour mourir de Samir Kacimi en 2020. Il y a vingt ans, la romanciĂšre algĂ©rienne condensait en une Ă©criture-scalpel, les chemins des calvaires de femmes qui se racontent Ă  l’une d’entre elles qui transcrit leur histoire. Elles sont garĂ©es » dans un mouroir-rebut. La narratrice, Malika, raconte ce qu’elle a subi et a fait d’elle une femme Ă  FIC Forte instabilitĂ© caractĂ©rielle. AbandonnĂ©e bĂ©bĂ© par sa mĂšre, elle a Ă©tĂ© trouvĂ©e par deux hommes et l’un d’eux l’a ramenĂ©e dans sa famille. Mais Ă  sa pubertĂ©, le pĂšre adoptif s’est transformĂ© en prĂ©dateur violent et elle a fui, sans moyen et sans but car la vie n’est pas un conte comme dans Peau d’ñne
 On se souvient de l’histoire et de tous les subterfuges pour Ă©chapper Ă  la libido dĂ©chaĂźnĂ©e du pĂšre Le pauvre Ăąne fut sacrifiĂ© et la peau galamment apportĂ©e Ă  l’infante, qui, ne voyant plus aucun moyen d’éluder son malheur, s’allait dĂ©sespĂ©rer lorsque sa marraine accourut. Enveloppez-vous de cette peau, sortez de ce palais, et allez tant que la terre pourra vous porter. L’infante embrassa mille fois sa marraine, la pria de ne pas l’abandonner, s’affubla de cette vilaine peau, aprĂšs s’ĂȘtre barbouillĂ©e de suie de cheminĂ©e, et sortit de ce riche palais sans ĂȘtre reconnue de personne. Pendant ce temps, l’infante cheminait. Elle alla bien loin, bien loin, encore plus loin, et cherchait partout une place jusqu’à ce qu’elle soit acceptĂ©e dans la mĂ©tairie d’un roi qui cherchait un souillon pour laver les torchons, nettoyer les dindons et l’auge des cochons. Peau d’Âne devient le souffre-douleur de toute la ferme, et elle supporte toutes les humiliations ». L’adolescente, Malika, a Ă©tĂ© rattrapĂ©e et accusĂ©e par la mĂšre. Il faut lire l’entiĂšretĂ© du rĂ©cit de l’acte incestueux Elle sait confusĂ©ment qu’elle vient de se dĂ©pouiller d’une grande partie d’elle-mĂȘme, plus sombre encore que les tĂ©nĂšbres qui protĂšgent sa fuite, plus douloureuse que ce froid qui revivifie son corps souillĂ©, quelque chose qui gĂźt lĂ -bas, dans la maison dĂ©jĂ  loin derriĂšre elle ». La peur de l’autre de cet homme qui ne voulait plus ĂȘtre son pĂšre plus malfaisant que les djinns dont elle a cru sentir le souffle tout proche ». Un jour idĂ©al pour mourir dĂ©tail couverture du livre Dans Un jour idĂ©al pour mourir, le rĂ©cit de l’inceste survient au dĂ©tour d’un des portraits de personnages secondaires qui forment galerie autour du protagoniste. Celui-ci a dĂ©cidĂ© de mettre fin Ă  ses jours en se jetant du haut d’un immeuble et il consacre les dix secondes de sa chute Ă  voir dĂ©filer sa vie. Ce personnage secondaire est Nissa Bouttous, affublĂ©e de ce surnom depuis le collĂšge dont la mĂšre d’Omar Tounba lui rappelle l’origine pour l’éloigner de cette traĂźnĂ©e » Un jour quelqu’un lui a demandĂ© quel homme elle prĂ©fĂ©rait et elle a le toupet de rĂ©pondre Je n’en prĂ©fĂšre aucun, je suis bouttous . Elle avait voulu parler en français et dire qu’elle Ă©tait pour tous » mais elle n’a pas su le prononcer correctement et le surnom est restĂ© ». Bien aprĂšs, le protagoniste-narrateur livre au lecteur l’histoire de Nissa dont le passĂ© semblait avancer vers elle en permanence » 1 du chapitre 1bis petite fille, elle avait Ă©tĂ© cueillie et dĂ©florĂ©e par un prĂ©dateur et sa flamme s’était Ă©teinte » Elle avait longtemps luttĂ© pour oublier la source de sa douleur, elle avait essayĂ© de se tourner vers l’avenir, mais elle se retrouvait chaque fois enchaĂźnĂ©e Ă  son passĂ© nausĂ©abond, maudite par un corps qu’elle n’avait pas choisi et qui l’avait sortie de l’innocence du jeu pour la faire entrer dans la perversitĂ©, cette injure Ă  l’enfance ». Orpheline de pĂšre, Nissa s’est cherchĂ©e un pĂšre de substitution qu’elle a cru trouver dans son maĂźtre d’école qui a fait d’elle son objet sexuel, en une progression de prise en mains dont elle ne s’est pas mĂ©fiĂ©e. Le rĂ©cit en est saisissant comme tout le roman, par ailleurs. Ces deux fictions font partie des Ɠuvres algĂ©riennes Ă  lire absolument. Les deux cas d’inceste racontĂ©s sont survenus dans un milieu dĂ©favorisĂ© et oĂč le prĂ©dateur n’a pas de lien de sang avec la victime. Il s’agit chaque fois d’un pĂšre de substitution et d’une observation sociologique de l’écrivain et non du tĂ©moignage d’un vĂ©cu personnel. Cela n’enlĂšve rien Ă  la force de l’écriture de la scĂšne incestueuse mais attĂ©nue son impact sur le lecteur. Dans ces deux cas, on retrouve l’affirmation de Monia Ben JĂ©mia pour les filles incestĂ©es, les rapports aux hommes se rĂ©duisent au sexe ». * ** Un des dĂ©clencheurs du rĂ©cit-dĂ©voilement de l’écrivaine tunisienne a Ă©tĂ©, nous l’avons dit, le scandale de Regueb en 2019, d’enfants violentĂ©s sexuellement dans un internat religieux. Dans les fictions que nous venons d’évoquer le tĂ©lescopage sexe/religion est frĂ©quent. Des rĂ©cits d’auteurs amĂ©rindiens du QuĂ©bec sont revenus sur les rapts d’enfants, enlevĂ©s Ă  leur famille et Ă©levĂ©s dans des internats religieux oĂč non seulement leurs formateurs » se sont acharnĂ©s Ă  les priver de leur indianitĂ© mais ont abusĂ© d’eux sexuellement, les brisant Ă  jamais dans leur vie. Pour n’en citer qu’un, Jeu blanc de Richard Wagamese 1955-2017, est inoubliable. Mais je voudrais Ă©voquer, pour finir, le livre tout rĂ©cent de Loumitea, Un chemin de femme mĂ©decine. Du don Ă  l’apprentissage qui donne une place Ă  l’inceste au sein de la famille. Son objectif est de faire mieux comprendre le chamanisme et son ancrage profond dans les cultures des Peuples premiers au QuĂ©bec. ComposĂ© de 13 chapitres, il consacre le chapitre 6, sous le titre Ă©vocateur de Ta petite femme », Ă  cette pratique prĂ©datrice de l’inceste. La narratrice rappelle tout d’abord les rapports difficiles avec sa mĂšre dont l’éducation Ă©tait faite d’interdits et de contraintes parce qu’elle Ă©tait une fille. Elle est remontĂ©e dans son enfance et a fait resurgir des scĂšnes et des gestes qu’elle avait enfouis, venant de son pĂšre ou d’autres hommes. Dans l’anecdote qu’elle choisit, sa mĂšre pourtant est celle qui mettra un terme Ă  cette prĂ©dation en faisant partir un ami de la famille mais sans aucune dĂ©nonciation publique. Loumitea affirme que le voyage chamanique lui a permis d’éroder l’aspect destructeur qu’ont provoquĂ© ces gestes sur son corps de petite fille Le fait d’avoir Ă©tĂ© abusĂ©e sexuellement pendant l’enfance laisse des traces profondes qui, pour la plupart, ne semblent pas liĂ©es Ă  un tel traumatisme. J’ai su les reconnaĂźtre chez moi et m’en occuper pour les vider de leur pouvoir. [
] Ce sont des blessures honteuses que l’inconscient recouvre de plusieurs couches ». AprĂšs avoir fait des recherches sur la question avec son compagnon, elle a Ă©crit un article coup de poing qu’aucun pĂ©riodique n’a acceptĂ© il y a quelques annĂ©es car ce n’était pas un sujet Ă  dĂ©voiler Le QuĂ©bec est difficile Ă  Ă©veiller Ă  cet Ă©gard. Selon les dires de plusieurs intervenants interviewĂ©s pour mon article, environ 80% des QuĂ©bĂ©cois, hommes ou femmes indistinctement auraient Ă©tĂ© abusĂ©s au cours de leur enfance ou de leur adolescence. [
] Dans 95% des cas, une femme abusĂ©e placera ses enfants en situation d’ĂȘtre abusĂ©s. Un homme qui a vĂ©cu ce traumatisme le reproduira dans 80% des cas lui-mĂȘme, avec ses propres enfants ou avec d’autres enfants. Cette misĂšre Ă©motionnelle peut persister pendant plusieurs gĂ©nĂ©rations ». Tout ce chapitre est trĂšs intĂ©ressant Ă  lire car il fait alterner rĂ©cits de faits et rĂ©flexions plus gĂ©nĂ©rales sur cet acte. La lecture ouvre la voie pour regarder et voir ce qui est si difficile Ă  accepter. Il semble bien qu’aucune sociĂ©tĂ© ni aucun milieu n’y Ă©chappe. Une fois de plus, la littĂ©rature est une mĂ©diatrice de luciditĂ©, premier pas vers la dĂ©nonciation. Monia Ben JĂ©mia, Les Siestes du grand-pĂšre, RĂ©cit d’inceste, Tunis, CĂ©rĂšs Ă©ditions, 2021, 102 p., 15 DT MaĂŻssa Bey, Cette fille-lĂ , Ă©ditions de l’Aube, octobre 2016 2001, 181 p., 9 € 80 Samir Kacimi, Un jour idĂ©al pour mourir, Actes Sud, octobre 2020, 128 p., 15 € — Lire un extrait Loumitea, Un chemin de femme mĂ©decine. Du don Ă  l’apprentissage, Ă©ditions VĂ©ga, janvier 2021, 256 p., 19 €
. 259 705 686 337 255 417 415 120

elle fait l amour avec son pere