La volaille la viande la plus produite au monde Depuis les années 2000, la production de viande de volaille enregistre la plus forte progression de toutes les viandes à l’échelle internationale. Depuis 2016, elle est même devenue la viande la plus produite au monde, ravissant cette première place au porc. Un tournant qui s’est confirmé au fil des années. En 2021, le monde a produit plus de 135 millions de tonnes de volailles, devant la viande porcine 113 Mt, bovine 70 Mt et ovine 16 Mt. Source perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2021-2030 – © OECD 2021 Le poulet au sommet de la production de volailles Cette croissance du secteur des volailles est principalement due au succès du poulet, qui représente la Cette croissance du secteur des volailles est principalement due au succès du poulet, qui représente la majorité des volailles produites dans le monde. En Europe aussi, le poulet survole la production plus de 8 volailles produites sur 10 sont des poulets 82 %. La production des dindes arrive en deuxième position environ 15 %, suivie des canards 3 % puis des pintades, des pigeons et des cailles 1 %. Source Itavi d’après Eurostat, données nationales Chiffres 2020 La France 3e pays producteur de volailles en Europe La France se situe au 3e rang des pays producteurs de volailles en Europe, derrière la Pologne et l’Allemagne. Dans l’Union européenne, la production de viande de volaille est estimée à 13,8 millions de tonnes en 2020 et la France en a produit 1,73 million de tonnes. Source Itavi / Eurostat et SSP, Mapama, Defra, Destatis, Istat, MEG, FAO and Eurostat – 2020 Un large éventail d’espèces de Volailles Françaises La France se différencie des autres pays producteurs de volailles de chair par la diversité de son offre. Il s’agit du seul pays au monde à élever autant d’espèces poulets, dindes, canards pintades, pigeons, cailles. Cependant, le poulet représente la majorité de la production, avec près de 70% des volailles de chair produites en 2021. Source Itavi d’après SSP La France 1ère filière plein air d’Europe La France est championne d’Europe des élevages de poulets en plein air Label Rouge et Bio. Elle compte 20 % de volailles élevées en plein air, contre seulement 5 % tout au plus dans les autres pays européens. La détermination des éleveurs français leur a en effet permis de préserver leurs modèles traditionnels d’élevages. Grâce à leurs choix courageux, ils ont réussi à maintenir la diversité des modes d’élevages en France. Il faut dire Il faut dire que le climat tempéré de la France se prête particulièrement à ce type d’élevage donnant accès à des parcours extérieurs. En France, les volailles n’hésitent pas à profiter de ces espaces au grand air, ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres pays. 1 Volaille Française sur 4 produite sous cahier des charges spécifique La part des volailles respectant un cahier des charges Label Rouge, Certification de Conformité Produit ou Bio représente un quart de la production française. Le poulet est la première production sous cahier des charges spécifique, suivi de la dinde. Source Itavi d’après SSP La volaille deuxième viande la plus consommée en France La volaille viande préférée dans le monde Source OCDE / FAO La viande de volaille est plébiscitée par les consommateurs du monde entier. En 2017, elle est passée devant la viande de porc au titre de la viande la plus consommée au monde ! Et son développement n’est pas près de s’arrêter d’après les prévisions, sa consommation devrait continuer de croître de plus de 13% d’ici 2030, confortant sa première place, devant les autres viandes. Source perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2021-2030 – © OECD 2021 La France 2e pays consommateur de volailles en Europe La France est le 2ème marché européen pour la viande de volailles derrière l’Allemagne et devant l’La France est le 2e marché européen pour la viande de volailles,, derrière l’Allemagne et devant l’Espagne. Chaque Français consomme en moyenne 28,1 kg de volailles par an. La volaille gagne du terrain en France La viande de volaille est la deuxième viande la plus consommée en France, derrière le porc. Avant la crise Covid, la consommation globale des volailles a progressé de +15% en volume en 5 ans, de 2014 à 2019, marquée par une très nette progression de la Restauration Hors Domicile restaurants commerciaux cafés, restaurants, sandwicheries, distributeurs automatiques… et collectifs cantines, restaurants d’entreprises, maisons de retraite…. Si la dynamique s’est rompue en 2020 avec la fermeture des restaurants et les diverses mesures de restrictions, cela n’a pas empêché la viande de volaille de continuer à progresser dans les achats en magasins pour en profiter chez soi. En 2021, notamment en raison de la reprise des activités en restauration, la consommation globale des volailles hors domicile et à domicile a augmenté de +1,9 % en volume par rapport à 2020. Elle s’est établie à plus de 1,92 million de tonnes sur l’année, tous circuits confondus. Elle a largement été tirée par la hausse des ventes de poulets +5,4 % vs 2020. En revanche, la consommation des autres volailles a reculé -7,8 % pour les dindes, -7,7 % pour les canards et -7,7 % pour les pintades. Source Itavi – SSP d’après KantarWorldpanel pour FranceAgriMer Plus des trois quarts des volailles consommées en France sont des poulets Source Itavi d’après SSP – 2021 En 2021, les poulets confirment leur place de volaille la plus consommée en France. Ils représentent en effet plus des trois quarts 75,8 % des volailles consommées. Les dindes arrivent en deuxième position ; elles correspondent à 14,3 % des volailles vendues. Le canard occupe la 3e marche du podium avec 8,3 % des volailles vendues en France, devant la pintade 1,1 % et les autres volailles sont à 0,6 % cailles, pigeons.
4000 euros pour un bout de viande de 800 grammes ? Cela semble incroyable, mais c’est ce que propose ce restaurant Berlinois. Recherche. Bibliothèque. Se connecter. S'inscrire. Regarder en plein écran. il y a 6 ans. Le steak de viande le plus cher du monde 4000€ Buzz Tube. Suivre. il y a 6 ans. 4 000 euros pour un bout de viande de 800 grammes ? Cela semble En France, la viande va mal. La preuve 10% des producteurs sont au bord du dépôt de bilan selon le ministère de l’Agriculture. Par crainte de la vindicte des éleveurs bretons, Cochonou – traditionnel sponsor du Tour de France et membre du très contesté groupe Justin Bridou – a dû renoncer à une partie de la caravane du Tour. Ce samedi, François Hollande a annoncé des mesures d’urgence lors d’un déplacement en Lozère. Le détail sera connu lundi mais dans son discours le président de la République a surtout demandé aux enseignes des grandes surfaces d’augmenter leurs prix. Est-ce la bonne solution ? Réponses chiffrées. La suite après la publicité 1Qui reçoit quoi quand on achète de la viande ? Comment savoir qui touchera quelle partie des 3,36 euros que vous déboursez pour acheter une côtelette ? Pour répondre à cette question ardue, un Observatoire de la formation des prix et des marges a été créé en 2010. Il publie depuis 2011 un rapport annuel très détaillé. Dans sa toute première étude, l’Observatoire révélait que la grande distribution reçoit une bonne partie de l’ euro alimentaire » dépensé par les consommateurs pour de la viande. Exemple avec la longe de porc » 55% du prix déboursé par le consommateur revenait aux distributeurs en 2011, contre 39% seulement en 2001. Et depuis ? L’écart s’est encore creusé. Les producteurs de viande bovine et porcine ont subi des baisses de prix de 6% et 8% respectivement en 2014, alors que la part qui revient à la distribution n’a quasiment pas suite après la publicité Composition du prix moyen annuel au détail en grandes et moyennes surfaces de la longe de porc - Observatoire de la formation des prix et des marges 2Qui profite de l’augmentation des prix ? Depuis 2000, le prix de la viande augmente régulièrement. Mais les éleveurs ne reçoivent pas plus d’argent pour suite après la publicité Le premier rapport de l’Observatoire des prix et des marges, toujours lui, indiquait ainsi que le prix moyen du kilo de carcasse bovine acheté aux agriculteurs s’élevait à 2,75 euros en 2011, autant qu’en 2000, alors que le prix du bœuf à la caisse avait augmenté de plus de 23%. L’économiste Philippe Chalmin, l’auteur de ce rapport, rappelait que cela ne signifie pas que la grande distribution augmente ses marges de manière indue Ce que le consommateur a payé en plus correspond à ses exigences propres en matière de traçabilité et de sécurité alimentaire, de facilité d’utilisation des produits aussi, et aux exigences environnementales de la société. Industriels et distributeurs n’ont pas indûment gonflé leurs marges nettes, leurs bénéfices. » La différence, c’est qu’industrie et distribution ont répercuté la hausse des coûts liés aux nouvelles normes et au goût toujours plus prononcé des consommateurs pour les produits transformés, qui demandent plus de services. Les éleveurs, eux, n’ont pas pu répercuter la hausse de leurs coûts. Et depuis ? L’écart s’est encore creusé. Dans son dernier rapport, l’Observatoire relève que l’augmentation des prix au détail a encore bénéficié uniquement à l’industrie et à la grande distribution en 2014 Pour les produits carnés, considérés globalement au travers des indices de l’Insee, la baisse des prix à la production en 2014 -6% à -8% selon les produits s’accompagne d’une hausse modérée des prix au détail moins de 1%. ... Ainsi, en aval de la production agricole industrie, distribution, ces évolutions différentes et parfois divergentes des prix amont et des prix aval ont eu pour effet une amélioration des marges brutes, même en étant parfois assortie d’une baisse des prix de vente. Si l’industrie restaure quelque peu ses marges, le secteur de l’élevage voit ses résultats se dégrader en 2014. » Pour que l’augmentation à venir des prix de la viande serve aux éleveurs, il faudra donc cette fois qu’elle soit corrélée à une augmentation du prix payé à ces suite après la publicité 3Les agriculteurs peuvent-ils produire mieux ? Mais ce n’est sûrement pas la seule voie. Une étude publiée [PDF] fin 2012 par l’Ademe Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie montrait que c’est principalement la hausse du prix de l’énergie qui plombe les exploitations agricoles français. Ce poste de dépenses a crû de 130% entre 1990 et 2009. Pire, explique l’Ademe Le coût de l’énergie ramené au revenu net d’exploitation rémunération des facteurs fixes de production est passé de 0,25 à 0,43 euro par euro de revenu net entre 1990 et 2008. Le ratio atteint un pic hors norme en 2009 0,79 €/euro de revenu net, par combinaison d’une baisse du prix des productions agricoles sur 2009 couplée à hausse du coût des intrants sur 2008. » Charges annuelles par exploitation - Ademe Cette hausse n’est pas une fatalité. Installé en Bretagne, le Cedapa Centre d’études pour un développement agricole plus autonome aide par exemple les agriculteurs à trouver un modèle qui les rende moins dépendants du coût de l’ suite après la publicité Ils recommandent notamment du pâturage pour les bovins plutôt que du maïs et du trèfle ou de la luzerne à la place du soja. Appliquée à des exploitations laitières, cette méthode permet de réduire la consommation d’engrais dont le prix varie avec celui de l’énergie de 80%, la consommation d’énergie de 30 à 50% mais aussi les achats de nourriture de 50%. Même si l’exploitation produit moins de lait que la moyenne nationale, cette réduction drastique des coûts assure [PDF] un résultat final plus important pour les agriculteurs. En prime, le lait issu de ce système, dit fourrager, est plus riche en oméga-3 et oméga-6. Revenons-en à nous, consommateurs, et aux efforts demandés par le président de la République. En attendant de voir si les sommes déboursées en plus serviront vraiment aux éleveurs, on peut déjà s’entraîner à reconnaître les labels des agriculteurs qui expériment ces modèles plus durables et plus rémunérateurs, et manger des produits moins transformés. Ça évite de manger de la merde et ça aidera les agriculteurs, on en est sûr. LeKopi Luwak (le café le plus cher au monde) Un kawa qui nous vient de l'archipel indonésien et qui avoisine les 900 euros le kilo. Bien que savoureux, ça Le cochon champion Vive le porc ! la moins chère de toutes les viandes, à décliner en bistrot touch côte, rouelle, échine… On le fait mariner avec des herbes et, pour plus de moelleux, on le cuit au four non préchauffé. Version chic La poitrine pochée puis rôtie est croustifondante à La Régalade 49, avenue Jean-Moulin, Paris-14e. Exquise aussi en version confite aux abricots et à la sauge, tel le "monsieur cochon" de Benoît Bordier Les Etangs de Corot, 92410 Ville-d’Avray. Boeuf, cocotte addict Basse côte, plat de côtes, jarret… autant de morceaux ultra-abordables et indémodables en pot-au-feu ou en daube. Des cranberries dans le bœuf carottes, de la badiane et de la citronnelle dans le boeuf ficelle… les voilà rajeunis ! Vous êtes pressée ? Rond de gîte ultra-fin 2 millimètres + huile de sésame + pois gourmands + sauce soja, c’est prêt en 3 minutes au wok ! Version chic Le paleron, mijoté puis tranché en carpaccio, avec maquereau et betterave, chez Inaki Aizpitarte Le Chateaubriand, 129, avenue Parmentier, Paris-11e. Econo'tripes Oubliez vos préjugés. Les tripes sont non seulement excellentes, mais elles détiennent le record des petits prix. Pour décliner tous les abats, on découvre les recettes "Family tripes" sur Version chic Le pied de porc moins de 3 € le kilo ! se dépiaute et se façonne en hamburgers chics, comme chez Mets Gusto 79, rue de la Tour, Paris-16e… Sinon, on fait comme les chefs, on plébiscite la joue, de porc ou de boeuf divine daube de joues de boeuf d’Yves Camdeborde Le Comptoir du Relais, 9, carrefour de l’Odéon, Paris-6e, joue de porc au cidre de Michel Rostang La Boutarde, 4, rue Boutard, 92200 Neuilly-sur-Seine… Un peu d'agneau et de veau Poitrine, collier, haut de côtes pour l’agneau et flanchet pour le veau, à cuisiner en navarin ou en tajine veau + pruneaux, agneau + coing… En manque d’idées ? On feuillette "Plus ça mijote, plus ça réconforte !" de Coco Jobard éd. Larousse. Version chic Christian Etienne 10, rue de Mons, 84000 Avignon transforme le collier d’agneau en gâteau aux aubergines. Astuces éco - On mélange morceaux nobles et moins nobles une bonne blanquette, c’est moitié tendron-moitié épaule ! - On ressort l’autocuiseur ou la mijoteuse électrique Crock-Pot pour cuisiner à toute vitesse. - On achète en direct aux producteurs, et on congèle - On guette l’ouverture d’une des boucheries Marguerite 4, rue de Lourmel, Paris-15e, en libre-service, 20% moins chères que les boucheries traditionnelles… Joue de boeuf confite à la fève Tonka, de Jean-Marc Notelet Pour 6 personnes Salez et poivrez 1,8 kg de joues de boeuf. Faites-les dorer à l’huile d’olive dans une cocotte en fonte. Versez 50 cl de rhum blanc agricole chaud et 4 fèves tonka*, couvrez et laissez cuire 30 mn. Préchauffez le four à 160 °C th. 5-6. Enlevez le jus de cuisson de la cocotte, remplacez-le par 1 bouteille de vin rouge cahors, madiran pour recouvrir la viande et les fèves tonka. Couvrez et faites cuire 2h30 au four. Ajoutez 30 cl de vinaigre balsamique et laissez cuire encore 1h30. Egouttez les joues de boeuf et faites réduire le jus de cuisson. Servez. Jean-Marc Notelet est le chef de Caïus, 6, rue d’Armaillé, Paris-17e. Recette extraite du "Cuisinier et le Parfumeur", de Jean-Marc Notelet et Blaise Mautin éd. Minerva. * En épiceries fines. Siau niveau continental, Libreville semble moins chère que Luanda, 1 ère ville la plus chère du monde suivi de N’djamena, il n’en demeure pas moins qu’elle est plus onéreuse que bien d’autres villes africaines à l’instar de Kinshasa (20 e), Bamako (29 e), Conakry (34 e) ou d’Europe, telles que Paris (27 e), Milan (30 e), Rome (31 e). Nous voici dans Le temple de la grillade. Ici, le chef est un amoureux du barbecue, mais il a accepté de se prêter à un jeu. Pour s'amuser un peu, nous avons brouillé les pistes. Sur une planche servie aux clients, nous avons ajouté de la viande et sa version végétale. Après la dégustation, beaucoup se sont trompés. Depuis deux ans, dans les rayons, les recettes au soja, pois chiche et blé connaissent une progression fulgurante de leurs ventes. Rien qu'en 2022, elle pourrait atteindre 400 millions d'euros dans l'Hexagone. Fabriquées à base de protéines de pois et d'arômes, les imitations n'ont pas de limites et les prix sont élevés. En moyenne, ces produits sont 15 % plus chers que leurs versions animales. Quelles en sont les raisons ? Comment les recettes sont-elles élaborées ? Qu'y a-t-il à l'intérieur ? Pour répondre à ces questions, l'un des leaders du marché a accepté de nous recevoir dans la cuisine de ce chef. Nos caméras n'étant pas les bienvenus, dans l'usine de fabrication, secret industriel oblige. C'est ici que Pascal goûte les créations de la marque et suggère quelques ajustements. Plus de détails dans le reportage en en-tête de cet article. TF1 Reportage T. Leproux, G. HaurillonDécouvrez aussi . 614 605 164 490 177 453 185 15