Laréglementation sur la récupération d'eau de pluie. La gestion des eaux pluviales est régie par le Code Civil puis l'eau est réinjectée à la demande à l'aide d'une pompe immergée dans la cuve et de nouveau filtrée, avant d'arriver aux robinets. Crédit d'impÎt . Un crédit d'impÎt de 25% est accordé pour l'acquisition d'une citerne de récupération d'eau de pluie
Un beau jardin sans pesticides Que sait-on aujourd’hui des pesticides sur la santĂ©? En 2015, l'association GĂ©nĂ©rations Futures lançait un pavĂ© dans la mare. Elle analysait les urines d'une trentaine de personnalitĂ©s publiques et le rĂ©sultat Ă©tait sans appel 100% des Ă©chantillons analysĂ©s contenaient du glyphosate, l'herbicide le plus utilisĂ© au monde. Et la concentration moyenne de glyphosate trouvĂ©e dans les Ă©chantillons Ă©tait de ng/ml d’urine soit 12,5 fois la concentration maximale admissible pour un pesticide dans l’eau ng/ml.Ce produit est depuis des annĂ©es au coeur d'expertises scientifiques contradictoires. Ainsi, le 15 mars 2017, l'Agence europĂ©enne des produits chimiques ECHA estimait qu'il ne provoquait pas de risque cancĂ©rogĂšne pour l’homme. Une dĂ©claration qui contredit la position de l'OMS. Le 20 mars 2015, l'agence avait en effet classĂ© cinq pesticides comme "cancĂ©rogĂšnes probables ou possibles chez l’homme". Parmi eux, le glyphosate, qui "fait partie des perturbateurs endocriniens suspectĂ©s de favoriser le risque accru de dĂ©veloppement de certains cancers" foie, lymphome non hodgkinien , myĂ©lome multiple. Cette substance, prĂ©sente dans le Roundup Bayer-Monsanto, est l’herbicide le plus utilisĂ© au monde
 et la star des jardins français. Il a sauvĂ© la mise de bien des jardiniers du dimanche 3 millions l’utiliseraient!Pour les mĂ©decins de l'Asef Association santĂ© environnement France, c'est le moment d'agir Ă  l'heure oĂč la France dĂ©ploie un ambitieux plan d’interdiction des pesticides dans les jardins publics d’ici 2020, puis chez les particuliers dĂšs le 1er janvier 2019. "Comme le font quotidiennement les jardiniers du chĂąteau de Versailles" aime Ă  dire Ludivine Ferrer, directrice de l’Asef, transformez votre jardinet broussailleux en petit Versailles, sans faire appel aux produits phytosanitaires polluants et dangereux! Voici 8 conseils faciles Ă  suivre! 1/Observez votre jardin Votre jardin est un Ă©cosystĂšme, un organisme vivant qui abrite des animaux et des plantes. "Plus la diversitĂ© y rĂšgne, moins s’y trouveront les maladies et les ravageurs", souligne Ludivine Ferrer. Et ce que nous dĂ©nommons Ă  tort "mauvaises herbes" participent aussi Ă  sa santĂ© autant les laisser prospĂ©rer dans un coin dĂ©diĂ© car elles attirent insectes et oiseaux
 Un cercle vertueux! 2/Utilisez des substituts naturels En lieu et place des produits phytosanitaires polluants et dangereux pour l'homme, vous pouvez nourrir la terre selon la nature du sol calcaire, humifĂšre, argileuse, sableuse, en y ajoutant des ingrĂ©dients naturels comme le fumier de cheval pour un sol argileux, le phosphate naturel pour une terre sableuse, la tourbe blonde un sol calcaire. Et pour nourrir vos plantes en azote, potassium et phosphore, rien ne vaut l’engrais bio naturel sang sĂ©chĂ©, corne broyĂ©e, purin d’ortie ou le compost dĂ©posĂ© au pied des vĂ©gĂ©taux aprĂšs une petite ondĂ©e. 3/Faites votre compost 100% naturel Dans un coin ombragĂ©, rĂ©cupĂ©rez dans un bac ouvert Ă  mĂȘme le sol les dĂ©chets organiques, ceux de la cuisine Ă©pluchures, coquilles d’Ɠuf, fruits de mer, fruits secs, sachets de thĂ©, marc de cafĂ© et les dĂ©chets verts fleurs, feuilles mortes non traitĂ©es, tonte de gazon, terre. MĂ©langez-les rĂ©guliĂšrement pour les aĂ©rer. DĂ©composĂ© par les micro-organismes bactĂ©ries, vers, champignons et rĂ©guliĂšrement arrosĂ©, aĂ©rĂ© et couvert, votre compost allĂ©gera le sol tout en le lire aussi Le ver de terre, l'ami des jardins 4/Associez les plantes entre elles Le "compagnonnage" des plantes a des effets sur chacune d'elles. Elles se protĂšgent et diminuent les maladies. Ainsi, vous pouvez marier la tomate avec carotte, chou, Ă©pinard, oignon, persil, poireau, salade, basilic mais pas avec betterave, chou rouge, fenouil, pois. Le navet ne supporte pas le voisinage du radis mais est ravi de frĂ©quenter ail, cĂ©leri, ciboulette, Ă©pinard, et petit mariage de certaines graines a pour effet de repousser les espĂšces nuisibles ce sont des insecticides naturels! En associant carotte, oignon ou carotte et poireau, vous chassez du jardin la mouche de la carotte ou la teigne du poireau. La mouche du semis fuit devant les haricots et les tomates tandis que la piĂ©ride succombe devant le couple chou-plante aromatique. Le puceron noir dĂ©faille face au couple haricot et sarriette tandis que le doryphore fuit face Ă  la pomme de terre associĂ©e Ă  l’aubergine. Le puceron prend la poudre d’escampette quand il voit des capucines ou bien des tomates associĂ©es Ă  l’Ɠillet d’Inde et au souci. Pour de belles framboises, plantez du myosotis qui fera fuir les vers de framboisier et pour sauver vos salades, plantez-les Ă  proximitĂ© de fenouil, dĂ©testĂ© des limaces. 5/Pratiquez la rotation des cultures Pour ne pas Ă©puiser le sol, pratiquez l’assolement, ce qui limite aussi les mauvaises herbes. Chaque type de plante Ă  feuilles, lĂ©gumineuses, racines possĂšde des Ă©lĂ©ments nutritifs particuliers. Ils fertilisent la terre, ce qui profite aux cultures suivantes ainsi, les lĂ©gumes "racines" carotte, panais, radis apprĂ©cient les lĂ©gumes Ă  bulbes comme l'ail, l'oignon et l'Ă©chalote. Les lĂ©gumineuses pois, haricot, fĂšve fixent l' azote de l'air sur leurs racines. Les lĂ©gumes Ă  feuilles laitue, choux, Ă©pinard ont besoin d'azote pour pousser il suffit de les faire se succĂ©der aux lĂ©gumineuses. Vous pouvez imaginer des carrĂ©s thĂ©matiques pour ces rotations. 6/Paillez pour Ă©viter la prolifĂ©ration de mauvaises herbes Le paillage naturel, organique ou minĂ©ral empĂȘche la repousse des herbes indĂ©sirables, garde le sol humide et frais, et Ă©conomise l’eau d’arrosage. Des atouts non nĂ©gligeable! Mais "les mauvaises herbes ont aussi leur utilitĂ©" rappelle Ludivine Ferrer. CrĂ©ez-leur un petit coin tranquille, en friche, oĂč elles fidĂ©lisent insectes et souris. 7/Accueillez les "auxiliaires au jardin"! La faune du jardin aide Ă  entretenir votre jardin poser des abris en hauteur, des nichoirs et des mangeoires Ă  oiseaux, mais aussi des hĂŽtels Ă  insectes et au sol, de petits branchages dissĂ©minĂ©s sous les haies pour les hĂ©rissons. Tous ces auxiliaires coccinelles, osmies, syrphes, chrysopes, abeilles domestiques... vous dĂ©barrasseront des nuisibles pucerons, chenilles, limaces
, tandis que les oiseaux et les hĂ©rissons ne feront qu’une bouchĂ©e des chenilles. Les mĂ©sanges sont friandes de pucerons tandis que les chouettes chasseront les mulots. 8/ Utilisez les astuces de grands-mĂšres! Des rĂ©pulsifs naturels existent dans votre cuisine! Plus efficace que le glyphosate, et nettement moins toxique contre les mauvaises herbes, l’eau chaude des pommes de terre est imparable l’amidon empĂȘche la germination. Le marc de cafĂ© dĂ©posĂ© dans les sillons lors du semis marche aussi contre la mouche de la carotte et le grillon-taupe. Un demi-citron Ă  proximitĂ© d’un semis Ă©loigne les fourmis qui dĂ©testent l’acide citrique. Du simple savon noir et du savon de Marseille diluĂ©s 150g /l sont trĂšs efficaces contre les pucerons ou autres aller plus loin – L'Asef a Ă©ditĂ© en partenariat avec une grande marque de bricolage et de jardinage Le petit guide santĂ© du bio-Jardinage rĂ©digĂ© par les mĂ©decins de l'association. Un guide gratuit avec des astuces et des conseils.– Le site de la SociĂ©tĂ© nationale d'horticulture de France .
Celane fonctionnera tout simplement pas aussi rapidement que le glyphosate Ă  cet Ă©gard, mais je pense que l’on peut en dire autant de la plupart des produits. Attendez au moins l'essentiel AprĂšs avoir rĂ©sidĂ© deux mois dans le village de La Romieu, deux familles ukrainiennes ont dĂ©cidĂ©, en juillet dernier, de retourner vivre en Ukraine alors que la guerre fait toujours rage dans le pays. AprĂšs 7 Ă  8 semaines passĂ©es Ă  La Romieu, les deux familles ukrainiennes hĂ©bergĂ©es par la commune ont fait le choix de repartir le samedi 6 juillet dans leur pays d’origine, pourtant toujours en proie Ă  la guerre. La commune a logĂ© les deux familles gratuitement Ă  la fois grĂące aux quelques meubles qu’on possĂ©dait et avec les meubles que la population a mis Ă  disposition rĂ©frigĂ©rateur, tĂ©lĂ©vision, canapĂ©, fauteuils, ustensiles de cuisine
 », rappelle Thierry Cambournac, le maire de La Romieu. Le budget communal leur a aussi assurĂ© le minimum nĂ©cessaire en leur dĂ©bloquant un crĂ©dit quotidien Ă  la boulangerie et chez l’épiciĂšre de la commune. De nombreux bĂ©nĂ©voles se sont relayĂ©s pour conduire les familles chaque semaine aux Restos du CƓur et au Secours catholique pour qu’elles puissent rĂ©cupĂ©rer de la nourriture en quantitĂ© suffisante et variĂ©e », prĂ©cise en outre l’édile de la commune de tout juste 600 Ăąmes. Un formidable Ă©lan de solidaritĂ© s’est mis en place Toutes les associations romĂ©viennes et quelques particuliers ont manifestĂ© leur solidaritĂ© par des dons. Ils ont permis de donner 100 euros Ă  chaque famille chaque semaine. Les associations ont Ă©galement invitĂ© systĂ©matiquement et gratuitement les deux familles aux manifestations locales », partage Thierry Cambournac. Les deux mĂšres de famille ont immĂ©diatement acceptĂ© de travailler. Elles sont reparties avec chacune 650 euros. Il faut ainsi remercier les employeurs, tout comme l’ensemble du village qui a fait preuve d’un trĂšs beau sens de l’accueil qui fait plaisir Ă  voir », se fĂ©licite le maire du village. Les deux familles sont installĂ©es actuellement dans le secteur d’Odessa, prĂšs de la mer Noire, au sud de l’Ukraine.
\n\n \n glyphosate combien de temps avant la pluie
Leursanalyses ont montré une fréquence de détection du glyphosate variant de 60 à 100 % (à la fois dans l'air et à la pluie). Le taux de glyphosate dans l'air variait de moins de 0,01 à 9,1 ng/m3
Ce sujet comporte 66 messages et a Ă©tĂ© affichĂ© fois Le 05/05/2014 Ă  13h50 Env. 200 message Nord Bonjour, Je compte mettre du gazon de placage vers la mi-mai, fin-mai. Mon terrain a Ă©tĂ© Ă©galisĂ© avec un engin il y a 2 semaines, j'ai terminĂ© de pulvĂ©riser le dĂ©sherbant il y a 2 jours. Prochaine Ă©tape, retourner et ameublir la terre avec un tracteur. Question - le fait de passer avec un tracteur pour retourner/ameublir la terre peut-il "anĂ©antir" l'effet du dĂ©sherbant? est-ce qu'une durĂ©e d'attente est nĂ©cessaire? - dans combien de temps puis-je poser ma pelouse? - vue que mon terrain est trĂ©s argileux, et qu'il a Ă©tĂ© bien mĂ©langĂ© depuis un an et demi labourage, dĂ©caissement, Ă©talage des terres etc..., il y a probablement des zones plus "saines" que d'autre je veux dire plus ou moins riche en "bonne terre". Est-ce que je dois m'attendre Ă  un gazon non-homogĂšne en densitĂ©? Merci d'avance pour vos rĂ©ponses. 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Par message Ne vous prenez pas la tĂȘte pour la crĂ©ation et la dĂ©coration d'un jardin...Allez dans la section devis paysagiste du site, remplissez le formulaire et vous recevrez jusqu'Ă  5 devis comparatifs de paysagistes de votre rĂ©gion. Comme ça vous ne courrez plus aprĂšs les paysagistes, c'est eux qui viennent Ă  vous C'est ici Le 06/05/2014 Ă  17h53 Membre utile Env. 800 message Isere DĂ©sherbant systĂ©mique Ă  base de glyphosate 3 semaines minimum avant de semer 0 Membre utile Messages Env. 800 Dept Isere AnciennetĂ© + de 15 ans Le 06/05/2014 Ă  21h10 Membre utile Env. 500 message Marne Si tu dois retravailler ton sol, tu n'avais normalement pas besoin de dĂ©sherber. Certains utilisent la technique du "faux semis". C'est Ă  dire une prĂ©paration du sol... laisser les mauvaises graines germer, puis re-prĂ©paration qui dĂ©truit ces graines et semis. kstor a Ă©critDĂ©sherbant systĂ©mique Ă  base de glyphosate 3 semaines minimum avant de semer - Le glyphosate est un dĂ©sherbant systĂ©mique foliaire vĂ©hiculer par la sĂšve. Il n'agit pas sur la germination donc le semis peut se faire dans la foulĂ©e. Dans certaines cultures, il est mĂȘme utilisĂ© 24 Ă  48 aprĂšs le semis dans le cas de terrains prĂ©parĂ©s de bonne heure et assez sales avant le semis. Par contre pour avoir une bonne efficacitĂ© attend au moins 1 semaine car c'est assez long Ă  faire effet. Tout ça en supposant que ça soit vraiment du glyphosate que tu ais utilisĂ©... - Retourner la terre risque effectivement de faire apparaitre une nouvelle levĂ©e de mauvaises herbes, mais si c'est le cas, tu pourras nettoyer tout ça au sĂ©lectif une fois le gazon levĂ©e. - Il est possible mais pas obligatoire que tu ais des nuances dans ton gazon qui devraient s'estomper avec un peu de temps. 1 Membre utile Messages Env. 500 Dept Marne AnciennetĂ© + de 11 ans Le 07/05/2014 Ă  09h04 Env. 200 message Nord Bonjour, Je ne sais pas quel type de dĂ©sherbant j'ai utilisĂ©, je regarderais sur l'emballage. J'Ă©tais persuadĂ© qu'il fallait dĂ©sherber avant de retourner la terre, pour tuer les mauvaises herbes avant... 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Le 07/05/2014 Ă  13h03 Membre utile Env. 500 message Marne Le fait de retourner la terre dĂ©truit la plupart des mauvaises herbes, sauf le chiendent par exemple qui se multiplie facilement Ă  chaque fois que l'on coupe ces rhizomes. En gĂ©nĂ©ral, une mauvaise herbe est inoffensive tant qu'elle n'a pas encore fleurie... aprĂšs se forment les graines et la... c'est le drame! 0 Membre utile Messages Env. 500 Dept Marne AnciennetĂ© + de 11 ans Le 07/05/2014 Ă  13h20 Env. 200 message Nord Bon j'ai encore beaucoup Ă  apprendre sur ce genre de sujet... Le problĂšme c'est que mon terrain Ă©tait Ă  l'abandon depuis une dizaine d'annĂ©es... donc des mauvaises herbes qui ont fleuries et des graines qui se sont formĂ©es et germĂ©es Ă  leur tour je ne les compte mĂȘme pas... Le terrain a Ă©tĂ© dĂ©broussaillĂ© une 1Ăšre fois c'Ă©tait la foret vierge, et depuis il a Ă©tĂ© labourĂ© 2-3 fois en 2 ans pour Ă©viter de me faire dĂ©border. A chaque fois, ça repousse assez vite. RĂ©cemment, j'ai fait Ă©galiser le terrain avec les terres dĂ©caissĂ©s pour ma maison, mon accĂ©s chantier, et ma piscine. Donc 10-15cm de terre Ă©talĂ©s sur la mauvaise herbe. 3 semaines aprĂšs, ça transperce dĂ©jĂ ... Peut-ĂȘtre qu'en semant, la pelouse va prendre le dessus? 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Le 07/05/2014 Ă  16h10 Membre utile Env. 800 message Isere ced-51 a Ă©critSi tu dois retravailler ton sol, tu n'avais normalement pas besoin de dĂ©sherber. Certains utilisent la technique du "faux semis". C'est Ă  dire une prĂ©paration du sol... laisser les mauvaises graines germer, puis re-prĂ©paration qui dĂ©truit ces graines et semis. kstor a Ă©critDĂ©sherbant systĂ©mique Ă  base de glyphosate 3 semaines minimum avant de semer - Le glyphosate est un dĂ©sherbant systĂ©mique foliaire vĂ©hiculer par la sĂšve. Il n'agit pas sur la germination donc le semis peut se faire dans la foulĂ©e. Dans certaines cultures, il est mĂȘme utilisĂ© 24 Ă  48 aprĂšs le semis dans le cas de terrains prĂ©parĂ©s de bonne heure et assez sales avant le semis. Par contre pour avoir une bonne efficacitĂ© attend au moins 1 semaine car c'est assez long Ă  faire effet. Tout ça en supposant que ça soit vraiment du glyphosate que tu ais utilisĂ©... - Retourner la terre risque effectivement de faire apparaitre une nouvelle levĂ©e de mauvaises herbes, mais si c'est le cas, tu pourras nettoyer tout ça au sĂ©lectif une fois le gazon levĂ©e. - Il est possible mais pas obligatoire que tu ais des nuances dans ton gazon qui devraient s'estomper avec un peu de temps. C est roundup qui conseille d attendre 3 semaines 0 Membre utile Messages Env. 800 Dept Isere AnciennetĂ© + de 15 ans Le 07/05/2014 Ă  18h46 Membre utile Env. 2000 message Cholet 49 49 Bsoir, petite contribution perso, lors de la mise en oeuvre de ma pelouse par mon paysagiste ils ont desherbĂ© le sol au pulvĂ©risateur et retournĂ© le terrainĂ a la mini pelle dans la foulĂ©e ! par contre c'Ă©tait vraiment retournĂ© dessus/ dessous ma pelouse a poussĂ© sans soucis j'habite ici ! => "la mer c'est comme le ciel... mais par terre" La Chanson du Dimanche 0 Membre utile Messages Env. 2000 De Cholet 49 49 AnciennetĂ© + de 16 ans Le 07/05/2014 Ă  20h15 Membre utile Env. 500 message Marne Oui pas de souci pour ça, c'est pour ĂȘtre sĂ»r que les plantes les plus rĂ©sistantes soient bien touchĂ©es. 3 semaines c'est large quand mĂȘme, il faut voir quelles adventices sont prĂ©sentes sur le terrain mais en gĂ©nĂ©ral quand on laisse une bonne semaine, la plupart des herbes sont entrain de mourir. zeujerk a Ă©critBsoir, petite contribution perso, lors de la mise en oeuvre de ma pelouse par mon paysagiste ils ont desherbĂ© le sol au pulvĂ©risateur et retournĂ© le terrainĂ a la mini pelle dans la foulĂ©e ! par contre c'Ă©tait vraiment retournĂ© dessus/ dessous ma pelouse a poussĂ© sans soucis. Pour moi, dans ce cas, le dĂ©sherbage Ă©tait inutile puisque il n'a pas eu le temps de faire son effet. Pique-bouffigue a Ă©crit Bon j'ai encore beaucoup Ă  apprendre sur ce genre de sujet... Le problĂšme c'est que mon terrain Ă©tait Ă  l'abandon depuis une dizaine d'annĂ©es... donc des mauvaises herbes qui ont fleuries et des graines qui se sont formĂ©es et germĂ©es Ă  leur tour je ne les compte mĂȘme pas... Le terrain a Ă©tĂ© dĂ©broussaillĂ© une 1Ăšre fois c'Ă©tait la foret vierge, et depuis il a Ă©tĂ© labourĂ© 2-3 fois en 2 ans pour Ă©viter de me faire dĂ©border. A chaque fois, ça repousse assez vite. RĂ©cemment, j'ai fait Ă©galiser le terrain avec les terres dĂ©caissĂ©s pour ma maison, mon accĂ©s chantier, et ma piscine. Donc 10-15cm de terre Ă©talĂ©s sur la mauvaise herbe. 3 semaines aprĂšs, ça transperce dĂ©jĂ ... Peut-ĂȘtre qu'en semant, la pelouse va prendre le dessus? Petites questions - quelle surface Ă  engazonner? - Il y a une raison particuliĂšre pour avoir choisi cette date de semis? Si arrive une pĂ©riode de sĂ©cheresse derriĂšre, ça va te couter cher en eau...Attendre l'automne serait quand mĂȘme bien mieux. 0 Membre utile Messages Env. 500 Dept Marne AnciennetĂ© + de 11 ans Le 08/05/2014 Ă  22h55 Env. 200 message Nord Bonsoir, Alors, j'ai au total environ 1000mÂČ. Je voudrais le faire maintenant tout simplement parce que mon petit garcon de 3 ans voudrait jouait au ballon dans la pelouse avec moi... Plus sĂ©rieusement, je voudrais pas passer tout l'Ă©tĂ© Ă  me battre contre les mauvaises herbes. Je voudrais avoir quelque chose de propre. Je prĂ©vois de mettre du gazon de plaquage en rouleaux sur 400mÂČ pour avoir une pelouse fournie tout de suite, et semer de maniĂšre traditionnelle le reste du terrain. Et en effet je vais prier pour qu'il pleuve pendant 10 jours aprĂ©s la pose des rouleaux... 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Le 14/05/2014 Ă  15h56 Membre utile Env. 9000 message Bresse- SaĂŽne & Loire 71 71 Pique-bouffigue a Ă©crit Et en effet je vais prier pour qu'il pleuve pendant 10 jours aprĂ©s la pose des rouleaux... Vu qu'on prie tous pour avoir du soleil durant les 6 prochains mois, tu es marron 0 Membre utile Messages Env. 9000 De Bresse- SaĂŽne & Loire 71 71 AnciennetĂ© + de 17 ans Le 14/05/2014 Ă  22h23 Env. 200 message Nord Tiens beh justement quelques news! J'ai pas priĂ© mais il pleut depuis quasiment une semaine c'est bĂȘte j'ai encore rien semĂ©... J'ai contactĂ© l'agriculteur qui va me prĂ©parer le terrain, il me dit qu'il ne peut rien faire avec un temps pluvieux. D'aprĂ©s lui, il ne peut venir que si il fait sec depuis une semaine Ă  la louche, il faut qu'au moins 5cm d'Ă©paisseur de terre soit sĂšche. Il me dit aussi que comme la terrain vient d'ĂȘtre nivelĂ© dĂ©but avril, pas la penne de retourner la terre, uniquement un passage Ă  la herse rotative suffira. LĂ  oĂč je suis le plus Ă©tonnĂ©, c'est qu'il me prĂ©tend qu'il n'y a pas forcĂ©ment d'Ă©poque pour semer "jusqu'Ă  octobre". Pour lui l'important est que la terre soit bien prĂ©parĂ©... Que pensez-vous de tout cĂ ? 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Le 14/05/2014 Ă  22h45 Membre utile Env. 500 message Marne Il a raison, il n'y a pas "forcĂ©ment" de saison pour semer du gazon. Ça dĂ©pend clairement du temps qu'il va faire derriĂšre. Une annĂ©e pluvieuse, comme l'annĂ©e derniĂšre, est l'idĂ©ale pour les semis faits au printemps. C'est pour ça que l'automne est gĂ©nĂ©ralement privilĂ©giĂ© car la terre est encore chaude et la pluie est normalement plus prĂ©sente. 0 Membre utile Messages Env. 500 Dept Marne AnciennetĂ© + de 11 ans Le 20/05/2014 Ă  14h19 Env. 200 message Nord Suite du feuilleton! Le cousin agriculteur est passĂ© hier matin me prĂ©parer le terrain. Un gros tracteur avec une herse rotative, il m'a fait du bon boulot, le terrain et bien "poudreux" j'avais du mal Ă  imaginer tellement les mottes argileuse Ă©tait grosses et dures. Maintenant, je vais faire un passage pour enlever cailloux, morceaux de tuiles/briques, morceaux de branchages, et touffes d'herbes arrachĂ©s etc... Il me propose de semer samedi matin si la mĂ©tĂ©o le permet. J'ai cependant un gros doute sur la bordure du terrain au pied d'une clĂŽture en plaques de bĂ©ton, j'ai encore pas mal de ronces/broussailles. J'avais pas mal enlevĂ© Ă  la main, et j'ai aussi passĂ© du dĂ©sherbant mais pas un spĂ©cial ronces, un "classique" Ă  base de glysophate. Malheureusement, ça reprend dĂ©ja... D'une part j'ai pas pu tout bien dĂ©raciner Ă  la main certaines racines sont trĂšs profondes, et d'autre part j'ai surement pas utilisĂ© le bon produit. Que me conseillez-vous? - traiter avec anti-ronces dĂ©brouissaillant avant de semer la pelouse dans ce cas, combien d'attente avant de semer? - semer partout sauf dans la zone ou j'ai des ronces pour avoir un gazon plus rapidement, traiter en parallĂšle la zone "malade" et semer plus tard cette zone? Dans ce cas, est-ce que le produit anti-ronce va bien attaquer la zone concernĂ©e, ou peut-il s'Ă©tendre et pourrir ma pelouse? Autres question concernant l'arrosage, le "cousin" agriculteur m'a donnĂ© un conseil qui m'arrangerait bien mais je suis sceptique. Il me dit tout simplement de pas arroser!! - D'une part parce que le jet d'eau risque de faire bouger les graines et crĂ©er des zones plus denses que d'autres ou alors faut installer un systĂšme d'arrosage complet qui arrose en "pluie" - D'autre part, parce qu'il faut faire "souffrir" les graines pour les renforcer, et la pelouse sera plus belle et plus robuste par la suite - Et enfin parce qu'il n'y a aucun risque que la pelouse "grille" et meurt. S'il ne pleut pas, elle "sortira" plus tardivement tout simplement. Si il pleut elle poussera plus vite. En conclusion, la question de l'arrosage et simplement guidĂ©e par la question "est-ce que je veux une pelouse rapidement ou est-ce que j'ai le temps?" Qu'en pensez-vous?? 0 Messages Env. 200 Dept Nord AnciennetĂ© + de 10 ans Le 20/05/2014 Ă  15h43 Bloggeur Env. 300 message Rouen 76 Salut! Franchement, semer fin mai, je l'ai fait, et c'est pas top... Si tu arroses, tu devras le faire tout l'Ă©tĂ© au risque sinon de voir tout cramer et envahit par les "mauvaises" herbes... AdhĂ©rant AAMOI9230 0 Bloggeur Messages Env. 300 De Rouen 76 AnciennetĂ© + de 11 ans En cache depuis le vendredi 12 aout 2022 Ă  11h26 Ce sujet vous a-t-il aidĂ© ?
REVETEMENT CONTITION DE POSE DU REVETEMENT. TEXTE REGLEMENTAIRE DE REFERENCE. Carrelages collés. Délai de séchage selon le type de support : Dallage béton sur terre-plein : 1 mois mini. Plancher béton : 2 mois mini aprÚs enlÚvement des étais. Chape et dalle désolidarisées : 15 jours mini. Chape et dalle adhérentes : 1 mois mini.

1Introduction AprĂšs deux annĂ©es de niveaux records du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent, la Commission mixte internationale CMI a chargĂ© le ComitĂ© de gestion adaptative des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent GAGL d’effectuer un examen accĂ©lĂ©rĂ© du Plan 2014 qui encadre la gestion du dĂ©bit sortant du lac Ontario voir l’annexe 2. Le prĂ©sent rapport traite de la phase 1 de cet examen accĂ©lĂ©rĂ© qui a eu essentiellement pour objet de dĂ©terminer rapidement s’il n’y aurait pas de nouvelles et meilleures façons pour le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent le Conseil de faire face Ă  une rĂ©pĂ©tition des conditions hydrologiques exceptionnelles de 2017 et 2019-2020 qui ont Ă©tĂ© marquĂ©es par des crues extrĂȘmes du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent assorties de graves impacts. Pour cela, le ComitĂ© GAGL s’est appuyĂ© sur l’information existante et a compilĂ© un grand nombre de donnĂ©es nouvelles sur l’impact de telles crues extrĂȘmes. Le ComitĂ© GAGL a Ă©galement travaillĂ© en Ă©troite collaboration avec le Conseil pour en apprendre davantage sur ses pratiques de dĂ©viations par rapport aux dispositions du Plan 2014 en cas de crues extrĂȘmes du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent par le biais d’un ajustement du dĂ©bit sortant selon des valeurs qui vont au-delĂ  des dispositions du Plan 2014 application de dĂ©viations. Cette information a servi Ă  produire un outil interactif novateur qui donnera dĂ©sormais au Conseil un prĂ©cieux aperçu des risques et des avantages potentiels se prĂ©sentant Ă  lui ai moment de rĂ©agir Ă  de futurs Ă©vĂ©nements hydrologiques extrĂȘmes. Le ComitĂ© GAGL a Ă©tĂ© Ă©tabli par la CMI en janvier 2015 pour examiner systĂ©matiquement les plans de gestion des dĂ©bits sortants du lac Ontario et du lac SupĂ©rieur CMI, 2015. Il devait rĂ©aliser ces examens selon un Ă©chĂ©ancier de 15 ans. Toutefois, la CMI a accĂ©lĂ©rĂ© le calendrier dans le cas du Plan de rĂ©gularisation du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent, connu sous le nom de Plan 2014, parce que certains membres du public et certains Ă©lus se demandaient si le Conseil avait rĂ©agi de façon appropriĂ©e lors des vagues successives de crues extrĂȘmes GAGL, 2018; Global News, 2020; Auburn Citizen, 2020 et si le Plan Ă©tait adaptĂ©. La dĂ©cision prise en fĂ©vrier 2020 d’axer la phase 1 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© sur la recherche de moyens plus efficaces devant permettre au Conseil de dĂ©vier des prescriptions du Plan afin de rĂ©duire l’ampleur des inondations tient au souvenir qu’ont laissĂ© les deux annĂ©es de crues du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent. De plus, les niveaux d’eau des Grands Lacs d’amont, y compris du lac ÉriĂ©, qui s’écoulent directement dans le lac Ontario par la riviĂšre Niagara et le canal Welland, ont atteint des records ou presque ECCC, 2020. Il n’y a pas de barrages Ă  l’exutoire du lac ÉriĂ© ni sur la riviĂšre Niagara pour contrĂŽler le dĂ©bit entrant dans le lac Ontario INBC, 2021. Compte tenu de ces apports d’eau Ă©levĂ©s et non contrĂŽlĂ©s en provenance du lac ÉriĂ©, le niveau d’eau du lac Ontario risquait fort de demeurer extrĂȘme dans les annĂ©es Ă  venir. Cela Ă©tant, la CMI a estimĂ© qu’il fallait d’abord aider le Conseil Ă  peaufiner son processus dĂ©cisionnel dans les plus brefs dĂ©lais pour pouvoir faire face Ă  un Ă©ventuel retour prochain de crues extrĂȘmes. Comme ils l’ont indiquĂ© au ComitĂ© GAGL Ă  l’étape de la prĂ©paration de ce rapport, les membres du Conseil auraient aimĂ©, lors des derniĂšres annĂ©es de crue, pouvoir se faire une meilleure idĂ©e des rĂ©percussions possibles de leurs dĂ©cisions de dĂ©viation, et ils ont trouvĂ© difficile de prendre ces dĂ©cisions sans avoir une idĂ©e prĂ©cise des risques et des incertitudes en dĂ©coulant ComitĂ© GAGL, 2020a. Ces prĂ©occupations des membres du Conseil suscitĂ©es par le manque de donnĂ©es prĂ©visionnelles ont retenu l’attention de la CMI et des divers acteurs du bassin modes d’utilisation et intĂ©rĂȘts divers, surtout compte tenu de la nature sans prĂ©cĂ©dent des rĂ©cents Ă©pisodes de crue et des impacts que pourraient avoir les changements climatiques dans l’avenir. recherche Ă  l’origine de l’outil d’aide Ă  la dĂ©cision MĂȘme avant que le niveau du lac Ontario ne commence Ă  diminuer par rapport Ă  ses pics de 2017 et de 2019, le ComitĂ© GAGL et ses partenaires avaient commencĂ© Ă  recueillir des donnĂ©es au sujet de l’impact des crues sur six modes d’utilisation et intĂ©rĂȘts dans l’ensemble du rĂ©seau du lac Ontario et du Saint-Laurent, tels que dĂ©finis par la CMI dans le rapport sur le Plan 2014 CMI, 2014. C’est ainsi que le ComitĂ© GAGL a recueilli des renseignements dĂ©taillĂ©s sur l’endommagement des berges, sur les effets ressentis par le transport maritime et l’écosystĂšme du fleuve, ainsi que sur les impacts constatĂ©s au niveau de la production d’hydroĂ©lectricitĂ©, des prises d’eau municipales et de la navigation de plaisance ComitĂ© GAGL, 2018. Le ComitĂ© GAGL a plus particuliĂšrement commencĂ© Ă  recueillir des donnĂ©es sur les impacts subis par les communautĂ©s autochtones riveraines du Saint-Laurent et du lac Ontario. Le ComitĂ© GAGL a invitĂ© les membres du Conseil Ă  prĂ©ciser quels renseignements leur Ă©taient nĂ©cessaires pour les aider dans leurs prises de dĂ©cisions. Le ComitĂ© et ses associĂ©s se sont penchĂ©s sur le cadre de rĂ©gularisation et ont explorĂ© d’autres stratĂ©gies de dĂ©viation Ă  appliquer Ă©ventuellement. Un Groupe consultatif public GCP — composĂ© de reprĂ©sentants d’un large Ă©ventail de secteurs d’activitĂ©s et d’intĂ©rĂȘts tableau 1 riverains du lac Ontario et du Saint-Laurent — a prodiguĂ© des conseils et fait part au ComitĂ© GAGL de commentaires utiles sur les impacts des crues extrĂȘmes ressentis par les secteurs reprĂ©sentĂ©s au sein du GCP CMI, 2020b. Ces donnĂ©es et points de vue nouveaux ont permis au ComitĂ© GAGL de mettre au point un outil interactif destinĂ© Ă  synthĂ©tiser et Ă  prĂ©senter au Conseil tout un ensemble de donnĂ©es objectives sur les compromis Ă  faire entre les intĂ©rĂȘts et les rĂ©gions gĂ©ographiques concernĂ©s, compromis qui sont inhĂ©rents Ă  de nombreuses dĂ©cisions de dĂ©viation. L’Outil d’aide Ă  la dĂ©cision OAD fournira donc systĂ©matiquement aux membres du Conseil un ensemble d’informations qui les aideront Ă  comparer les impacts des dĂ©viations envisagĂ©es sur les divers modes d’utilisation et intĂ©rĂȘts. La possibilitĂ© de tester les stratĂ©gies de dĂ©viation en fonction de diffĂ©rents scĂ©narios d’apports d’eau permettra de lever une partie des incertitudes relatives aux conditions hydrologiques futures. Tableau 1 Liste des six modes d’utilisation et intĂ©rĂȘts identifiĂ©s par le GEILOFSL, 2006 et la CMI, 2014 RĂ©seaux d’aqueducs municipaux et industriels Navigation commerciale Production d’hydroĂ©lectricitĂ© PropriĂ©tĂ©s riveraines du lac et du fleuve y compris les terres agricoles ÉcosystĂšme du lac et du fleuve Navigation de plaisance et tourisme *Le ComitĂ© GAGL tient compte des nations autochtones dans le processus de gestion adaptative Liste des six modes d’utilisation et intĂ©rĂȘts identifiĂ©s par le GEILOFSL, 2006 et la CMI, 2014 En situation de crue extrĂȘme du lac Ontario et du Saint-Laurent, le rĂ©glage des vannes des ouvrages compensateurs peut ne pas respecter le Plan de rĂ©gulation, mais demeurer conforme Ă  l’Ordonnance de 2016. Le Conseil est autorisĂ© Ă  exercer son pouvoir discrĂ©tionnaire consistant Ă  fixer le dĂ©bit dans de telles conditions et Ă  dĂ©vier des rĂšgles et des limites habituelles Ă©noncĂ©es dans le Plan, cela afin d’allĂ©ger, autant que faire se peut, les impacts en amont et en aval. Les dĂ©viations appliquĂ©es peuvent consister Ă  modifier les niveaux d’eau — Ă  raison de quelques centimĂštres ou pouces, mais pas de quelques mĂštres ou pieds — par l’ajustement du dĂ©bit sortant du lac Ontario et donc du dĂ©bit du Saint-Laurent. À cause des conditions d’apports d’eau lors de la derniĂšre crue extrĂȘme, le Conseil a dĂ» appliquer maintes dĂ©viations par rapport Ă  ce que prĂ©voit le Plan. D’ailleurs des dĂ©cisions de dĂ©viation discrĂ©tionnaires ont Ă©tĂ© prises prĂšs de la moitiĂ© du temps entre janvier 2017 et dĂ©cembre 2020 Figure 1, voir plus de dĂ©tails Ă  la section Figure 1 Pourcentage du temps oĂč ont Ă©tĂ© appliquĂ©es les rĂšgles d’exploitation ou les limites du Plan 2014 par rapport au pourcentage de temps oĂč des dĂ©viations ont Ă©tĂ© appliquĂ©es entre 2017 et 2020 Courbe d’exploitation du Plan 2014 Limites du Plan 2014 DĂ©viations majeures critĂšre H14 DĂ©viations condition J DĂ©viations mineures L’OAD devrait se rĂ©vĂ©ler d’une aide efficace, mais il ne prendra pas de dĂ©cisions de dĂ©viation Ă  la place du Conseil et il ne lui donnera pas non plus de nouveaux pouvoirs pour faire face Ă  des niveaux d’eau extrĂȘmes. Il arrive souvent que le Conseil soit appelĂ© Ă  intervenir aprĂšs que des impacts graves ont Ă©tĂ© ressentis figure 2. Le Conseil dispose d’une marge d’action limitĂ©e; il peut prendre des mesures pour attĂ©nuer lĂ©gĂšrement ces impacts, mais il ne peut pas les contrer complĂ©tement. Figure 2 Exemples d’impacts riverains en 2017 et Inondation d’une marina, lac Ontario New York Source Marina d’Arney, B Inondation des berges du cours supĂ©rieur du Saint-Laurent Ontario Source CMI, C Action mĂ©canique des vagues sur la berge, GrĂšce New York Source Rutz , D DĂ©bordement du lac Saint-Louis QuĂ©bec Source CMI Selon des Ă©tudes1 menĂ©es par le Conseil CILOFSL, 2017, le ComitĂ© GAGL GAGL, 2018, la CMI et d’autres parties prenantes, les prĂ©cipitations extraordinairement abondantes et persistantes ainsi que d’autres Ă©vĂ©nements naturels ont Ă©tĂ© Ă  l’origine des niveaux de crue de 2017, 2019 et du dĂ©but de 2020 figure 3. Ces Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que ni le Plan 2014 ni aucun autre plan de rĂ©gularisation n’aurait pu permettre d’éviter les dommages causĂ©s par les inondations. Cependant, les prĂ©occupations persistantes suscitĂ©es par l’impact des crues extrĂȘmes de 2017 et de 2019 ont amenĂ© la CMI et les deux gouvernements nationaux Ă  dĂ©cider de dĂ©clencher sans tarder l’examen du Plan 2014, en fonction de quoi le Canada et les États-Unis ont financĂ© la tenue de l’examen accĂ©lĂ©rĂ©. Figure 3 Niveaux d’eau 2 du lac Ontario, 2017-2020Source Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent 2017 2018 2019 2020 Min. Max. Moyenne Au cours de l’hiver 2019-2020, les apports d’eau Ă©levĂ©s en provenance du lac ÉriĂ© ainsi que du bassin du lac Ontario et du Saint-Laurent ont maintenu le niveau du lac Ontario au-dessus de son maximum, ou presque, et au-dessus du point oĂč le Conseil est autorisĂ© Ă  dĂ©vier des prescriptions du Plan 2014. Compte tenu de conditions mĂ©tĂ©orologiques favorables Ă  la formation de la couverture de glace sur le fleuve, le Conseil a pu dĂ©vier du Plan et appliquer des dĂ©bits sortants exceptionnellement Ă©levĂ©s pour la pĂ©riode hivernale, Ă©vitant ainsi que le niveau du lac ne monte davantage durant la saison. Le niveau a commencĂ© Ă  baisser en mars 2020 et, principalement sous l’effet de faibles prĂ©cipitations et du ruissellement modĂ©rĂ© suivant la fonte des neiges dans le bassin au printemps, les niveaux du lac et du fleuve sont alors passĂ©s sous le seuil de niveau Ă©levĂ©. Les fluctuations du niveau du lac Ontario tout au long de 2021 sont un parfait exemple du genre d’incertitudes auxquelles le Conseil est confrontĂ© relativement aux futurs apports d’eau. Le niveau du lac est rapidement tombĂ© sous la moyenne Ă  long terme au dĂ©but de l’annĂ©e et une sĂ©cheresse printaniĂšre inhabituelle s’est installĂ©e dans certaines parties du bassin du lac et du fleuve. Quelques mois Ă  peine aprĂšs que l’on eut craint des crues, le niveau du lac Ontario a diminuĂ© au point oĂč le Conseil a Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  appliquer des dĂ©viations destinĂ©es Ă  corriger le faible niveau d’eau. À la fin mai 2021, le Conseil a commencĂ© Ă  rĂ©duire le dĂ©bit sortant du lac Ontario pour le faire passer sous la cote prĂ©cisĂ©e dans le Plan de 2014 de sorte Ă  attĂ©nuer les impacts possibles des niveaux d’étiage sur les prises d’eau municipales, la navigation et la production d’électricitĂ©, en amont et en aval. Toutefois, les niveaux des lacs Michigan-Huron et ÉriĂ© sont demeurĂ©s bien au-dessus de la moyenne durant l’étĂ© 2021, et la sĂ©cheresse dans le bassin du lac Ontario a cĂ©dĂ© la place Ă  plusieurs mois de prĂ©cipitations supĂ©rieures Ă  la moyenne. Au dĂ©but octobre, le niveau du lac Ontario Ă©tait repassĂ© au-dessus de sa cote moyenne Ă  long terme ECCC, 2021. Cela Ă©tant, et compte tenu de la variabilitĂ© des apports d’eau dans le lac Ontario, de l’incertitude qu’ils suscitent ainsi que d’autres facteurs hydrologiques, il Ă©tait tout Ă  fait justifiĂ© que la phase 1 soit axĂ©e sur la capacitĂ© du Conseil Ă  gĂ©rer des niveaux d’eau extrĂȘmement Ă©levĂ©s par l’application de dĂ©viations. Les faibles niveaux d’eau du printemps et du dĂ©but de l’étĂ© 2021 et la correction rapide de ces conditions n’en soulignent pas moins l’importance de recourir aux techniques de gestion adaptative pour faire face aux conditions changeantes Ă  court et Ă  long terme. L’objectif de la phase 1 n’était pas d’aboutir Ă  une recommandation globale sur la façon de dĂ©vier du Plan, ni d’optimiser le systĂšme. Il s’agissait plutĂŽt de recueillir, de traiter et de prĂ©senter l’information dont le Conseil a besoin pour l’aider dans sa prise de dĂ©cisions. Le rapport de la phase 2 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© du Plan comportera une analyse plus poussĂ©e de ce que donne le Plan 2014 en situation de niveaux d’eau extrĂȘmes hauts et bas, ainsi que de la nĂ©cessitĂ© de modifier ce plan. Les travaux de la phase 2 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© devraient se terminer au quatriĂšme trimestre de 2024. Pour en savoir plus sur l’examen accĂ©lĂ©rĂ© du Plan 2014, voir 2Le rĂ©seau, les principaux acteurs, et la rĂ©gularisation du dĂ©bit sortant rĂ©seau, les principaux acteurs, et la rĂ©gularisation du dĂ©bit sortant Le lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent constituent un rĂ©seau complexe, dynamique et interconnectĂ© prĂ©sentant de nombreuses caractĂ©ristiques naturelles uniques et des structures artificielles qui servent Ă  rĂ©guler les dĂ©bits dans ce rĂ©seau lacustre et fluvial interconnectĂ©. La Commission mixte internationale CMI et son Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent Conseil gĂšrent le dĂ©bit sortant du lac Ontario conformĂ©ment aux ordonnances d’approbation Ă©mises par la CMI. Le dĂ©bit sortant est contrĂŽlĂ© dans des conditions hydrologiques et climatiques trĂšs variables sous l’effet des fluctuations du rĂ©gime de prĂ©cipitations et des variations de tempĂ©rature, qui sont les deux principaux dĂ©terminants des niveaux d’eau dans le rĂ©seau. La gestion du dĂ©bit sortant vise Ă  atteindre les rĂ©sultats escomptĂ©s compte tenu d’un large Ă©ventail d’intĂ©rĂȘts, au Canada et aux États-Unis. lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent ConsidĂ©rĂ© du point de vue de la rĂ©gularisation du dĂ©bit sortant, le rĂ©seau du lac Ontario et du Saint-Laurent s’étend du cours infĂ©rieur de la riviĂšre Niagara, englobe le lac Ontario et va aussi loin que Trois-RiviĂšres QuĂ©bec le long du Saint-Laurent, Ă  quelque 140 km 87 mi en aval de MontrĂ©al figure 4. Le lac Ontario est le plus Ă  l’est et le plus au sud des cinq Grands Lacs figure 5. Toute l’eau provenant des quatre Grands Lacs d’amont pĂ©nĂštre dans le lac Ontario par la riviĂšre Niagara et le canal Welland. Par sa superficie, le lac Ontario est le 12e plan d’eau douce en importance sur Terre 19 011 km2 ou 7 340 mi2, mais il est le plus petit des cinq Grands Lacs. En volume, il se classe au quatriĂšme rang, devant le lac ÉriĂ©. Le lac Ontario mesure 311 km de long et 85 km de large dans sa plus grande largeur. La frontiĂšre canado-amĂ©ricaine le traverse Ă  peu prĂšs son centre, 54 % de ses rives Ă©tant du cĂŽtĂ© canadien ComitĂ© de coordination des donnĂ©es hydrologiques et hydrauliques de base des Grands Lacs, 1977. Les Grands Lacs reprĂ©sentent le plus grand systĂšme d’eau douce au monde. Forts d’une biodiversitĂ© abondante, ils abritent environ 3 500 espĂšces de plantes et d’animaux et fournissent 20 % de l’approvisionnement mondial en eau douce NOAA, Figure 4 Carte du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent Bassin hydrographique des Grands Lacs d’amont Bassin du lac Ontario Bassin du fleuve Saint-Laurent Sous-bassin versant du Saint-Laurent Barrage Moses-Saunders FrontiĂšre provinciale FrontiĂšre internationale Les Grands Lacs, qui sont un territoire traditionnel visĂ© par un traitĂ© signĂ© avec divers peuples autochtones, dont les Anishinaabe, les Haudenosaunee, les Wendat, les MĂ©tis et d’autres, sont depuis toujours un centre rĂ©sidentiel et commercial. Aujourd’hui, environ 8,75 millions de personnes vivent dans les municipalitĂ©s qui bordent le lac Ontario, et des dizaines de milliers de mĂ©nages sont installĂ©s sur les berges du lac ou Ă  proximitĂ©. La plus grande concentration d’amĂ©nagement du littoral se trouve dans la rĂ©gion fortement urbanisĂ©e de la grande rĂ©gion du Golden Horseshoe, qui s’étend des chutes Niagara Ă  l’extrĂ©mitĂ© ouest du lac jusqu’à Toronto, la plus grande ville du Canada. Rochester, dans l’État de New York, compte la plus forte concentration de riverains du cĂŽtĂ© amĂ©ricain figure 4. Le lac Ontario se dĂ©verse dans le fleuve Saint-Laurent qui, par son dĂ©bit, est le 13e plus important fleuve au monde Benke et al., 2005. Le Saint-Laurent s’écoule sur 1 191 km 740 mi avant de se jeter dans l’ocĂ©an Atlantique; les 450 premiers kilomĂštres 280 mi, de la tĂȘte du fleuve, Ă  Cape Vincent New York et Kingston Ontario, jusqu’à Trois-RiviĂšres QuĂ©bec, en aval, sont influencĂ©s par les variations du dĂ©bit sortant du lac Ontario, comme le prĂ©voit le Plan 2014. Le tronçon du fleuve situĂ© tout de suite en amont du barrage hydroĂ©lectrique Moses-Saunders Ă  Cornwall du cĂŽtĂ© ontarien et Ă  Massena du cĂŽtĂ© new yorkais, est connu sous le nom de lac Saint-Laurent; il a Ă©tĂ© formĂ© lors de la mise en service du barrage Moses-Saunders, en 1958. Le lac Saint-Laurent fait office de rĂ©servoir du barrage. Figure 5 Vue en coupe du rĂ©seau des Grands LacsSource IUGLS, 2012 À MontrĂ©al, le fleuve Saint-Laurent est rejoint par son plus grand affluent, la riviĂšre des Outaouais, qui draine un bassin deux fois plus vaste que celui du lac Ontario. Au printemps, Ă  la fonte des neiges, les Ă©normes volumes d’eau emmagasinĂ©s dans le manteau neigeux sont libĂ©rĂ©s et se combinent Ă©ventuellement Ă  la pluie pour donner lieu Ă  de forts dĂ©bits et Ă  des inondations. On parle alors de crue printaniĂšre. Il se produit gĂ©nĂ©ralement deux pointes de crue printaniĂšre distinctes dans la riviĂšre des Outaouais, Ă  environ trois semaines d’intervalle. La premiĂšre est due Ă  des dĂ©bits non rĂ©gulĂ©s des affluents situĂ©s plus au sud. La deuxiĂšme pointe de crue, qui est partiellement rĂ©gulĂ©, rĂ©sulte de la combinaison des dĂ©bits Ă©levĂ©s des affluents du nord et du dĂ©bit du cours supĂ©rieur. Les crues printaniĂšres peuvent avoir une grande incidence sur le niveau et le dĂ©bit du cours infĂ©rieur du Saint-Laurent, mais la CMI n’est pas habilitĂ©e Ă  superviser la rĂ©gularisation du dĂ©bit de la riviĂšre des Outaouais et elle n’intervient donc par dans les l’exploitation des barrages du bassin de ce cours d’eau Quelque 4,7 millions de personnes vivent dans les municipalitĂ©s bordant le Saint-Laurent entre Cape Vincent et Trois-RiviĂšres. La plus grande partie du littoral se trouve au QuĂ©bec, le principal centre urbain Ă©tant MontrĂ©al, la deuxiĂšme ville en importance au Canada. Entre Cape Vincent et MontrĂ©al, le fleuve descend d’environ 69 m 226 pi. Avant les travaux d’amĂ©nagement de la Voie maritime, plusieurs rapides dans cette partie du fleuve le rendaient impraticable pour les grands navires. Toutefois, cette forte dĂ©nivellation prĂ©sentait un intĂ©ressant potentiel sur le plan de la production hydroĂ©lectrique. C’est ainsi qu’aprĂšs des dĂ©cennies de discussions entre reprĂ©sentants du Canada et des États-Unis, en 1952, les deux pays ont demandĂ© Ă  la CMI d’approuver un projet de construction d’un premier barrage hydroĂ©lectrique, conformĂ©ment au TraitĂ© des eaux limitrophes de 1909. Sa construction sur le Saint-Laurent, non loin de Cornwall Ontario et de Massena New York, Ă©tait Ă©galement nĂ©cessaire pour faciliter l’amĂ©nagement futur de la Voie maritime, sur lequel les deux gouvernements allaient s’entendre peu aprĂšs. En octobre 1952, ce vaste projet qui allait durer sept ans Ă©tait approuvĂ© CMI, 1952. Toujours en 1952, alors que le lac Ontario venait de dĂ©border, les deux gouvernements nationaux ont demandĂ© Ă  la CMI de dĂ©terminer si, compte tenu de tous les autres intĂ©rĂȘts en jeu », des mesures pourraient ĂȘtre prises en vue de rĂ©gulariser le niveau du lac Ontario pour le bĂ©nĂ©fice des propriĂ©taires riverains dans le respect de l’ordre de prĂ©sĂ©ance Ă  observer dans l’utilisation des eaux limitrophes comme le prĂ©voit l’article VIII du TraitĂ© des eaux limitrophes de 1909 » CIILO, 1957. Le lac Ontario a atteint son niveau mensuel moyen record historique de 75,76 m 248,6 pi en juin 1952. AprĂšs plusieurs annĂ©es d’étude et avec l’accord des gouvernements, la CMI a approuvĂ© une fourchette de la rĂ©duction du niveau maximal du lac qui allait permettre un abaissement de 0,24 m 0,8 pi, Ă  condition que les apports naturels d’eau ne soient pas supĂ©rieurs aux extrĂȘmes passĂ©s CIILO, 1957. Afin de permettre cette rĂ©duction du niveau du lac Ontario au bĂ©nĂ©fice des propriĂ©taires riverains, il a fallu procĂ©der Ă  d’autres travaux de dragage dans des sections du cours supĂ©rieur du Saint-Laurent de sorte Ă  en augmenter la capacitĂ© d’écoulement tout en permettant le maintien de vitesses sĂ»res pour la navigation. Cette augmentation de la capacitĂ© d’écoulement du chenal allait permettre de rĂ©duire considĂ©rablement » les dommages futurs causĂ©s aux propriĂ©tĂ©s riveraines du lac Ontario, sans tous les Ă©liminer CIILO, 1957, ni empĂȘcher des dommages riverains plus graves advenant que les apports d’eau dans le lac soient nettement plus Ă©levĂ©s que par le passĂ©. Ce projet hydroĂ©lectrique, d’une durĂ©e de 7 ans, prĂ©voyait la construction des barrages Moses-Saunders, Long Sault et Iroquois, la Massena Intake prise d’eau de Massena et 18 km 11,2 mi de digues Macfarlane, 2014. Les travaux d’élargissement du chenal dans le fleuve ont nĂ©cessitĂ© l’enlĂšvement de plus de 53 500 000 mĂštres cubes 70 000 000 verges cubes de matĂ©riaux Bryce, 1982. La construction du projet a permis de produire 1 957 mĂ©gawatts d’hydroĂ©lectricitĂ©, soit suffisamment pour alimenter quelque deux millions de foyers. Le projet, ainsi que les Ă©cluses et le dragage supplĂ©mentaire du chenal de la Voie maritime, ont permis Ă  des navires Ă  fort tirant d’eau d’emprunter le fleuve, ce qui a mis les Grands Lacs Ă  la portĂ©e des cargos transocĂ©aniques. La rĂ©gularisation du dĂ©bit sortant a naturellement dĂ©coulĂ© du projet hydroĂ©lectrique du Saint-Laurent. L’augmentation de la capacitĂ© du chenal dans le cours supĂ©rieur du Saint-Laurent ainsi que des barrages a permis de moduler le dĂ©bit sortant du lac Ontario Ă  la hausse comme Ă  la baisse et d’attĂ©nuer les crues. Visite virtuelle du rĂ©seau du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent en anglais seulement Commission mixte internationale La CMI a Ă©tĂ© créée par le TraitĂ© des eaux limitrophes de 1909 entre le Canada et les États-Unis et elle est maintenant considĂ©rĂ©e comme l’un des plus anciens organismes internationaux au monde. La CMI a pour mission de prĂ©venir ou de rĂ©soudre les diffĂ©rends concernant l’utilisation des eaux des plans et cours d’eau qui chevauchent ou franchissent la frontiĂšre canado-amĂ©ricaine. Il est souvent arrivĂ© que les gouvernements nationaux demandent Ă  la CMI de fixer les critĂšres de construction, d’exploitation et d’entretien d’un barrage ou d’une dĂ©rivation susceptible d’avoir une incidence sur le niveau et le dĂ©bit des eaux Ă  hauteur de la frontiĂšre internationale. La CMI a Ă©tabli des conditions pour encadrer les usages, dĂ©rivations et obstructions des eaux frontaliĂšres et Ă  recommander des mesures de rĂ©partitions des eaux de nombreux plans d’eau qui s’écoulent le long de la frontiĂšre entre les États-Unis et le Canada ou qui la franchissent; trĂšs souvent, la CMI assure la surveillance des dĂ©bits sortants et de l’utilisation des eaux. Dans les Grands Lacs, le dĂ©bit sortant du lac SupĂ©rieur est rĂ©gulĂ© par des barrages sur la riviĂšre St. Marys et le dĂ©bit sortant du lac Ontario est rĂ©gulĂ© par des barrages installĂ©s sur le Saint-Laurent, cela sous la supervision de la CMI. La Commission a d’ailleurs Ă©tabli des conseils pour superviser la rĂ©gularisation Ă  chacun de ces emplacements. La CMI a Ă©galement pour mission de gĂ©rer les glaces, le dĂ©bit et le niveau d’eau dans le Chippawa-Grass Island Pool, sur la riviĂšre Niagara, ainsi que tout ce qui touche Ă  la qualitĂ© de l’eau des Grands Lacs. La Commission est composĂ©e de trois membres de chaque pays qui sont nommĂ©s par leur gouvernement fĂ©dĂ©ral respectif. Elle s’appuie sur un personnel professionnel aux États-Unis et au Canada, qui compte un peu moins d’une quarantaine d’employĂ©s, et sur des organismes gouvernementaux partenaires dans les deux pays. La liste des membres de la CMI est consultable sur le site Web de la CMI. Pour en savoir plus sur la Commission, voir Barrage Moses-Saunders Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent Le Conseil supervise les opĂ©rations du Plan 2014 sur le lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent. Le prĂ©sent rapport a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© Ă  l’intention du Conseil pour l’aider Ă  s’acquitter de sa mission et Ă  respecter ses obligations en vertu de l’ordonnance d’approbation supplĂ©mentaire de 2016 et des directives connexes. Le Conseil est composĂ© de six membres nommĂ©s par la CMI. Chaque gouvernement national y est reprĂ©sentĂ©, tout comme le QuĂ©bec, l’Ontario et l’État de New York. Au nom de la paritĂ©, la CMI dĂ©signe un sixiĂšme membre amĂ©ricain. Toutes les personnes nommĂ©es sont des professionnels spĂ©cialisĂ©s dans les questions liĂ©es Ă  l’eau. Le Conseil est assistĂ© d’un groupe consultatif intĂ©rimaire qui a pour but de veiller Ă  ce que les membres du Conseil bĂ©nĂ©ficient des commentaires d’un vaste groupe de parties prenantes. Ce groupe consultatif est actuellement composĂ© de six personnes, trois des États-Unis et trois du Canada, qui ont siĂ©gĂ© au Conseil mĂȘme jusqu’à la restructuration de dĂ©cembre 2020. Le Conseil supervise l’application rĂ©guliĂšre du Plan 2014, lequel vise Ă  rĂ©pondre automatiquement aux fluctuations d’apports d’eau par une augmentation ou une diminution du dĂ©bit sortant du lac Ontario Ă  hauteur du barrage hydroĂ©lectrique Moses-Saunders ou en pĂ©riode d’entretien de ce barrage ou encore quand il faut corriger davantage le dĂ©bit Ă  hauteur du barrage Long Sault, toujours sur le Saint-Laurent voir la figure 10 de la section Le Conseil rend compte semestriellement Ă  la CMI de ses activitĂ©s et des niveaux d’eau relevĂ©s. Il est par ailleurs appuyĂ© par un certain nombre de sous-comitĂ©s et de membres du personnel dont les rĂŽles et responsabilitĂ©s sont prĂ©sentĂ©s Ă  la figure 6 et, de façon plus dĂ©taillĂ©e, sur le site Web du Conseil. La plupart du temps, le rĂŽle du Conseil consiste Ă  surveiller le dĂ©bit sortant et les niveaux d’eau Ă  mesure qu’ils fluctuent Ă  la hausse ou Ă  la baisse en rĂ©ponse aux apports du lac ÉriĂ© et aux apports d’origine mĂ©tĂ©orologique. Il doit aussi veiller Ă  ce que le dĂ©bit sortant du lac Ontario soit Ă©tabli conformĂ©ment au Plan 2014. Quand les apports d’eau sont tels que le niveau du lac Ontario passe au-dessus ou au-dessous de certains seuils de dĂ©clenchement » Ă©tablis dans la Directive sur les ajustements opĂ©rationnels, les Ă©carts et les conditions extrĂȘmes les ouvrages compensateurs doivent ĂȘtre exploitĂ©s de maniĂšre Ă  apporter tout le soulagement possible en amont et en aval. Le Conseil est autorisĂ© Ă  recourir Ă  son pouvoir discrĂ©tionnaire pour fixer le dĂ©bit comme il se doit dans des conditions extrĂȘmes et Ă  dĂ©vier du Plan afin d’attĂ©nuer l’impact de niveaux d’eau extrĂȘmes. Le Conseil qui Ă©tait en place sous le Plan de rĂ©gularisation antĂ©rieur avait un pouvoir similaire, mais non identique. En cas de dĂ©viation quand les niveaux d’eau sont particuliĂšrement bas, comme ce fut le cas au printemps et au dĂ©but de l’étĂ© 2021, l’ordonnance d’approbation supplĂ©mentaire de 2016 exige que le Conseil accorde la prioritĂ© Ă  la protection des prises d’eau municipales et industrielles, Ă  la navigation commerciale et Ă  la production d’hydroĂ©lectricitĂ©. En cas de dĂ©viation en pĂ©riode de crue extrĂȘme, l’ordonnance de 2016 exige plutĂŽt que le Conseil accorde la prioritĂ© Ă  la protection des propriĂ©tĂ©s riveraines, en tenant compte de celles qui se situent en amont, sur les bords du lac Ontario et du cours supĂ©rieur du Saint-Laurent, au-dessus des barrages, de mĂȘme qu’en aval, le long du cours infĂ©rieur du fleuve. Il est prĂ©vu que le seuil de dĂ©clenchement dit haut » voir la figure 3 soit dĂ©passĂ© 2 % du temps et que le niveau d’eau passe en dessous du seuil dit bas » 10 % du temps. Figure 6 RĂŽles et responsabilitĂ©s du Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent Les mesures prises une fois les seuils de dĂ©clenchement atteints constituent ce qui est qualifiĂ© de dĂ©viations majeures par rapport au Plan. Celles-ci modifient le dĂ©bit de sortie pour tenter d’obtenir les changements de niveau d’eau souhaitĂ©s dans le lac Ontario ou le Saint-Laurent. Le Conseil dispose du pouvoir de dĂ©vier du Plan si le niveau du lac Ontario demeure au-dessus du seuil de crue » ou au-dessous du seuil d’étiage ». Une fois que les niveaux d’eau extrĂȘmes sont corrigĂ©s et qu’il n’est plus nĂ©cessaire d’appliquer de dĂ©viations majeures, le Conseil doit soumettre Ă  la CMI sa stratĂ©gie de retour aux dĂ©bits sortants du Plan 2014. Il doit Ă©galement dĂ©terminer s’il sera avantageux de corriger ensuite le dĂ©bit sortant afin de compenser ou de rĂ©tablir le volume d’eau relĂąchĂ© du lac Ontario au-delĂ  de ce que prĂ©voyait Ă©ventuellement le Plan 2014. En pĂ©riode d’étiage, la mĂȘme rĂšgle s’appliquerait au volume d’eau supplĂ©mentaire » retenu dans le lac Ontario. La CMI dĂ©cide, au cas par cas et selon les recommandations du Conseil, si des dĂ©viations de compensation sont nĂ©cessaires. Cette dĂ©cision est le plus souvent fondĂ©e sur les conditions du moment et les prĂ©visions. Par exemple, Ă  compter d’octobre 2021 et pendant huit semaines, le Conseil a augmentĂ© le dĂ©bit sortant du lac Ontario de 200 m3/s 7 100 pi3/s par rapport Ă  la valeur fixĂ©e dans le Plan 2014 afin de ramener le niveau du lac Ontario Ă  ce qu’il aurait Ă©tĂ© si le dĂ©bit sortant n’avait pas Ă©tĂ© modifiĂ© plus tĂŽt au printemps ou au dĂ©but de l’étĂ© de cette annĂ©e-lĂ  de la fin mai Ă  la mi-juillet et si le Conseil avait plutĂŽt suivi strictement les prescriptions du Plan 2014. Cette mesure a visĂ© Ă  rĂ©duire le niveau du lac Ontario de 4 cm avant la mi-dĂ©cembre 2021 afin de compenser les volumes d’eau qui avaient Ă©tĂ© ajoutĂ©s au lac en raison de la dĂ©viation antĂ©rieure, laquelle avait donnĂ© lieu Ă  un dĂ©passement du seuil de dĂ©clenchement du critĂšre H14. Le Conseil peut Ă©galement prendre des mesures mineures » Ă  court terme destinĂ©es Ă  favoriser un mode d’utilisation ou un intĂ©rĂȘt particulier sans pour autant nuire indĂ»ment aux autres. Par exemple, si les conditions le justifient, le Conseil augmente temporairement le niveau du rĂ©servoir du barrage pendant quelques jours Ă  l’automne afin que les bateaux sur le lac Saint-Laurent puissent ĂȘtre facilement sortis de l’eau avant la saison hivernale. Sous rĂ©serve des exigences de l’ordonnance de 2016, la CMI peut Ă©galement autoriser le Conseil Ă  apporter temporairement des modifications mineures Ă  la rĂ©gularisation du dĂ©bit sortant en vertu dune disposition l’Ordonnance d’approbation supplĂ©mentaire de 2016 appelĂ©e condition J. Ce genre d’autorisation permet au Conseil d’effectuer des modifications temporaires ou des changements mineurs au dĂ©bit sortant du lac Ontario afin de dĂ©terminer les modifications ou changements souhaitables par rapport au Plan de rĂ©gularisation. Le Conseil doit faire rapport Ă  la CMI du rĂ©sultat de ces changements ou modifications temporaires, ainsi que de ses recommandations en la matiĂšre que la Commission peut ensuite accepter ou rejeter. À l’hiver 2019-2020 et 2020-2021, la CMI a autorisĂ© le Conseil, aux termes de la condition J, Ă  vĂ©rifier la viabilitĂ© de dĂ©bits sortants supĂ©rieurs aux limites opĂ©rationnelles hivernales du Plan, Ă  condition que cela n’ait que peu ou pas d’incidence nĂ©gative sur d’autres aspects, comme la formation de glace. Il peut toutefois ĂȘtre difficile d’appliquer des dĂ©viations dans tous les cas de figure Ă  cause de la complexitĂ© du rĂ©seau hydrographique et des incertitudes qu’il soulĂšve. Par exemple, une augmentation du dĂ©bit sortant pour rĂ©duire l’impact des inondations sur les rives du lac Ontario peut augmenter le risque d’inondation dans certaines parties riveraines du Saint-Laurent, en aval des barrages. Par ailleurs, une augmentation du dĂ©bit sortant peut aussi entraĂźner une baisse du niveau d’eau dans d’autres parties du Saint-Laurent, comme le lac Saint-Laurent. À l’inverse, une forte rĂ©duction du dĂ©bit entraĂźne une hausse marquĂ©e et rapide du niveau du lac Saint-Laurent et une baisse correspondante de niveau en aval des barrages voir la figure 27 et l’analyse Ă  la section Le processus de dĂ©viation est donc un exercice d’équilibre lors duquel le Conseil doit tenir compte des rĂ©percussions de ses dĂ©cisions non seulement sur les propriĂ©tĂ©s riveraines, mais aussi sur d’autres modes d’utilisation et intĂ©rĂȘts, comme la navigation commerciale et les Ă©cosystĂšmes du lac et du fleuve. Il doit aussi tenir compte de la nĂ©cessitĂ© de maintenir une couverture de glace stable sur les parties sensibles du fleuve, comme l’indique l’ordonnance d’approbation supplĂ©mentaire de 2016 et la Directive sur les ajustements opĂ©rationnels, les Ă©carts et les conditions extrĂȘmes. Ce compromis dĂ©licat peut entraĂźner des divergences d’opinion entre parties estimant que leur rĂ©gion ou leurs intĂ©rĂȘts ont Ă©tĂ© lĂ©sĂ©s par une dĂ©cision de dĂ©viation. Comme l’expĂ©rience de 2017 et de 2019-2020 l’a clairement dĂ©montrĂ©, aucune stratĂ©gie de dĂ©viation ni aucune autre mesure de rĂ©gularisation ne permettra jamais d’éviter des inondations extrĂȘmes en cas de prĂ©cipitations excessives et imprĂ©visibles, de fonte tardive des neiges ou d’autres inconnues comme un fort dĂ©bit de la riviĂšre des Outaouais au printemps. Voir la section pour plus de dĂ©tails sur les facteurs qui compliquent les dĂ©cisions de dĂ©viation. Pour en savoir plus sur le Conseil ComitĂ© de gestion adaptative des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent Le ComitĂ© de gestion adaptative des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent GAGL a Ă©tĂ© créé par la CMI en janvier 2015. La directive qui le vise prĂ©cise que le ComitĂ© est chargĂ© d’évaluer et d’appuyer les plans de rĂ©gularisation des dĂ©bits sortants du lac Ontario et du lac SupĂ©rieur, ainsi que la gestion du niveau et du dĂ©bit de la riviĂšre Niagara plus prĂ©cisĂ©ment du bassin de l’üle Chippawa-Grass. Le ComitĂ© GAGL rend compte aux conseils responsables de ces opĂ©rations. Le prĂ©sent examen accĂ©lĂ©rĂ© du plan de gestion du lac Ontario est le premier de ce genre Ă  ĂȘtre rĂ©alisĂ© par le ComitĂ© GAGL. Le ComitĂ© GAGL est composĂ© de neuf experts techniques de chaque pays nommĂ©s par la CMI, en plus des secrĂ©taires assurant le soutien administratif. Comme son nom l’indique, le ComitĂ© GAGL a recours Ă  la gestion adaptative – technique qui remplace la surveillance statique par un processus dynamique. Le ComitĂ© utilise la surveillance, la modĂ©lisation et l’analyse des nouvelles donnĂ©es probantes de façon itĂ©rative et continue pour recommander des façons d’amĂ©liorer les plans de rĂ©gularisation des dĂ©bits sortants et pour les adapter aux circonstances changeantes, notamment aux changements climatiques. Le ComitĂ© GAGL a Ă©laborĂ© un document de stratĂ©gie Ă  court et Ă  long terme GAGL, 2020b destinĂ© Ă  guider le processus de gestion adaptative et l’examen accĂ©lĂ©rĂ© du Plan 2014. La stratĂ©gie dĂ©crit les composantes essentielles du processus de gestion adaptative ainsi que les prioritĂ©s pour les phases 1 et 2 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© du Plan 2014. La stratĂ©gie a Ă©tĂ© modifiĂ©e pour tenir compte des commentaires fournis Ă  la CMI dans le rapport du Government Accountability Office amĂ©ricain GAO-20-529, juillet 2020. Pour en savoir plus sur le ComitĂ© GAGL Groupe consultatif public pour la phase 1 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© du Plan 2014 En mai 2020, la CMI a mis sur pied un Groupe consultatif public GCP de 18 membres pour aider le ComitĂ© GAGL durant la phase 1 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© du Plan 2014. Les 18 membres du Groupe, issus de PremiĂšres Nations, d’associations de citoyens, de groupements d’affaires et de loisirs, d’organismes de dĂ©fense de l’environnement et d’entitĂ©s gouvernementales locales, reprĂ©sentent les modes d’utilisation et les intĂ©rĂȘts du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent. Ils ont commencĂ© Ă  tenir des rĂ©unions virtuelles deux fois par mois en juin 2020. Les membres, tous des bĂ©nĂ©voles, ont consacrĂ© beaucoup de temps Ă  assister Ă  une vingtaine de rĂ©unions virtuelles, le plus souvent conjointement avec le ComitĂ© GAGL et le personnel du Conseil, et d’autres fois sĂ©parĂ©ment. Le GCP a Ă©tĂ© chargĂ© de conseiller le ComitĂ© GAGL sur les informations, les outils et les critĂšres utilisĂ©s pour aider le Conseil Ă  prendre des dĂ©cisions de dĂ©viation. Le GCP a apportĂ© de la transparence au processus et veillĂ© Ă  ce que le Conseil dispose des renseignements les plus pertinents possibles pour prendre ses dĂ©cisions, ce que le Government Accountability Office des États-Unis a encouragĂ© dans son rapport de juillet 2020 GAO-20-529, 2020. Le GCP n’a pas eu un accĂšs direct au Conseil, et n’a pas exercĂ© d’influence directe sur les dĂ©cisions de ce dernier, mais ses membres ont fourni des commentaires prĂ©cieux relativement aux impacts des crues sur les secteurs et les intĂ©rĂȘts qu’ils reprĂ©sentent et ont grandement contribuĂ© Ă  l’élaboration de l’outil d’aide Ă  la dĂ©cision OAD. Ce faisant, ils ont acquis une comprĂ©hension et une sensibilitĂ© accrues des enjeux et des expĂ©riences des autres rĂ©gions et des autres intĂ©rĂȘts ainsi que de la complexitĂ© du rĂ©seau hydrographique du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent. Le GCP Ă©tait composĂ© de personnes reprĂ©sentant les parties ou organismes suivants rĂ©sidents de l’üle Ault Ontario; Club nautique de Beaconsfield QuĂ©bec; Boating Ontario Association; CommunautĂ© mĂ©tropolitaine de MontrĂ©al; AssemblĂ©e lĂ©gislative du comtĂ© de Jefferson New York; Conseil des Mohawks d’Akwesasne; Administration portuaire de MontrĂ©al/RUSL; New York Power Authority; gouvernement du comtĂ© de Niagara New York; rĂ©sidents riverains de la rĂ©gion de Rochester New York; Association des pilotes de la Voie maritime du Saint-Laurent; Save our Sodus New York; Save the River/Upper St. Lawrence Riverkeeper; The Nature Conservancy; Conseil touristique international des Mille-Îles; Union des producteurs agricoles; United Shoreline Ontario; UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Trois-RiviĂšres. Voir la section du prĂ©sent rapport pour plus de dĂ©tails et consulter des dĂ©bits sortants du Plan 2014 Dans son ordonnance d’approbation supplĂ©mentaire du 8 dĂ©cembre 2016, Ă©mise Ă  la suite de l’approbation des gouvernements du Canada et des États-Unis, la CMI a adoptĂ© le nouveau plan de rĂ©gularisation pour le lac Ontario et la section adjacente du fleuve Saint-Laurent, connu sous le nom de Plan 2014. Les premiĂšres lĂąchures conformes Ă  l’ordonnance de 2016 et au Plan 2014 ont eu lieu Ă  la fin janvier 2017 en remplacement de ce que prĂ©voyait le plan de rĂ©gularisation prĂ©cĂ©dent plan 1958-D qui Ă©tait en vigueur depuis 1963. Le Plan 2014, conçu pour tenir compte d’un plus large Ă©ventail de conditions hydrologiques que son prĂ©dĂ©cesseur, est l’aboutissement de plus de 16 ans d’études, de consultations publiques et de rĂ©visions CMI, 2014. Fondamentalement, ce plan fixe les volumes d’eau devant ĂȘtre relĂąchĂ©s au niveau du barrage Moses-Saunders et du barrage dĂ©versoir de Long Sault, situĂ© Ă  environ 160 km en aval de la pointe est du lac Ontario. Le Plan 2014 doit normalement permettre de maintenir les niveaux du lac Ontario et du Saint-Laurent dans la fourchette des niveaux d’eau du siĂšcle dernier, et cela la majeure partie du temps. Toutefois, ni ce plan ni aucune autre mesure de gestion du dĂ©bit ne peuvent contrĂŽler les niveaux d’eau et prĂ©venir les graves impacts de prĂ©cipitations excessives, de dĂ©bits entrants Ă©levĂ©s et d’autres facteurs naturels imprĂ©visibles Ă  l’origine de niveaux extrĂȘmes, qu’ils soient hauts ou mĂȘme bas, comme en pĂ©riode de sĂ©cheresse. Le Plan 2014 prescrit normalement le dĂ©bit sortant du lac Ontario de semaine en semaine. Selon ce plan, la quantitĂ© d’eau en provenance du lac est en grande partie rĂ©gie par une courbe mobile d’exploitation fondĂ©e sur la relation hauteur-dĂ©bit antĂ©rieure aux travaux d’amĂ©nagement, si bien que, quand les apports d’eau dans le lac Ontario ou le niveau de ce dernier augmentent, le dĂ©bit augmente et, quand les apports d’eau ou le niveau diminuent, le dĂ©bit diminue Ă©galement. La courbe d’exploitation tient compte du niveau du lac sur le moment ainsi que des apports d’eau rĂ©cents et estimĂ©s Ă  court terme dans le lac Ontario. En gĂ©nĂ©ral, dans des conditions d’apports d’eau semblables Ă  celles d’un passĂ© connu, le Plan permet de maintenir le lac et le fleuve dans la fourchette historique des niveaux saisonniers. Le Plan a Ă©galement Ă©tĂ© conçu pour atteindre certains objectifs socioĂ©conomiques et environnementaux prĂ©cis, comme fournir des conditions favorables aux terres humides riveraines et Ă  la navigation de plaisance, tout en respectant l’ordre de prioritĂ© des utilisations Ă©noncĂ©es dans le traitĂ© et en appuyant d’autres modes d’utilisation et d’autres intĂ©rĂȘts CMI, 20143. Le Plan Ă©nonce une sĂ©rie de limites en fonction desquelles le dĂ©bit sortant du lac est restreint ou augmentĂ© dans certaines conditions afin de tenir compte des modes d’utilisation et des intĂ©rĂȘts particuliers susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©s par le niveau et le dĂ©bit d’eau CMI, 2014 – Annexe B. Ces limites de dĂ©bit ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©es Ă  partir de celles du Plan 1958-D, qui est l’ancien plan de rĂ©gularisation, et de ce qui a Ă©tĂ© appris au fil de dĂ©cennies d’expĂ©rience en matiĂšre de dĂ©viations par rapport Ă  ce Plan. Tableau 2 Niveau du lac Ontario Srigl, 1985Niveau Ă  Pointe-Claire SRIGL 1985 76,0>249,4Les fondations de nombreuses maisons ont Ă©tĂ© submergĂ©es Ă  des niveaux d’eau statiques; les fondations d’un grand nombre de maisons riveraines ont risquĂ© d’ĂȘtre submergĂ©es, et l’on s’attendait Ă  ce que bien des propriĂ©taires signalent l’inondation du premier Ă©tage de structures primaires. Les Ă©difices de la rue Harbour ont Ă©tĂ© inondĂ©es, et la seule route d’accĂšs Ă  la pĂ©ninsule Gosport un secteur rĂ©sidentiel a Ă©tĂ© submergĂ©e. Risque Ă©levĂ© de dommages structuraux causĂ©s par les vagues, mĂȘme lors de petites tempĂȘtes. Les fondations d’environ 250 bĂątiments principaux sont Ă  moins de 76,5 m d’élĂ©vation. Jusqu’à 620 bĂątiments situĂ©s Ă  une Ă©lĂ©vation infĂ©rieure Ă  77 m courent un plus grand risque de subir des impacts en cas de grosses tempĂȘtes. Grave> 75,8 et ≀76,0>248,7 Ă  ≀249,4Les fondations de certaines rĂ©sidences ont Ă©tĂ© submergĂ©es Ă  des niveaux d’eau statiques; de nombreuses structures primaires prĂ©sentent un risque d’inondation au niveau des fondations lors de tempĂȘtes et leur premier Ă©tage pourrait ĂȘtre inondĂ© ou il pourrait ĂȘtre impossible d’utiliser des systĂšmes septiques en de nombreux endroits. Risque gĂ©nĂ©ralisĂ© d’inondations causĂ©es par les tempĂȘtes dans les zones ouvertes du littoral de Brighton. Une centaine de maisons touchĂ©es Ă  ces niveaux en 2017 et 2019 selon la municipalitĂ© – pose nĂ©cessaire de sacs de sable. Majeure> 75,5 et ≀75,8>247,7 Ă  ≀248,7Les fondations de quelques maisons ont Ă©tĂ© submergĂ©es Ă  des niveaux d’eau statiques. Risque Ă©tendu d’inondations des zones basses critiques en cas de tempĂȘte s’abattant sur les secteurs ouverts du littoral de Brighton. Beaucoup de questionnaires font Ă©tat d’inondation des fondations/vides sanitaires, de bĂątiments annexes, de terrasses, de fosses septiques, de puits riverains, de services publics, des accĂšs routiers, et de quais et de pelouses inondations importantes dans ces derniers cas. Risque de prĂ©sence d’eau dans les fondations de certaines maisons - pose nĂ©cessaire de sacs de sable. ModĂ©rĂ©e>75,3 et ≀75,5>247,1 Ă  ≀247,7En certains endroits, immeubles et propriĂ©tĂ©s ont Ă©tĂ© inondĂ©s lors de tempĂȘtes particuliĂšrement extrĂȘmes. Risque Ă©levĂ© d’inondation en cas de tempĂȘte s’abattant sur les zones ouvertes du littoral. En certains endroits, pour 2017 et 2019, les rĂ©ponses au questionnaire du ComitĂ© GAGL font Ă©tat d’inondation des pelouses et d’endommagement des quais/hangars Ă  bateaux riverains et/ou d’une impossibilitĂ© Ă  accĂ©der aux propriĂ©tĂ©s. Quelques maisons riveraines <5 % risquent d’avoir de l’eau Ă  hauteur des fondations lors de tempĂȘtes. Quelques signalements de problĂšmes de fosses septiques dans les rĂ©ponses aux questionnaires du ComitĂ© GAGL pour 2017 et 2019. Peu prĂ©occupante ≀75,3≀247,1Niveau maximal classique en Ă©tĂ© – plus grand risque de tempĂȘtes plus importantes et d’érosion au printemps ou Ă  l’automne. D’aprĂšs les rĂ©ponses au questionnaire du ComitĂ© GAGL les premiers impacts signalĂ©s ont Ă©tĂ© constatĂ©s Ă  partir de 75 m 246 pi d’élĂ©vation. Presque aucune fondation de maison n’a Ă©tĂ© inondĂ©e Ă  des niveaux d’eau statiques; peu ou pas de maisons risquent d’ĂȘtre inondĂ©es lors de tempĂȘtes. Presque aucun signalement de problĂšmes de fosses septiques dans les rĂ©ponses aux questionnaires du ComitĂ© GAGL. Extrait du relevĂ© des extrants pour la zone d’impacts de Brighton OntarioÀ noter qu’il s’agit d’une version prĂ©liminaire qui continuera d’ĂȘtre modifiĂ©e dans le cadre du processus de gestion adaptative Source ComitĂ© GAGL Sur la carte de l’OAD, les zones d’impacts sont codĂ©es en couleur. D’un simple coup d’Ɠil, les membres du Conseil peuvent voir quelles collectivitĂ©s sont susceptibles de subir des impacts majeurs » en fonction du niveau d’eau, et lesquelles peuvent s’attendre Ă  subir des impacts graves ». Ils peuvent voir l’incidence sur le degrĂ© d’impact d’une stratĂ©gie de dĂ©viation qui commence ou prend fin, ou l’évolution dans le temps. Le Conseil peut examiner de plus prĂšs toutes les collectivitĂ©s qu’il choisit pour voir en dĂ©tail quels impacts elles subiraient. L’outil permet au Conseil de juger de la durĂ©e des inondations en divers endroits, y compris dans les zones agricoles. L’OAD offre Ă©galement une description textuelle, fondĂ©e sur les donnĂ©es recueillies au sujet des crues de 2017 et de 2019, du type d’impacts prĂ©vus Ă  un site donnĂ© pour chaque zone d’impacts. Les rĂ©cits couvrent non seulement les bĂątiments riverains, mais aussi les marinas locales, les parcs, les rĂ©seaux d’aqueducs et d’égouts et les infrastructures municipales. De mĂȘme, des zones d’impacts ont Ă©tĂ© créées pour un douziĂšme emplacement, le lac Saint-Laurent, qui est unique sur le plan hydrologique par rapport au reste du rĂ©seau parce qu’il fait office de bassin de retenue au barrage Moses-Saunders. Le niveau du lac Saint-Laurent baisse rapidement quand le dĂ©bit sortant au barrage est augmentĂ© et, inversement, quand le dĂ©bit diminue, le niveau augmente. Le niveau d’eau du lac Saint-Laurent a des impacts sur la production d’hydroĂ©lectricitĂ©, la navigation commerciale, la navigation de plaisance, l’écosystĂšme local et les rĂ©seaux hydrographiques, et ces Ă©lĂ©ments sont inclus dans les zones d’impacts du lac Saint-Laurent. Afin de fournir des renseignements supplĂ©mentaires sur chaque collectivitĂ© oĂč des zones d’impacts ont Ă©tĂ© créées, le ComitĂ© GAGL a Ă©laborĂ© un prototype de carte interactive, ou carte de rĂ©cit. Dans ce contexte, une carte de rĂ©cit est une aide visuelle construite sur un cadre ArcGIS; il s’agit d’une technique que la CMI a utilisĂ©e dans d’autres bassins hydrographiques pour fournir des renseignements facilement accessibles. La carte de rĂ©cit de Brighton prĂ©sente les donnĂ©es sur les bĂątiments inondĂ©s du littoral, mais elle comprend de nombreux autres Ă©lĂ©ments, dont une description dĂ©taillĂ©e et des photographies de la collectivitĂ© lors d’épisodes de crue passĂ©s ainsi que l’emplacement des ressources locales comme les quais, les parcs et les rĂ©seaux d’adduction d’eau et d’eaux usĂ©es. Le ComitĂ© GAGL a exploitĂ© les donnĂ©es du recensement pour fournir des renseignements sur la population, comme l’ñge et le revenu, qui tĂ©moignent de la capacitĂ© de chaque collectivitĂ© Ă  faire face Ă  des crues extrĂȘmes, en se fondant sur les recommandations du GCP. Le ComitĂ© GAGL travaille sur au moins deux autres cartes de rĂ©cit qui devraient ĂȘtre prĂȘtes sous peu, une pour une collectivitĂ© au QuĂ©bec et une autre pour une collectivitĂ© dans l’État de New York. L’objectif est d’élaborer Ă©ventuellement des cartes de rĂ©cit pour chaque emplacement mis en Ă©vidence par une zone d’impacts si le Conseil juge qu’elles seraient utiles. Le ComitĂ© GAGL a commencĂ© Ă  rencontrer les reprĂ©sentants des collectivitĂ©s pour discuter des donnĂ©es existantes et pour les valider. Il continuera son action dans ce sens. Il est possible que certaines zones d’impacts ou que les donnĂ©es sous-jacentes seront modifiĂ©es au fil du temps dans le cadre d’un processus de gestion adaptative. Le ComitĂ© GAGL prĂ©voit Ă©galement d’ajouter des zones d’impacts axĂ©es sur les collectivitĂ©s autochtones et sur certains aspects des Ă©cosystĂšmes du lac Ontario et du Saint-Laurent. Le recensement de ces zones d’impacts est donc un travail en cours, mais le ComitĂ© GAGL est convaincu que ces premiĂšres itĂ©rations constituent un bon point de dĂ©part pour dĂ©finir la sensibilitĂ© aux niveaux d’eau. Aperçu Davantage de donnĂ©es seront nĂ©cessaires pour amĂ©liorer et affiner l’OAD. et visualisation des donnĂ©es dans l’Outil d’aide Ă  la dĂ©cision L’OAD offre aux membres du Conseil un ensemble de donnĂ©es riches qui apportent de nombreux points sur les mesure dĂ©crites ci-dessus. Les donnĂ©es sont prĂ©sentĂ©es sous forme graphique afin de pouvoir ĂȘtre saisies rapidement. Certains graphiques figure 43 permettent au Conseil de comparer le rendement des stratĂ©gies de dĂ©viation pour des sĂ©quences d’apports d’eau prĂ©cises au cours d’une annĂ©e donnĂ©e. Dans la figure, les conditions observĂ©es sont indiquĂ©es en noir. Le niveau d’eau prĂ©vu sans dĂ©viation est indiquĂ© en blanc, tandis que les stratĂ©gies de dĂ©viation 1 et 2 sont, respectivement indiquĂ©es par des tirets et par une courbe de couleur marron. Dans tous les cas, les niveaux d’eau seraient suffisamment Ă©levĂ©s pour entrer donner lieu Ă  des impacts graves » compte tenu de la sĂ©quence d’apports d’eau choisie. La stratĂ©gie de dĂ©viation 1 serait trĂšs semblable aux conditions de base pour les niveaux du lac Ontario, tandis que la stratĂ©gie de dĂ©viation 2 augmente lĂ©gĂšrement la rapiditĂ© Ă  laquelle le niveau du lac diminue. Figure 43 Illustration graphique comparant les prĂ©visions. Pour une seule sĂ©quence d’apports d’eau Ă  partir de diffĂ©rentes stratĂ©gies de dĂ©viation et pour certaines zones d’impacts. Faible ModĂ©rĂ© Majeur Grave ExtrĂȘme ObservĂ© PrĂ©projet StratĂ©gie de dĂ©viation 1 StratĂ©gie de dĂ©viation 2 Conditions de base L’OAD prĂ©sente Ă©galement l’impact des dĂ©viations envisagĂ©es sur les navires commerciaux dans le Saint-Laurent. Pour le moment, les extrants sont exprimĂ©s Ă  la fois en tonnage de marchandises dont la livraison est retardĂ©e ou perturbĂ©e, et en pertes financiĂšres en vertu de scĂ©narios de dĂ©viation qui forcent l’arrĂȘt de la navigation commerciale. Cette mesure s’appuie sur l’étude de l’Institute for Water Resources qui estime le tonnage de marchandises retardĂ©es et les coĂ»ts financiers dĂ©coulant d’un arrĂȘt de la navigation. Les membres du Conseil n’avaient jamais eu accĂšs Ă  ces documents auparavant. Il s’agit actuellement du seul indicateur de l’OAD permettant d’estimer les impacts en dollars, ce qui rend difficile la comparaison de ces valeurs avec d’autres indicateurs comme le nombre d’immeubles inondĂ©s. Toutefois, les donnĂ©es Ă©conomiques permettent au Conseil de contextualiser les impacts d’une interruption de la navigation commerciale sur une rĂ©gion et de faire un examen objectif des coĂ»ts Ă  partir duquel vĂ©rifier toute information concernant les impacts qu’il reçoit directement du secteur de la navigation commerciale. À l’avenir, le ComitĂ© GAGL cherchera Ă  intĂ©grer les donnĂ©es Ă©conomiques d’autres secteurs Ă©galement. Exemples illustratifs de l’outil d’aide Ă  la dĂ©cision Estimation du nombre de bĂątiments dans l’ensemble du rĂ©seau qui pourraient ĂȘtre touchĂ©s dans des conditions de vent calme et dans des conditions transitoires Nombre de jours pendant lesquels le niveau d’eau Ă  chacun des 12 emplacements donnera lieu Ă  impacts majeurs, graves ou extrĂȘmes Niveau le plus Ă©levĂ© que l’eau pourrait atteindre aprĂšs certaines dĂ©viations et conditions d’apports d’eau ou sĂ©ries de changements de niveau d’eau dans les six prochains mois Nombre de bĂątiments Ă  chacun des 12 emplacements qui seraient inondĂ©s lors d’une crue Aperçu L’OAD, produit des recherches du ComitĂ© GAGL, rĂ©pond au besoin d’informations supplĂ©mentaires du Conseil. affichĂ©s dans l’outil d’aide Ă  la dĂ©cision Il est rare qu’une dĂ©cision permette d’amĂ©liorer les rĂ©sultats pour chaque intĂ©rĂȘt de chaque catĂ©gorie. En cas de dĂ©cision de dĂ©viation produisant une combinaison de rĂ©sultats — certains meilleurs et d’autres pires que ceux qu’aurait donnĂ© l’application du Plan 2014 — , le Conseil doit Ă©valuer le bien-fondĂ© de sa dĂ©cision. C’est l’un des aspects les plus difficiles et parfois, le plus controversĂ© de son travail. L’OAD contribuera Ă  la prise de dĂ©cisions en matiĂšre de compromis. Une section de l’outil donne une comparaison directe des diffĂ©rents impacts sur les modes d’utilisation et les intĂ©rĂȘts qui interviennent le plus souvent dans l’équilibre entre les rĂ©percussions positives et les rĂ©percussions nĂ©gatives d’une dĂ©viation proposĂ©e. Les propriĂ©tĂ©s sur les rives du lac Ontario ainsi que des cours supĂ©rieur et infĂ©rieur du Saint-Laurent figure 44 et figure 45 en sont un excellent exemple. Comme nous l’avons vu, un abaissement du niveau d’eau qui pourrait attĂ©nuer les inondations en bordure du lac Ontario peut aggraver les conditions pour les deux zones riveraines du fleuve Saint-Laurent. Figure 44 Illustration des compromis Ă  rĂ©aliser entre les zones d’impacts des collectivitĂ©s en fonction du nombre de jours prĂ©vus Ă  un niveau d’eau Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  celui de la principale catĂ©gorie de niveau d’eau et selon le 80e centile des scĂ©narios de prĂ©vision Conditions de base StratĂ©gie de dĂ©viation 1 StratĂ©gie de dĂ©viation 2 Figure 45 Illustration du nombre de bĂątiments touchĂ©s en amont et en avalInclut une prĂ©vision du nombre de constructions touchĂ©es et la variation du pourcentage connexe du nombre prĂ©vu de bĂątiments inondĂ©s, comme cela pourrait ĂȘtre illustrĂ© dans l’OAD selon diffĂ©rents scĂ©narios de dĂ©bit sortant dans diffĂ©rentes parties du rĂ©seau Conditions de base StratĂ©gie de dĂ©viation 1 StratĂ©gie de dĂ©viation 2 PrĂ©projet Partant du nombre de bĂątiments inondĂ©s, l’outil montre l’impact que pourrait avoir une dĂ©viation proposĂ©e sur les propriĂ©tĂ©s riveraines en regroupant les donnĂ©es pour les rĂ©gions riveraines du lac Ontario et des cours supĂ©rieur et infĂ©rieur du Saint-Laurent. L’outil donne aussi un instantanĂ© des impacts par secteur et par bĂątiment inondĂ© sur les berges du lac Ontario et du Saint-Laurent, ainsi que du tonnage de marchandises commerciales retardĂ©es. À plusieurs Ă©gards, l’outil met en Ă©vidence le choix auquel le Conseil fait face quand il envisage de dĂ©vier de la limite F inondation Comment rĂ©partir Ă©quitablement l’impact des crues entre les zones riveraines en amont et en aval. Il informe Ă©galement les dĂ©cisions relatives Ă  la limite L transport maritime qui peuvent avoir une incidence sur l’industrie de la navigation commerciale, et il vise Ă  aider Ă  la prise de dĂ©cisions en lien avec la limite I formation de glace en mettant l’accent sur les impacts Ă©cosystĂ©miques dans le lac Saint-Laurent. L’OAD fournit au Conseil des donnĂ©es amĂ©liorĂ©es pour l’aider Ă  comprendre les compromis qui pourraient s’imposer sur le plan des risques Ă  cause des dĂ©viations proposĂ©es. Il est appelĂ© Ă  se demander si une dĂ©viation pourrait ĂȘtre utile maintenant, mais causer des problĂšmes plus tard. Dans l’affirmative, Ă  quel point ces problĂšmes pourraient-ils ĂȘtre graves? OĂč les impacts serontils ressentis le plus longtemps et oĂč serontils de courte durĂ©e? Est-ce qu’un grand nombre de personnes dans une partie du rĂ©seau profitera un peu des dĂ©viations tandis qu’un nombre beaucoup plus faible en souffrira beaucoup ailleurs? Y a-t-il un risque que les avantages d’une dĂ©cision de rĂ©gularisation soient annulĂ©s par d’autres facteurs, comme des vents et des vagues violents ou un changement brusque des conditions mĂ©tĂ©orologiques? Les donnĂ©es et l’information ne seront jamais parfaites, mais l’outil permet au Conseil de mieux comparer entre eux les impacts des diffĂ©rentes stratĂ©gies de dĂ©viation dans l’ensemble du rĂ©seau et d’obtenir des rĂ©ponses Ă  ces questions et Ă  d’autres. Cela n’est possible que si le Conseil a confiance dans l’information et les donnĂ©es prĂ©sentĂ©es. Il est donc impĂ©ratif que l’outil soit continuellement mis Ă  jour et vĂ©rifiĂ© et qu’il soit maintenu Ă  jour par un personnel de soutien spĂ©cialisĂ© auquel le Conseil fait confiance. Aperçu L’OAD aide le Conseil Ă  mieux comprendre les compromis et Ă  comparer les stratĂ©gies de dĂ©viation entre elles. Il nĂ©cessitera un suivi et des amĂ©liorations continues pour demeurer pertinent pour le Conseil. d’aide Ă  la dĂ©cision face au risque et Ă  l’incertitude Les dĂ©cisions que le Conseil doit prendre relativement aux dĂ©viations sont caractĂ©risĂ©es par le risque et l’incertitude. Le risque est un indicateur de la probabilitĂ© et des consĂ©quences d’évĂ©nements futurs incertains. Il reprĂ©sente la possibilitĂ© d’un rĂ©sultat indĂ©sirable Yoe, 2017. Comme l’illustre la figure 46, le risque est un indicateur de la gravitĂ© de l’impact et de la probabilitĂ© qu’il se produise. Figure 46 Évaluation de l’exposition au risque. Risque = gravitĂ© des impacts multipliĂ©e par la probabilitĂ© d’occurrenceModifiĂ© en fonction du graphique original de utilisĂ© avec permission, © Mark Warner, Dans des conditions extrĂȘmes, quand le Conseil a le pouvoir de dĂ©vier du Plan 2014, il doit dĂ©cider, en temps rĂ©el et pendant que divers intĂ©rĂȘts et diverses rĂ©gions subissent des impacts, s’il y a lieu ou non de dĂ©vier des limites du Plan. Le Conseil comprend que ces dĂ©cisions pourraient avoir des impacts sur d’autres intĂ©rĂȘts et rĂ©gions. Ce ne sont pas des dĂ©cisions faciles, surtout face Ă  un degrĂ© Ă©levĂ© d’incertitude quant aux conditions futures et aux rĂ©sultats rĂ©els d’une dĂ©cision de dĂ©viation. Par exemple, en 2017, Ă  mesure que le niveau de l’eau augmentait — comme nous l’avons vu —, le Conseil disposait de peu d’informations sur les rĂ©sultats qu’il obtiendrait si la limite F Ă©tait dĂ©passĂ©e dans le cours infĂ©rieur du fleuve. D’un autre cĂŽtĂ©, le Conseil n’a pas Ă©tĂ© en mesure d’évaluer le risque supplĂ©mentaire que les tempĂȘtes pourraient avoir sur les propriĂ©tĂ©s riveraines du lac Ontario quand les niveaux d’eau Ă©taient si hauts. Figure 47 Effets de l’incertitude sur les impacts et la probabilitĂ© des rĂ©sultatsModifiĂ© en fonction du graphique original de utilisĂ© avec permission, © Mark Warner, Le ComitĂ© GAGL a tentĂ© d’aider le Conseil Ă  mieux comprendre le risque ou la probabilitĂ© qu’un mauvais rĂ©sultat dĂ©coule d’une dĂ©cision de dĂ©viation. Le ComitĂ© a Ă©galement tentĂ© de rĂ©duire l’incertitude entourant les rĂ©sultats attendus et la probabilitĂ© d’occurrence. Cela n’a pas Ă©tĂ© facile Ă©tant donnĂ© la grandeur du bassin, la difficultĂ© de recueillir des renseignements dans des conditions extrĂȘmes et le niveau de dĂ©tail requis pour Ă©clairer une dĂ©cision de dĂ©viation dont le rĂ©sultat est mesurĂ© en centimĂštres et en pouces, et non en pieds et en mĂštres. Toutefois, le ComitĂ© GAGL a rĂ©alisĂ© des progrĂšs considĂ©rables dans l’identification des impacts en amont sur le lac Ontario, sur le cours supĂ©rieur du Saint-Laurent, y compris dans le lac Saint-Laurent, et en aval sur le cours infĂ©rieur du Saint-Laurent. L’OAD permet au Conseil d’explorer les diffĂ©rences entre les divers rĂ©sultats des stratĂ©gies de dĂ©viation dans ces rĂ©gions gĂ©ographiques. Le ComitĂ© GAGL a Ă©galement caractĂ©risĂ© les impacts pour un certain nombre d’intĂ©rĂȘts, de sorte que le Conseil peut mieux comprendre qui est touchĂ© par les extrĂȘmes, la gravitĂ© de ces impacts et si sa stratĂ©gie de dĂ©viation peut amĂ©liorer les conditions. Cela peut aider le Conseil Ă  Ă©valuer le risque de prendre ou de ne pas prendre de mesures, et le risque de transfĂ©rer les impacts d’un intĂ©rĂȘt ou d’une rĂ©gion Ă  l’autre. L’incertitude relative aux conditions prĂ©vues sera toujours un problĂšme pour le Conseil, mais le ComitĂ© GAGL continue de chercher les meilleures donnĂ©es scientifiques et il travaillera avec ses partenaires pour trouver des moyens d’amĂ©liorer les prĂ©visions Ă  moyen et Ă  long terme. Les changements climatiques ajoutent encore plus d’incertitude. Le rĂ©cent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat GIEC signale que des changements rapides et gĂ©nĂ©ralisĂ©s se sont produits dans l’atmosphĂšre, les ocĂ©ans, les rĂ©gions glaciaires et arctiques et la biosphĂšre, que l’ampleur de ces changements est sans prĂ©cĂ©dent et qu’ils concernent dĂ©jĂ  de nombreux phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques et climatiques extrĂȘmes GIEC, 2021. Les Grands Lacs ont toujours Ă©tĂ© et continueront d’ĂȘtre un systĂšme dynamique dont le comportement ne pourra qu’ĂȘtre exacerbĂ© par les changements climatiques. Comme prĂ©vu, le ComitĂ© GAGL intĂ©grera une Ă©valuation des changements climatiques dans son analyse de la phase 2. Entre-temps, il a Ă©laborĂ© des scĂ©narios plus extrĂȘmes dont le Conseil doit tenir compte dans ses Ă©valuations du risque liĂ© aux apports d’eau futurs ComitĂ© GAGL, 2021b. Le Conseil peut ainsi Ă©valuer le risque dans diverses conditions futures afin de rĂ©duire au minimum le risque de surprises. De plus, le ComitĂ© GAGL a essayĂ©, avec l’OAD, d’isoler le risque supplĂ©mentaire que prĂ©sentent des facteurs de complication comme le vent, les vagues, les ondes de tempĂȘte et les apports des affluents. Les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s Ă  la fois en termes d’eau calme la partie sur laquelle le Conseil peut exercer une influence, mais aussi en termes de probabilitĂ© d’évĂ©nements pluvieux majeurs et de l’incidence que cela peut avoir ou non sur une dĂ©cision de dĂ©viation. Il s’agit d’une exigence permanente, car les conditions, les intĂ©rĂȘts et la science changent constamment. Le ComitĂ© GAGL continuera de dĂ©terminer les principaux secteurs de risque qui entourent les dĂ©cisions relatives aux dĂ©viations et les incertitudes qui peuvent avoir une incidence sur ce risque. Le ComitĂ© GAGL cherchera Ă©galement des occasions de rĂ©duire cette incertitude grĂące Ă  une surveillance, Ă  une Ă©valuation et Ă  une vĂ©rification accrues, et il dĂ©terminera quelles incertitudes demeureront non rĂ©solues dans un avenir prĂ©visible. Il continuera de travailler sur la façon dont le risque et l’incertitude sont affichĂ©s par l’OAD et sur les domaines de recherche axĂ©s sur la rĂ©duction de l’incertitude qui devront ĂȘtre poursuivis lors de la phase 2 et au-delĂ . Le risque et l’incertitude sont des composantes fondamentales du mĂ©canisme de gestion adaptative continue. Il faut en tenir compte pour que les dĂ©cisions puissent ĂȘtre ajustĂ©es au fur et Ă  mesure que l’on en apprend davantage ou que les conditions changent. Le Conseil ne prendra jamais aucune dĂ©cision sans un certain degrĂ© de risque et d’incertitude. La gestion adaptative peut permettre de cerner les risques et de rĂ©duire le plus possible le niveau d’incertitude grĂące Ă  la surveillance, Ă  la modĂ©lisation et Ă  la vĂ©rification continues. Elle permet aussi de prĂ©senter cette information au Conseil pour l’éclairer dans sa prise de dĂ©cisions en matiĂšre de dĂ©viation. Aperçu Pour le Conseil, le risque et l’incertitude entourent ses prises de dĂ©cisions relatives aux dĂ©viations. Le ComitĂ© GAGL peut aider en cherchant Ă  rĂ©duire l’incertitude dans la mesure du possible. C’est lĂ  une exigence permanente de la gestion adaptative. 6Contribution du Groupe consultatif public du Groupe consultatif public Les 18 membres bĂ©nĂ©voles donc non rĂ©munĂ©rĂ©s du Groupe consultatif public GCP — nommĂ©s par la CMI pour promouvoir la participation du public et la transparence — se sont rĂ©unis de façon suivie entre juin 2020 et octobre 2021. Le GCP a Ă©tĂ© créé afin que les reprĂ©sentants de groupes directement touchĂ©s par les dĂ©viations dĂ©cidĂ©es par le Conseil puissent prĂ©senter leurs points de vue sur les impacts des niveaux d’eau extrĂȘmes au ComitĂ© de gestion adaptative GAGL des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. Le ComitĂ© GAGL et le GCP ont ainsi travaillĂ© ensemble pour comprendre et Ă©valuer les donnĂ©es relatives aux impacts sur le rĂ©seau hydrographique, ce qui a contribuĂ© Ă  bĂątir la confiance envers la CMI. Il Ă©tait Ă©galement escomptĂ© que les membres des GCP communiqueraient leurs points de vue Ă  leurs commettants, Ă  leurs collĂšgues et Ă  leurs voisins, un objectif qu’ils ont atteint de leur mieux. Le groupe consultatif s’est vu confiĂ© le rĂŽle de fournir des commentaires sur la façon d’évaluer les impacts des niveaux extrĂȘmes et d’aider le ComitĂ© GAGL Ă  examiner les critĂšres dĂ©cisionnels du Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent le Conseil sur les dĂ©viations Ă  appliquer. Le GCP devait Ă©galement aider Ă  formuler un moyen de prĂ©senter cette information au Conseil et Ă  trouver des façons de communiquer avec leurs mandants au sujet de ce qui est fait pour mieux Ă©clairer les dĂ©cisions de dĂ©viation. Bon nombre des sĂ©ances du GCP en 2020 ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă  la mĂ©canique de la rĂ©gularisation du dĂ©bit sortant du lac Ontario, ce qui a Ă©tĂ© l’occasion pour les reprĂ©sentants du ComitĂ© GAGL d’expliquer comment et pourquoi les dĂ©cisions sont prises. Pour les membres du GCP, ce fut l’occasion de prĂ©senter leurs prioritĂ©s et leurs intĂ©rĂȘts et d’exprimer leurs prĂ©occupations au sujet des rĂ©percussions de ces dĂ©cisions. GrĂące Ă  ces Ă©changes intensifs, le groupe consultatif dans son entier a acquis une bien meilleure comprĂ©hension des difficultĂ©s liĂ©es Ă  la gestion de ce rĂ©seau complexe, ce qui implique de tenir compte des diffĂ©rences de coĂ»ts, d’impacts subis, de protections nĂ©cessaires et d’avantages entre les rĂ©gions gĂ©ographiques et les intĂ©rĂȘts, ainsi que d’un ensemble de compromis dĂ©licats dans le cadre d’une approche de gestion axĂ©e sur le risque qui est techniquement trĂšs exigeante, pleine d’incertitudes et difficile Ă  communiquer aux parties prenantes. Le GCP a terminĂ© son travail de 2020 en dĂ©crivant ce qu’il avait appris et en cernant d’autres enjeux clĂ©s concernant la rĂ©silience et les interventions d’urgence, enjeux qui ne relĂšvent pas du mandat de la CMI, mais qui sont jugĂ©s essentiels Ă  la gestion des inondations. Le GCP a Ă©galement demandĂ© plus de clartĂ© et de transparence en ce qui concerne la gouvernance de la CMI. du Groupe consultatif public sur l’outil d’aide Ă  la dĂ©cision En 2021, le Groupe consultatif a consacrĂ© une grande partie de son temps Ă  l’Outil d’aide Ă  la dĂ©cision OAD. Il a aidĂ© le ComitĂ© GAGL Ă  fixer les principaux objectifs Ă©tablis pour cet outil, notamment en veillant Ă  ce que tous les modes d’utilisation et tous les intĂ©rĂȘts soient pris en compte et Ă  ce que l’analyse des impacts soit multidimensionnelle et fondĂ©e sur des donnĂ©es probantes. Le GCP a reconnu que les compromis devraient ĂȘtre fondĂ©s sur la surveillance et sur les rĂ©sultats du modĂšle, mais que la prĂ©sentation de ces compromis ne rendrait pas toujours la dĂ©cision plus claire pour les membres du Conseil, surtout quand les facteurs de nature Ă  contrer les impacts ne pointent pas dans une direction claire. Toutefois, le GCP a gĂ©nĂ©ralement conclu que, grĂące Ă  l’OAD, les enjeux et les prĂ©occupations de chacun des intĂ©rĂȘts et des rĂ©gions sont reconnus et Ă©valuĂ©s. Il est convenu que l’OAD doit ĂȘtre souple, en ce sens qu’il doit pouvoir ĂȘtre mis Ă  jour facilement, sous la forme d’une intĂ©gration de nouvelles donnĂ©es et stratĂ©gies. Il doit aussi permettre l’inclusion d’un large Ă©ventail de scĂ©narios d’apports d’eau plausibles allant de faibles Ă  Ă©levĂ©s. Les risques associĂ©s Ă  une dĂ©cision de dĂ©viation quelconque devraient ĂȘtre tout aussi Ă©vidents. Le GCP a Ă©galement formulĂ© des suggestions sur la crĂ©ation de zones d’impacts et l’élaboration des descriptions des impacts dans chaque zone. Il a fait de nombreuses suggestions visant Ă  faire en sorte que les rĂ©sultats de l’outil soient plus conviviaux, complets et transparents. Le GCP a discutĂ© de ces questions avec le ComitĂ© GAGL et d’autres. AprĂšs des Ă©changes suivis sur la question, certains membres du GCP en sont venus Ă  estimer qu’il n’est pas possible de savoir si des dĂ©cisions de dĂ©viation permettent de parvenir Ă  un Ă©quilibre entre les intĂ©rĂȘts et les rĂ©gions. Cela est notamment dĂ» Ă  la nature complexe du rĂ©seau du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent, Ă  l’incertitude inhĂ©rente aux prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques, Ă  la façon dont les impacts se traduisent en coĂ»ts assumĂ©s par les divers intĂ©rĂȘts comme le secteur de la navigation commerciale qui reprĂ©sente une imposante chaĂźne d’approvisionnement, par rapport aux propriĂ©taires privĂ©s et par rapport Ă  la rĂ©action des Ă©cosystĂšmes, et les limites inhĂ©rentes Ă  la rĂ©gularisation de l’eau par rapport Ă  des phĂ©nomĂšnes naturels comme les conditions extrĂȘmes d’humiditĂ© et de sĂ©cheresse. Pendant que le ComitĂ© GAGL travaillait sur l’outil, les membres du GCP ont fait pression sur le ComitĂ© GAGL pour qu’il n’alimente pas seulement l’outil Ă  coups d’indicateurs numĂ©riques, mais qu’il intĂšgre aussi ce qui correspond, selon son rapport, Ă  une vision plus nuancĂ©e et plus axĂ©e sur les personnes dans la façon dont les diffĂ©rentes dĂ©cisions de dĂ©viation peuvent influer sur diverses parties du rĂ©seau. Selon les membres du GCP, les indicateurs des niveaux d’inondation des bĂątiments ne sont pas reprĂ©sentatifs de l’ensemble des impacts riverains. Ils ont donc souhaitĂ© que l’on tienne compte de la perturbation de la vie et des moyens de subsistance des rĂ©sidents, ainsi que des indicateurs locaux et systĂ©miques. Le GCP a soulignĂ© que l’OAD devrait inclure les impacts sur les infrastructures locales routes, quais, rĂ©seaux d’égout, parcs et Ă©lĂ©ments du genre et qu’il fallait trouver une façon d’utiliser l’OAD pour communiquer les impacts plus subtils, mais sensibles des crues extrĂȘmes sur les riverains sous la forme d’une perturbation de la vie quotidienne ou d’un stress physique et Ă©motionnel, ce que les membres du GCP ont jugĂ© difficile Ă  mesurer. Les membres des GCP ont fait valoir que le public ferait davantage confiance aux dĂ©cisions du Conseil s’il savait que les prĂ©occupations et les rĂ©percussions locales sont intĂ©grĂ©es Ă  l’outil. Pour montrer comment cela pourrait se faire, le ComitĂ© GAGL a créé un prototype de carte rĂ©cit pour un quartier riverain de la municipalitĂ© de Brighton Ontario, comme nous l’avons vu Ă  la section Le prototype de carte de Brighton a Ă©tĂ© bien accueilli par le GCP. du processus de consultation-sensibilisation du public lors de la Phase 1 par le Groupe consultatif public En 2021, le GCP a consacrĂ© la majeure partie de son temps Ă  l’examen de l’OAD, mais il a Ă©galement Ă©tĂ© invitĂ© Ă  commenter les leçons apprises et Ă  faire part de ses rĂ©flexions sur le processus de consultation-sensibilisation du public Ă  plus long terme. D’un autre cĂŽtĂ©, le GCP a rencontrĂ© certaines difficultĂ©s, surtout en ce qui a trait au temps nĂ©cessaire pour participer pleinement au processus et Ă  l’énormitĂ© du dĂ©fi que reprĂ©sentait la comprĂ©hension des systĂšmes naturels et humains complexes du bassin versant. Au cours de ces discussions, le GCP a relevĂ© les avantages ayant dĂ©coulĂ© du processus Celui-ci a Ă©tĂ© l’occasion d’échanger des renseignements et d’informer d’autres membres du GCP ainsi que des membres du ComitĂ© GAGL. Les membres du GCP ont pu parler de leurs propres expĂ©riences relatives au lac Ontario et au Saint-Laurent ainsi que de leurs propres difficultĂ©s Ă  composer avec des niveaux d’eau extrĂȘmement Ă©levĂ©s. Ils ont indiquĂ© qu’ils Ă©taient prĂȘts Ă  faire plus que des prĂ©sentations d’information structurĂ©es. Les membres du GCP ont Ă©tabli de bonnes relations avec les autres, surtout au sein d’un groupe diversifiĂ©, et ont rĂ©glĂ© leurs diffĂ©rends dans un climat de respect mutuel, mĂȘme s’ils n’ont pas Ă©tĂ© en mesure de se rencontrer en personne en raison de la pandĂ©mie de COVID-19. Le processus a permis de renforcer la confiance grĂące Ă  des Ă©changes ouverts le personnel du Conseil a tenu les membres du GCP informĂ©s des conditions actuelles et des stratĂ©gies de dĂ©viation du Conseil. Le ComitĂ© consultatif a contribuĂ© Ă  façonner le travail de consultation-sensibilisation du public par le ComitĂ© GAGL ou par le Conseil sous la forme de conseils sur les questionnaires et sur la conception des rĂ©unions publiques. D’un autre cĂŽtĂ©, le GCP a rencontrĂ© certaines difficultĂ©s, surtout en ce qui a trait au temps nĂ©cessaire pour participer pleinement au processus et Ă  l’énormitĂ© du dĂ©fi que reprĂ©sentait la comprĂ©hension des systĂšmes naturels et humains complexes du bassin versant. Les membres ont Ă©galement eu de la difficultĂ© Ă  assumer la fonction de communication avec leurs rĂ©seaux respectifs, en partie parce que l’information produite par le ComitĂ© GAGL Ă©tait au stade de l’élaboration et qu’elle n’était donc pas prĂȘte Ă  ĂȘtre distribuĂ©e au public, et en partie parce que les membres du GCP n’avaient pas la capacitĂ© de communiquer des informations dans une rĂ©gion aussi vaste et diversifiĂ©e. Certains d’entre eux ont conclu qu’il Ă©tait irrĂ©aliste de s’attendre Ă  ce qu’un groupe relativement restreint de bĂ©nĂ©voles gĂšre la consultation-sensibilisation des commettants sur des sujets qui suscitent la controverse dans l’atmosphĂšre actuelle d’un discours public polarisĂ©. S’agissant de l’avenir de la fonction consultative publique, les membres du GCP verraient d’un bon Ɠil la reconduction de leur groupe pour tirer parti des relations sociales et des connaissances acquises en plus d’un an. Toutefois, le temps devrait ĂȘtre mieux gĂ©rĂ© par le recours Ă  des sous-groupes de travail et Ă  un matĂ©riel Ă©ducatif plus concis et plus accessible pour communiquer avec le public. Les membres du GCP ont suggĂ©rĂ© que, si le GCP est maintenu pour la phase 2, les membres actuels devraient ĂȘtre invitĂ©s Ă  rester pour ĂȘtre graduellement remplacĂ©s par des nouveaux. Le GCP a recommandĂ© que les nouveaux membres reflĂštent une plus grande diversitĂ© sur le plan du statut socioĂ©conomique, de la race, de l’identitĂ© de genre et de l’origine ethnique afin de fournir une vaste gamme d’expĂ©riences et de connaissances. Le groupe a fait des suggestions prĂ©cises pour protĂ©ger et Ă©ventuellement rĂ©munĂ©rer les bĂ©nĂ©voles de façon Ă  leur permettre de conserver leur indĂ©pendance. Enfin, le GCP a apprĂ©ciĂ© le redoublement des efforts de communication et exhortĂ© la CMI, le Conseil et le ComitĂ© GAGL Ă  continuer d’amĂ©liorer les communications publiques. Il a Ă©galement suggĂ©rĂ© de communiquer dans un langage plus simple et de s’appuyer sur un programme de relations publiques pour ouvrir la communication dans les deux sens avec les collectivitĂ©s riveraines du Saint-Laurent et du lac Ontario. Dans un communiquĂ© de dĂ©cembre 2020, le GCP a formulĂ© des recommandations sur des sujets allant au-delĂ  de sa mission initiale, mais qu’il a jugĂ© impĂ©rieux au titre de la gestion des inondations. Selon le GCP, la CMI devrait exhorter les organismes gouvernementaux Ă  crĂ©er et Ă  financer de solides plans d’intervention d’urgence susceptibles d’ĂȘtre activĂ©s en cas de menace de crues extrĂȘmes, et Ă  encourager le gouvernement Ă  planifier la rĂ©silience des rives et la rĂ©gularisation ainsi qu’à verser des subventions pour aider les propriĂ©taires fonciers, les municipalitĂ©s et les autres parties prenantes Aperçu Le GCP recommande des changements au processus pour la phase 2 afin de le rendre plus efficace et acceptable pour les nouveaux membres. ComitĂ© GAGL apprĂ©cie le travail du Groupe consultatif public Du point de vue du ComitĂ© GAGL, le GCP a reprĂ©sentĂ© ajout de taille au processus d’examen accĂ©lĂ©rĂ© de la phase 1. MalgrĂ© la pandĂ©mie, le ComitĂ© GAGL a pu faire connaissance des membres du GCP et en apprendre davantage sur les problĂšmes de leurs milieux respectifs, recueillir leurs commentaires et Ă©tablir des relations avec eux, bien que virtuelles. Le ComitĂ© GAGL a Ă©tĂ© trĂšs satisfait du degrĂ© de participation des membres du GCP, ainsi que de leur dĂ©vouement et de leur volontĂ© Ă  dĂ©couvrir les points de vue de chacun. Le ComitĂ© GAGL a Ă©galement apprĂ©ciĂ© les commentaires rĂ©flĂ©chis reçus au sujet de l’OAD et les conseils sur la façon de rĂ©pondre aux prĂ©occupations exprimĂ©es. Le ComitĂ© a aussi apprĂ©ciĂ© le rĂŽle de coordination jouĂ© par la firme de consultants, Consensus Building Institute CBI, qui regroupe des animateurs experts qui ont exercĂ© une modĂ©ration neutre et offert un espace appropriĂ© pour la discussion et le dĂ©bat. Le ComitĂ© GAGL reconnaĂźt le fardeau imposĂ© aux membres des GCP, tant en ce qui a trait Ă  l’engagement nĂ©cessaire en temps envers un processus somme toute exigeant, que pour communiquer avec leurs rĂ©seaux respectifs. Le ComitĂ© est d’accord avec l’évaluation du GCP selon laquelle il faut plus de matĂ©riel pour l’aider sur ce plan. Cela a Ă©tĂ© difficile pendant l’examen accĂ©lĂ©rĂ© de la phase 1 en raison des dĂ©lais serrĂ©s et de la participation du GCP Ă  l’élaboration en temps rĂ©el de l’OAD, raisons pour lesquelles les documents de communication n’étaient pas encore disponibles. NĂ©anmoins, le ComitĂ© GAGL est profondĂ©ment reconnaissant du fait que le GCP ait occasionnellement communiquĂ© avec ses mandants et fait passer une information tout Ă  fait valable par l’entremise des mĂ©dias traditionnels et des mĂ©dias sociaux, ce qui a aidĂ© Ă  informer les plus grosses collectivitĂ©s du processus du ComitĂ© GAGL et Ă  corriger les problĂšmes d’information. Le ComitĂ© GAGL a parfois trouvĂ© difficile de maintenir le rythme nĂ©cessaire pour tenir le GCP au courant et Ă  jour, mais en mĂȘme temps, le calendrier semestriel des rĂ©unions a permis de faire avancer le processus. À l’occasion, il a eu de la difficultĂ© Ă  gĂ©rer les attentes Ă©levĂ©es du GCP, surtout face Ă  des demandes spĂ©ciales de renseignements prĂ©cis et relativement Ă  son rĂŽle de comitĂ© consultatif du ComitĂ© GAGL et non du Conseil. Le ComitĂ© GAGL reconnaĂźt et apprĂ©cie les recommandations formulĂ©es par le GCP quant Ă  la nĂ©cessitĂ© de se doter de plans d’intervention d’urgence solides et de planifier en fonction d’une plus grande rĂ©silience, et il reconnaĂźt l’importance de ces aspects pour parvenir Ă  rĂ©duire les risques de crue et Ă  amĂ©liorer les interventions en cas d’inondation. Bien que ces recommandations dĂ©passent largement la portĂ©e du ComitĂ© GAGL, elles ont Ă©tĂ© communiquĂ©es Ă  la CMI, et le ComitĂ© GAGL appuiera la CMI dans son examen de la meilleure façon de les rĂ©percuter aux organismes responsables. Dans l’ensemble, le GCP a apportĂ© un excellent soutien au ComitĂ© GAGL et a jouĂ© un rĂŽle essentiel dans l’élaboration de l’OAD. Le ComitĂ© GAGL espĂšre que la CMI renouvellera le mandat du GCP pour la phase 2 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ©. Aperçu Le GCP s’est avĂ©rĂ© extrĂȘmement utile pendant la phase 1 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© du Plan 2014. 7Constatations et recommandations de la phase 1 et transition Ă  la phase 2 Quelles seront les prochaines Ă©tapes? et recommandations de la phase 1 et transition Ă  la phase 2 Quelles seront les prochaines Ă©tapes? L’examen accĂ©lĂ©rĂ© du Plan 2014 est un bon exemple d’application de la gestion adaptative. Il fait partie d’un processus itĂ©ratif visant Ă  rĂ©duire l’incertitude grĂące Ă  des mĂ©canismes de surveillance et Ă  la modĂ©lisation du rĂ©seau hydrographique, ainsi qu’à l’apprentissage par la pratique. Cette premiĂšre phase de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© visait Ă  combler certaines lacunes immĂ©diates en matiĂšre de donnĂ©es et d’informations nĂ©cessaires Ă  l’appui des dĂ©cisions discrĂ©tionnaires de dĂ©viation du Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent. Cela comprenait la collecte d’informations auprĂšs des personnes directement touchĂ©es par les derniĂšres crues et la rĂ©alisation d’études techniques destinĂ©es Ă  Ă©valuer les impacts sur les diffĂ©rents intĂ©rĂȘts et diffĂ©rentes rĂ©gions. Cette premiĂšre phase Ă©tait axĂ©e en partie sur les limites de dĂ©bit du Plan 2014 et sur la façon dont ces limites devraient ĂȘtre prises en compte dans tous les cas oĂč le Conseil est habilitĂ© Ă  s’écarter des dĂ©bits du Plan 2014. Le rĂ©sumĂ© suivant porte sur les principales constatations de la phase 1 Ă  partir d’un regroupement des observations et des points de vue soulevĂ©s dans les sections prĂ©cĂ©dentes du prĂ©sent rapport. Bateaux Ă  voile qui naviguent sur le lac Ontario Ă  Toronto Ontario au Canada des principales conclusions Principale conclusion 1 Il y a lieu de tenir compte des points de vue et des savoirs traditionnels des peuples autochtones dans le processus de gestion adaptative et dans l’examen continu des plans de rĂ©gularisation. Sections et Le ComitĂ© de gestion adaptative des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent GAGL a notĂ© que peu d’informations ont Ă©tĂ© recueillies auprĂšs des communautĂ©s autochtones au sujet des impacts des derniĂšres crues. Le ComitĂ© GAGL respecte et reconnaĂźt les droits des communautĂ©s autochtones installĂ©es en bordure du lac et du fleuve, et il cherche Ă  combler les lacunes constatĂ©es dans le cadre d’un effort de gestion adaptative, y compris pour ce qui est des perspectives culturelles et des pratiques traditionnelles. C’est ainsi qu’en 2021, le ComitĂ© GAGL a lancĂ© un processus en vue d’en apprendre davantage sur les points de vue des PremiĂšres Nations, des Nations tribales et de la Nation mĂ©tisse le long des rives du lac Ontario et du Saint-Laurent, que celles-ci aient ou non des droits sur des territoires riverains. Principale conclusion 2 Le GCP, qui a jouĂ© un rĂŽle utile, recommande des changements au processus pour la phase 2 afin de le rendre plus efficace et plus acceptable pour les nouveaux membres. Sections et Le ComitĂ© GAGL a jugĂ© que le Groupe consultatif public GCP a apportĂ© une contribution de taille au processus d’examen accĂ©lĂ©rĂ© de la phase 1. Les membres du GCP, qui ont activement participĂ©, se sont montrĂ©s dĂ©vouĂ©s et disposĂ©s Ă  apprendre les uns des autres et Ă  Ă©couter les points de vue exprimĂ©s. Le ComitĂ© GAGL a reçu des commentaires intelligents au sujet de l’Outil d’aide Ă  la dĂ©cision OAD ainsi que des conseils sur la façon de rĂ©pondre aux prĂ©occupations soulevĂ©es. Le ComitĂ© GAGL a parfois trouvĂ© difficile de maintenir le rythme nĂ©cessaire pour tenir le GCP au courant et Ă  jour, mais en mĂȘme temps, les rĂ©unions frĂ©quentes ont permis de garder le cap. Le ComitĂ© GAGL a parfois eu de la difficultĂ© Ă  gĂ©rer les attentes Ă©levĂ©es du GCP, surtout dans les cas de demandes spĂ©ciales de renseignements prĂ©cis et relativement au rĂŽle qui lui a Ă©tĂ© attribuĂ© en tant que comitĂ© consultatif du ComitĂ© GAGL et non du Conseil. Le ComitĂ© GAGL a constatĂ© que le consultant dont les services ont Ă©tĂ© retenus Ă  contrat a jouĂ© un rĂŽle essentiel pour maintenir l’engagement du GCP, et pour assurer la facilitation et la coordination du travail par des experts, ainsi que la modĂ©ration en toute neutralitĂ© et la prestation d’un espace sĂ©curitaire pour la discussion et le dĂ©bat. Le GCP et le ComitĂ© du PAG ont convenu qu’il faudrait constituer un groupe semblable au GCP pour la phase 2. En outre, le GCP a laissĂ© entendre qu’il conviendrait de mieux gĂ©rer le temps en faisant appel Ă  des sous-groupes de travail et en disposant de matĂ©riel Ă©ducatif plus concis et plus accessible pour communiquer avec le public. Le ComitĂ© GAGL et le GCP ont Ă©galement convenu que tout changement Ă  la composition actuelle devrait se faire par Ă©tapes. Principale conclusion 3 Le Conseil fait face Ă  des problĂšmes complexes, dont les changements climatiques. La mise Ă  l’essai de scĂ©narios est une approche utile pour mieux comprendre les incertitudes. Section et Le ComitĂ© GAGL et le Conseil ont dĂ©gagĂ© un certain nombre de facteurs qui compliquent les dĂ©cisions de dĂ©viation. Le moindre de ces facteurs n’est certainement pas l’incertitude que font planer les futurs apports d’eau. Les prĂ©visions de prĂ©cipitations au-delĂ  d’un horizon de quelques jours ne sont toujours pas fiables. Pourtant, une pĂ©riode de fortes pluies ou de sĂ©cheresse marquĂ©e peut facilement effacer les avantages d’une dĂ©viation. Les changements climatiques ne font qu’exacerber cette incertitude et accroĂźtre la probabilitĂ© d’une variabilitĂ© encore plus grande des apports d’eau dans l’avenir. Bien que l’incertitude qui plane sur les conditions prĂ©vues demeure un problĂšme pour le Conseil, le ComitĂ© GAGL continuera de rechercher les meilleures donnĂ©es scientifiques et travaillera avec ses partenaires pour trouver des façons d’amĂ©liorer les prĂ©visions Ă  moyen et Ă  long terme. Entre-temps, le ComitĂ© GAGL a Ă©laborĂ© des scĂ©narios d’apports d’eau extrĂȘmes qui ne se limitent pas aux donnĂ©es historiques dont le Conseil peut tenir compte dans son Ă©valuation du risque liĂ©s aux apports d’eau. Principale conclusion 4 Le Conseil a besoin de plus d’informations sur les impacts cumulatifs qu’occasionnent les dĂ©viations par rapport au Plan de rĂ©gularisation. Les recherches du ComitĂ© GAGL aideront le Conseil Ă  mieux comprendre l’évolution des risques entre les divers intĂ©rĂȘts et les diffĂ©rentes rĂ©gions gĂ©ographiques. Sections et Le Conseil a voulu ĂȘtre davantage certains des risques que les crues extrĂȘmes posaient pour les intĂ©rĂȘts et les rĂ©gions, et en quoi ces risques pouvaient ĂȘtre modifiĂ©s par ses dĂ©cisions de dĂ©viation. Il a ainsi recensĂ© certains risques graves liĂ©s aux dĂ©cisions de dĂ©viation Au cours des crues printaniĂšres De graves inondations dans le cours infĂ©rieur du Saint-Laurent peuvent dĂ©couler d’une augmentation mĂȘme modeste du dĂ©bit sortant du lac Ontario. Pendant et aprĂšs la formation des glaces Les dommages Ă©cologiques dans le lac Saint-Laurent peuvent ĂȘtre causĂ©s par des dĂ©bits sortants hivernaux anormalement Ă©levĂ©s, tout comme l’affaiblissement de la couverture de glace du fleuve et les dommages causĂ©s par les inondations locales qui en rĂ©sultent. Pendant la saison de navigation La fermeture de la Voie maritime, qui a eu des impacts nĂ©gatifs sur l’industrie du transport maritime et sur ses clients, peut dĂ©couler de dĂ©viations au-dessus de la limite L. Le ComitĂ© GAGL a caractĂ©risĂ© les impacts sur un certain nombre d’intĂ©rĂȘts, de sorte que le Conseil puisse mieux comprendre qui est touchĂ© par les extrĂȘmes; avoir une idĂ©e de l’ampleur des impacts, et savoir si sa stratĂ©gie de dĂ©viation peut amĂ©liorer les conditions. Cela pourrait l’aider Ă  Ă©valuer le risque associĂ© Ă  telle ou telle de mesure envisagĂ©e et le risque de transfĂ©rer les impacts d’un intĂ©rĂȘt ou d’une rĂ©gion Ă  l’autre. Principale conclusion 5 Les nouvelles informations peuvent permettre de modifier les limites et les dĂ©viations par rapport Ă  ces derniĂšres. La recherche ouvre des possibilitĂ©s en termes de dĂ©viations dans l’avenir et s’accompagnent d’options de planification Ă  explorer durant la phase 2. Sections et Limite I La limite I exige que le niveau du lac Saint-Laurent soit maintenu Ă  71,8 m 235,56 pi ou plus, tel que mesurĂ© au barrage Long Sault. Cette valeur a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©e parce qu’on croyait qu’il s’agissait du niveau minimal nĂ©cessaire afin de permettre aux prises d’eau des usines de traitement des eaux de fonctionner correctement. Les recherches du ComitĂ© GAGL ont rĂ©vĂ©lĂ© que ce minimum n’est peut-ĂȘtre pas un facteur limitatif. En revanche, de nouvelles recherches menĂ©es Ă  l’appui du ComitĂ© GAGL ont rĂ©vĂ©lĂ© que les bas niveaux du lac Saint-Laurent pourraient mener Ă  l’échouement de crĂ©atures aquatiques et ont conclu Ă  la nĂ©cessitĂ© d’effectuer d’autres recherches. Le ComitĂ© GAGL a Ă©galement dĂ©terminĂ© qu’un autre facteur limitatif pourrait ĂȘtre la perte d’efficacitĂ© des centrales hydroĂ©lectriques quand elles sont exploitĂ©es Ă  des une tĂȘte ou hauteur de retenue trĂšs faible Ă  cause du bas niveau du lac Saint-Laurent. Les recherches du ComitĂ© GAGL ont Ă©galement indiquĂ© qu’il serait possible, pour le Conseil, d’appliquer une dĂ©viation visant Ă  augmenter le dĂ©bit sortant hivernal au-delĂ  de la limite I actuelle Ă  9 430 m3/s 333 000 pi3/s, quand la couverture de glace est stable dans certaines circonstances et recommande la tenue d’une Ă©tude plus approfondie. Limite L De façon gĂ©nĂ©rale, la limite L permet de fixer un dĂ©bit sortant maximum Ă  hauteur du barrage Moses-Saunders afin de maintenir des courants sans danger pour la navigation commerciale dans la Voie maritime. Une autre partie de la limite L permet Ă©galement de s’assurer que le niveau du lac Saint-Laurent demeure suffisamment Ă©levĂ© pour que les navires puissent emprunter les chenaux. La recherche et le travail de consultation-sensibilisation des parties prenantes menĂ©s par le ComitĂ© GAGL ont rĂ©vĂ©lĂ© qu’une certaine marge de manƓuvre pourrait s’appliquer Ă  cette limite, surtout en Ă©tĂ©, quand des mesures d’attĂ©nuation sont en place. Cette souplesse est limitĂ©e Ă  l’automne, quand les courants sont plus forts et que le niveau du fleuve baisse. Le ComitĂ© GAGL a effectuĂ© une Ă©valuation indĂ©pendante, objective et non exclusive de la durĂ©e, du moment et de l’ampleur des impacts sur le secteur de la navigation commerciale pouvant dĂ©couler de scĂ©narios de dĂ©bits extrĂȘmement Ă©levĂ©s. Cette recherche a permis de constater que toute fermeture temporaire de la Voie maritime peut entraĂźner des rĂ©percussions marquĂ©es et mesurables, la plus redoutable Ă©tant une fermeture prolongĂ©e en milieu de saison ou une fin hĂątive de la saison de navigation, principalement en raison du volume de trafic et de la nature du fret transportĂ©. De plus, le ComitĂ© GAGL a constatĂ© que les deux dĂ©bits maximums associĂ©s Ă  la limite L du Plan 2014, de 10 200 m3/s 360 000 pi3/s et de 10 700 m3/s 378 000 pi3/s, ne reposent sur aucune base empirique et qu’il y a lieu de revoir les hypothĂšses rĂ©gissant la dĂ©termination de ces derniers. De plus, le ComitĂ© GAGL a consacrĂ© plusieurs Ă©tudes au lac Saint-Laurent, qui peut ĂȘtre nĂ©gativement touchĂ© par toute tentative de rĂ©duction de dĂ©bordement du lac Ontario, ce qui est donc essentiel au processus dĂ©cisionnel du Conseil. Les seuils de faible niveau du lac Saint-Laurent ont Ă©tĂ© remis en question et un travail supplĂ©mentaire de collecte des donnĂ©es s’impose. Le Conseil a soulignĂ© l’importance de disposer de renseignements plus dĂ©taillĂ©s pour l’aider Ă  dĂ©cider s’il peut dĂ©passer les limites de dĂ©bit sans danger, et d’établir le risque de prendre ou de ne pas prendre de mesures ainsi que le risque dĂ©coulant du transfert des impacts d’un intĂ©rĂȘt ou d’une rĂ©gion Ă  l’autre. Limite F L’objectif fondamental de la limite F est de limiter les crues printaniĂšres et les inondations possibles, y compris celles causĂ©es ou exacerbĂ©es par la crue printaniĂšre de la riviĂšre des Outaouais, ou par le ruissellement printanier, et d’ Ă©quilibrer » les impacts en amont et en aval. Lors des crues de 2017 et de 2019-2020, le Conseil a constatĂ© qu’il manquait d’informations pour Ă©laborer avec confiance une stratĂ©gie de dĂ©viation Ă  la limite F. Le ComitĂ© GAGL a trouvĂ© plusieurs ajustements possibles Ă  la limite F ou des façons, pour le Conseil, de rĂ©agir Ă  cette limite, mais cela pourra faire l’objet d’une Ă©tude et d’une Ă©valuation plus poussĂ©es Ă  la faveur de la phase 2. Il serait notamment question d’augmenter pas Ă  pas les niveaux cibles du lac Saint-Louis et/ou d’omettre la tranche infĂ©rieure de ces niveaux. Par ailleurs, il serait possible de modifier l’application des cibles en fonction du moment de la crue, de lier les niveaux cibles aux apports du lac ÉriĂ© ou de la riviĂšre des Outaouais et d’ajouter une composante distincte Ă  la limite F pour tenir plus directement compte du niveau du lac Saint-Pierre. Tous ces Ă©lĂ©ments devront faire l’objet d’un examen et d’une Ă©valuation plus approfondis avant que le Conseil ne puisse envisager sĂ©rieusement de prĂ©senter une demande d’option de dĂ©viation ou de modification au Plan lui-mĂȘme, lors de la phase 2. L’inondation de bĂątiments est un des principaux indicateurs d’impacts pouvant ĂȘtre appliquĂ©s Ă  la grandeur du fleuve et du lac. Cet indicateur a permis de dĂ©terminer toute une sĂ©rie d’impacts Ă  l’échelle rĂ©gionale, en amont et en aval, ainsi que les seuils critiques de niveau d’eau susceptibles d’éclairer les dĂ©cisions de dĂ©viation par rapport Ă  la limite F. À la faveur de diverses Ă©tudes, le ComitĂ© GAGL a Ă©tĂ© en mesure de mieux cerner l’ampleur des impacts sur les intĂ©rĂȘts riverains dans diffĂ©rentes conditions et pour diffĂ©rents emplacements, et ainsi de fixer des seuils critiques de niveau d’eau zones d’impacts, cela pour informer le Conseil au sujet de l’impact de ses dĂ©cisions relatives aux dĂ©viations dans diffĂ©rentes rĂ©gions gĂ©ographiques. Principale conclusion 6 Les dĂ©cisions relatives aux dĂ©viations effectuĂ©es par le Conseil sont marquĂ©es par le risque et l’incertitude. Le ComitĂ© GAGL peut apporter une aide Ă  cet Ă©gard en cherchant Ă  rĂ©duire l’incertitude dans la mesure du possible. Il s’agit d’une exigence permanente de la gestion adaptative. Section Aucune dĂ©cision du Conseil ne sera jamais complĂ©tement Ă  l’abri du risque et de l’incertitude. La gestion adaptative vise Ă  cerner les risques et Ă  rĂ©duire le plus possible le niveau d’incertitude par le biais d’une surveillance, d’une modĂ©lisation et d’une vĂ©rification continues. Avec l’OAD, le ComitĂ© GAGL a tentĂ© de cerner les risques et les incertitudes pour le Conseil. Par exemple, pour isoler le risque supplĂ©mentaire associĂ© Ă  des facteurs de complication comme le vent, les vagues, les ondes de tempĂȘte et les apports des affluents, les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s en termes d’eau calme et en termes de probabilitĂ©s saisonnalisĂ©es pour les Ă©vĂ©nements de tempĂȘte majeurs, le tout Ă©tant associĂ© aux Ă©ventuelles incidences sur la dĂ©cision d’appliquer ou non une dĂ©viation. Le ComitĂ© GAGL ne peut pas Ă©liminer l’incertitude, mais il peut continuer Ă  travailler Ă  l’amĂ©lioration de la science et des donnĂ©es et Ă  combler les lacunes sur le plan des donnĂ©es afin de fournir les meilleures donnĂ©es scientifiques disponibles au Conseil. Principale conclusion 7 L’OAD, rĂ©sultat des recherches du ComitĂ© GAGL, rĂ©pond au besoin d’informations supplĂ©mentaires du Conseil, mais il ne peut pas Ă©liminer les impacts ni garantir qu’un objectif sera atteint. Le Conseil doit quand mĂȘme prendre des dĂ©cisions qui soient conformes Ă  l’ordonnance de 2016 et aux directives de la CMI. Section Les membres du Conseil aspirent Ă  possĂ©der une comprĂ©hension factuelle des compromis qui accompagnent toute dĂ©viation, soit de l’avantage que procure la modification du dĂ©bit sortant pour aider un intĂ©rĂȘt ou une rĂ©gion en regard du tort que cette dĂ©cision peut causer Ă  un autre intĂ©rĂȘt ou Ă  une autre rĂ©gion. Les membres du Conseil doivent avoir une idĂ©e des impacts par ailleurs incertains des conditions mĂ©tĂ©orologiques Ă  court et Ă  long terme sur les niveaux et les dĂ©bits d’eau qu’ils cherchent Ă  modifier par l’application de dĂ©viations. L’OAD rĂ©pond Ă  ces besoins, car il renseigne mieux le Conseil dans son travail, qui est plus systĂ©matique et davantage fondĂ© sur des donnĂ©es objectives et confirmĂ©es. Bien que l’OAD ne permette pas d’éliminer les incertitudes relatives aux futurs apports d’eau ni de fournir l’assurance complĂšte que telle ou telle dĂ©viation produira le rĂ©sultat visĂ© par le Conseil, l’outil reprĂ©sente tout de mĂȘme un grand progrĂšs, car il permet au Conseil d’agir sur la base de beaucoup plus de connaissances qu’auparavant, avec une nouvelle capacitĂ© de comprendre les impacts entre les nombreux modes d’utilisation et intĂ©rĂȘts concurrents. Il convient que le Conseil fasse confiance Ă  l’information contenue dans l’OAD, ce qui revient Ă  dire que sa mise Ă  jour et son entretien sont essentiels Ă  son fonctionnement et Ă  son efficacitĂ© s’agissant des dĂ©cisions du Conseil. La responsabilitĂ© de la dĂ©cision discrĂ©tionnaire d’appliquer une dĂ©viation incombe aux six membres du Conseil en conformitĂ© avec l’ordonnance d’approbation supplĂ©mentaire de 2016 et des directives de la CMI qui y sont associĂ©es. L’OAD n’est pas un outil de prise de dĂ©cision. Comment l’OAD rĂ©pond aux besoins du Conseil L’OAD permettra au Conseil d’évaluer le nombre de propriĂ©tĂ©s riveraines du Saint-Laurent et du lac Ontario risquant d’ĂȘtre inondĂ©es Ă  la suite d’une dĂ©viation particuliĂšre, ainsi que les impacts Ă©ventuels de cette dĂ©viation sur la navigation commerciale. L’outil aidera le Conseil Ă  comparer les impacts d’une collectivitĂ© Ă  l’autre en donnant aux membres du Conseil une perspective dĂ©taillĂ©e de toute une gamme d’impacts sur des collectivitĂ©s particuliĂšres situĂ©es du cĂŽtĂ© quĂ©bĂ©cois, ontarien et new yorkais, ainsi que sur les rives du lac Saint-Laurent, sous la forme de ce qu’on appelle des zones d’impacts ». Pour certaines collectivitĂ©s en particulier, des descriptions trĂšs dĂ©taillĂ©es et un contexte local sont fournis dans un produit de cartographie interactive supplĂ©mentaire. À l’heure actuelle, un seul exemple est disponible, mais d’autres pourront ĂȘtre mis au point Ă  l’avenir. L’OAD traite de l’incertitude associĂ©e aux conditions mĂ©tĂ©orologiques en permettant aux membres du Conseil de voir comment se concrĂ©tiseraient les diffĂ©rentes options de dĂ©viation suivant divers scĂ©narios futurs d’apports d’eau. Principale conclusion 8 Pour alimenter l’OAD, d’autres donnĂ©es sont nĂ©cessaires au sujet de divers aspects impacts extrĂȘmes des faibles niveaux d’eau sur tous les intĂ©rĂȘts; impacts sur les Ă©cosystĂšmes; autres zones d’impacts, y compris dans le cas des communautĂ©s autochtones; cartes de rĂ©cits supplĂ©mentaires; rĂ©percussions financiĂšres possibles sur des intĂ©rĂȘts autres que la navigation commerciale. Section La phase 1 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© a Ă©tĂ© amorcĂ©e en raison des prĂ©occupations suscitĂ©es par les niveaux d’eau extrĂȘmes. Au printemps 2021, ce sont les faibles niveaux d’eau qui sont devenus prĂ©occupants. Cela dĂ©montre Ă  quel point la gestion adaptative est nĂ©cessaire, car les conditions changent constamment. L’une des principales lacunes qu’il va falloir combler dans l’OAD est l’absence de donnĂ©es sur les faibles niveaux d’eau. D’autres indicateurs Ă©cosystĂ©miques, en particulier pour le cours supĂ©rieur du Saint-Laurent et pour les secteurs aval susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©s par des dĂ©viations Ă  court terme, devraient Ă©galement ĂȘtre ajoutĂ©s Ă  l’OAD. Une Ă©tude plus approfondie des impacts Ă©cosystĂ©miques dus aux bas niveaux d’eau du lac Saint-Laurent pendant l’hiver est Ă©galement nĂ©cessaire. Les impacts Ă  plus long terme sur les Ă©cosystĂšmes qui ne sont peut-ĂȘtre pas apparents Ă  court terme devraient ĂȘtre examinĂ©s lors de la phase 2. L’érosion des berges du cours infĂ©rieur doit ĂȘtre un indicateur Ă  retenir, ce qui a Ă©tĂ© mentionnĂ© lors des rĂ©unions municipales du QuĂ©bec en raison des forts dĂ©bits sortants qui ont perdurĂ© en 2017 et 2019-2020. L’érosion des berges est un autre impact important dans le cas du lac Ontario, mais il pourrait ne pas ĂȘtre possible de faire la diffĂ©rence entre un phĂ©nomĂšne d’érosion des berges du lac associĂ© Ă  des dĂ©cisions de dĂ©viation Ă  court terme et une Ă©rosion due Ă  des diffĂ©rences progressives de niveau d’eau se mesurant en quelques centimĂštres ou pouces. Bien que l’étude du Institute for Water Resources qui estime le tonnage de marchandises retardĂ©es et les coĂ»ts financiers des arrĂȘts de la navigation fournisse des renseignements auxquels les membres du Conseil n’ont jamais eu accĂšs auparavant, les donnĂ©es disponibles ne couvrent actuellement pas le port de MontrĂ©al ni les eaux en aval. Compte tenu de l’importance de ce port pour le trafic de porte-conteneurs au long cours, il s’agit-lĂ  d’une autre lacune Ă  combler. Le ComitĂ© GAGL devrait continuer de travailler avec les corporations de la Voie maritime Ă  l’élaboration d’un indicateur commun ainsi que d’un modĂšle complet de navigation commerciale dans les Grands Lacs et le Saint-Laurent. La navigation de plaisance et le tourisme ont Ă©tĂ© fortement touchĂ©s par les crues de 2017 et de 2019 et le sont manifestement par les niveaux d’eau extrĂȘmement bas niveaux d’étiage. Bien que certains travaux aient Ă©tĂ© entrepris Ă  la phase 1, d’autres Ă©tudes seront nĂ©cessaires pour mieux comprendre la sensibilitĂ© aux impacts directs et indirects des dĂ©cisions de dĂ©viation sur ce secteur. Cet aspect fera l’objet d’une plus grande attention lors de la phase 2 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ©. MĂȘme si des Ă©tudes ciblĂ©es ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es pour le lac Saint-Laurent lors de la phase 1, Ă  cause des impacts immĂ©diats et parfois majeurs que les dĂ©cisions de dĂ©viation peuvent avoir directement sur le rĂ©servoir du barrage, il y aurait lieu de faire, pour toute la rĂ©gion du lac Saint-Laurent, une Ă©tude complĂšte et dĂ©taillĂ©e de toutes les catĂ©gories d’impacts sur l’écosystĂšme, navigation de plaisance et le tourisme, les utilisations municipales de l’eau, les PremiĂšres Nations, les propriĂ©tĂ©s riveraines, la navigation commerciale et les infrastructures hydroĂ©lectriques. Certains autres endroits du rĂ©seau pourraient nĂ©cessiter une Ă©tude plus spĂ©cifique des indicateurs qui leur sont plus particuliĂšrement pertinents, comme le tourisme dans la rĂ©gion des Mille-Îles, les connaissances Ă©cologiques traditionnelles et les savoirs traditionnels dans les rĂ©gions de la baie de Quinte et du lac Saint-François, et l’agriculture aux abords du lac Saint-Pierre. Le GCP a fortement encouragĂ© le ComitĂ© GAGL Ă  inclure un plus large Ă©ventail d’indicateurs dans l’OAD pour reflĂ©ter le caractĂšre personnel que revĂȘtent certains impacts sur les berges pour le Conseil. Bien que des efforts prĂ©liminaires aient Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s pour intĂ©grer ces indicateurs, le ComitĂ© GAGL devra continuellement examiner l’ensemble des indicateurs de l’OAD et dĂ©terminer si ceux-ci reflĂštent adĂ©quatement l’éventail des impacts subis par les diffĂ©rents modes d’utilisation et intĂ©rĂȘts. De plus, le ComitĂ© GAGL continuera de travailler Ă  l’établissement d’indicateurs communs, mesurables, pour tous les intĂ©rĂȘts, y compris les coĂ»ts financiers, et cela dans la mesure du possible. de la phase 1 RĂ©sumĂ© des recommandations A. Que l’établissement de relations avec les Autochtones se poursuive durant la phase 2 et au-delĂ  B. Que la consultation-sensibilisation du public se poursuive durant la phase 2 et dans le cadre du processus de gestion adaptative Ă  plus long terme C. Que l’outil d’aide Ă  la dĂ©cision soit considĂ©rĂ© comme un outil dynamique nĂ©cessitant des mises Ă  jour et des amĂ©liorations constantes D. Que le Conseil utilise l’OAD pour se prĂ©parer Ă  la prochaine situation de crise E. Que l’on continue de combler le manque de donnĂ©es et d’explorer de nouvelles technologies F. Que la phase 2 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© prĂ©voie un examen complet du Plan 2014 voir la section Recommandation A Que l’établissement de relations avec les autochtones se poursuive durant la phase 2 et aprĂšs En juillet 2021, les premiĂšres activitĂ©s de sensibilisation avaient eu lieu auprĂšs des reprĂ©sentants de toutes les PremiĂšres Nations, des Nations tribales et des MĂ©tis vivant directement le long des rives du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent, ainsi que des Nations autochtones ayant des droits sur les territoires riverains Ă©numĂ©rĂ©s Ă  la section et un certain nombre de rĂ©unions virtuelles individuelles ont Ă©tĂ© organisĂ©es. Le ComitĂ© GAGL a continuĂ© de faire un suivi auprĂšs de diverses PremiĂšres Nations, de Nations tribales et de la Nation mĂ©tisse tout au long de l’étĂ© et de l’automne 202. Ce fut le point de dĂ©part Ă  l’instauration d’un dialogue et Ă  l’établissement de relations afin d’amĂ©liorer l’apprentissage et l’intĂ©gration des perspectives et des connaissances autochtones, et l’on s’attend Ă  ce que cela se poursuive tout au long de la phase 2. Le ComitĂ© GAGL s’engage Ă  explorer les possibilitĂ©s d’inclure le savoir Ă©cologique traditionnel, les points de vue culturels et les façons traditionnelles de savoir dans le travail d’évaluation du plan et dans le processus continu de gestion adaptative, cela pour Ă©clairer l’examen continu du Plan 2014 et le travail sur les Grands Lacs d’amont en lien avec le Plan 2012 pour les dĂ©bits sortants du lac SupĂ©rieur. Recommandation B Que le travail de consultation-sensibilisation du public se poursuive durant la phase 2 et dans le cadre du processus de gestion adaptative Ă  plus long terme Le ComitĂ© GAGL a constatĂ© que le GCP a apportĂ© une prĂ©cieuse contribution au processus de la phase 1 et a apprĂ©ciĂ© ses commentaires rĂ©flĂ©chis. Le ComitĂ© GAGL appuie entiĂšrement la reconduction du GCP Ă  la phase 2 et en fait une recommandation. Le ComitĂ© examinera les recommandations du GCP concernant la consultation-sensibilisation suivie du public et travaillera avec la CMI aux prochaines Ă©tapes. Il sera notamment question des recommandations du GCP voulant qu’un nouveau comitĂ© traduise une plus grande diversitĂ© sur les plans socioĂ©conomique, racial, identitaire de genre et ethnique afin de fournir un plus grand Ă©ventail d’expĂ©riences et de connaissances. Le GCP a exhortĂ© la CMI, le Conseil et le ComitĂ© GAGL Ă  continuer d’amĂ©liorer leurs communications avec le public et il a recommandĂ© l’adoption d’un programme de relations publiques pour favoriser les communications bilatĂ©rales dans les collectivitĂ©s bordant le Saint-Laurent et le lac Ontario. Le ComitĂ© GAGL recommande en outre que l’on continue de faire appel Ă  un facilitateur indĂ©pendant pour garantir l’efficacitĂ© et l’efficience de la consultation-sensibilisation du public. Recommandation C Que l’outil d’aide Ă  la dĂ©cision soit considĂ©rĂ© comme un outil dynamique nĂ©cessitant des mises Ă  jour et des amĂ©liorations constantes L’information provenant de diverses sources a Ă©tĂ© utilisĂ©e par le ComitĂ© GAGL pour Ă©laborer l’OAD afin d’aider le Conseil Ă  Ă©valuer les impacts et les compromis associĂ©s aux niveaux d’eau Ă©levĂ©s dans tout le rĂ©seau du lac Ontario et du Saint-Laurent. MĂȘme si le Conseil estime que l’information fournie par l’outil soit une amĂ©lioration considĂ©rable, force est de reconnaĂźtre que l’outil ne sera efficace que si le Conseil a pleinement confiance dans l’information qu’il fournit. Il est donc essentiel que l’OAD soit continuellement mis Ă  jour et amĂ©liorĂ© au fil du temps en tant que composante continue de la gestion adaptative. L’OAD se prĂ©sente actuellement sous la forme d’un outil Microsoft Excel. Le ComitĂ© GAGL devrait explorer d’autres plateformes d’aprĂšs l’utilisation projetĂ©e, l’accessibilitĂ© et le rendement Ă  long terme de l’OAD. Il faudrait Ă©laborer et mettre en Ɠuvre une stratĂ©gie d’entretien et de mise Ă  jour continus de l’OAD, y compris pour ce qui est des ressources et du soutien de l’organisme au sein du ComitĂ© et du Conseil du GAGL. Il a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© que l’OAD pourrait avoir des avantages Ă  la fois pour communiquer avec le public et pour informer les praticiens qui s’intĂ©ressent aux questions relatives aux niveaux d’eau et Ă  la rĂ©silience. Le ComitĂ© GAGL devrait poursuivre les discussions avec le Conseil sur les modes d’utilisation possibles de certaines versions de l’outil par le public et les praticiens. À tout le moins, le Conseil et le ComitĂ© GAGL devraient envisager la possibilitĂ© d’utiliser les rĂ©sultats de l’OAD comme moyens de communiquer avec le public sur la façon dont une dĂ©cision de dĂ©viation a Ă©tĂ© prise et pourquoi. Recommandation D Que le conseil utilise l’OAD pour se prĂ©parer a la prochaine situation de crise MĂȘme avec les renseignements supplĂ©mentaires fournis par l’OAD, les dĂ©cisions de dĂ©viation ne seront pas faciles. L’hydroclimatologie a clairement Ă©tabli que des niveaux plus Ă©levĂ©s que ceux observĂ©s en 2017 et 2019-2020 sont possibles en amont et en aval. Et bien que la phase 1 ait Ă©tĂ© axĂ©e sur les niveaux extrĂȘmement Ă©levĂ©s, il est reconnu — surtout compte tenu de l’expĂ©rience du printemps et de l’étĂ© 2021 — que les niveaux extrĂȘmement bas niveaux d’étiage doivent Ă©galement ĂȘtre pris en compte et qu’ils seront ajoutĂ©s Ă  l’OAD Ă  l’avenir. Encore une fois, cela montre pourquoi la gestion adaptative est nĂ©cessaire pour composer avec un rĂ©seau hydrographique qui subit des changements constamment. Compte tenu de toute cette variabilitĂ©, de la nature dynamique du rĂ©seau et du fait que de nouvelles informations continueront d’ĂȘtre incluses dans l’OAD, le ComitĂ© GAGL recommande fortement que le Conseil continue de pratiquer avec l’OAD afin que les membres s’habituent Ă  utiliser l’outil en mode opĂ©rationnel. Il est Ă©galement recommandĂ© que le Conseil utilise l’OAD pour explorer diffĂ©rents scĂ©narios extrĂȘmes et de voir comment les membres du Conseil pourront utiliser l’outil pour Ă©valuer le risque et l’incertitude associĂ©s aux diverses options de dĂ©viation avant un Ă©vĂ©nement extrĂȘme de niveau haut ou bas. Il est fort probable que les membres du Conseil eux-mĂȘmes ne manipuleront pas l’outil, et qu’ils seront appuyĂ©s pour cela par le ComitĂ© GAGL et par le personnel du Conseil, mais il faut que le Conseil et les membres du Groupe consultatif intĂ©rimaire comprennent bien l’outil et les donnĂ©es qui servent Ă  l’alimenter . Ce faisant, le Conseil sera mieux prĂ©parĂ© Ă  faire face aux futures conditions extrĂȘmes, et il pourra travailler avec le ComitĂ© GAGL pour dĂ©terminer les amĂ©liorations Ă  apporter Ă  l’OAD. Recommandation E Que l’on continue de combler le manque de donnĂ©es et d’explorer de nouvelles technologies La gestion adaptative vise Ă  circonscrire les risques et Ă  rĂ©duire le plus possible le niveau d’incertitude au moyen d’une surveillance, d’une modĂ©lisation et d’une vĂ©rification continues, ce qui doit continuer d’éclairer la prise de dĂ©cisions du Conseil en matiĂšre de dĂ©viation. Le ComitĂ© GAGL a le mandat permanent d’examiner et d’évaluer le rendement des plans de rĂ©gularisation, ce qui exige une collecte et une vĂ©rification continues des donnĂ©es. Le ComitĂ© GAGL devrait prioriser les lacunes sur le plan des donnĂ©es mentionnĂ©es dans les constats ci-dessus et les combler systĂ©matiquement. Le ComitĂ© GAGL devrait, dans la mesure du possible, chercher Ă  Ă©tablir des indicateurs communs. Il devrait aussi examiner et utiliser des technologies nouvelles et en Ă©volution comme l’apprentissage automatique pour recueillir des donnĂ©es plus efficacement. Des procĂ©dures et des protocoles de partage de donnĂ©es, et, au besoin, des protocoles d’entente de partage de donnĂ©es, devraient ĂȘtre Ă©tablis avec d’éventuels organismes partenaires afin de permettre au ComitĂ© GAGL d’accĂ©der aux donnĂ©es, Ă  l’information et aux outils gĂ©nĂ©rĂ©s. Recommandation F Que la phase 2 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© comporte un examen complet du plan 2014 see section vers la phase 2 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ© et examen approfondi du Plan 2014 La phase 2 comprendra une analyse des modifications possibles des rĂšgles, des limites et des seuils de dĂ©clenchement du Plan 2014. Une Ă©tude effectuĂ©e lors de la phase 1 par le ComitĂ© GAGL a permis de dĂ©gager un certain nombre de changements qui pourraient ĂȘtre apportĂ©s aux limites I, J, L et F, changements qui seront davantage Ă©tudiĂ©s Ă  la phase 2 voir la section d’autres pourraient ĂȘtre ajoutĂ©s. La prochaine phase s’appuiera sur les donnĂ©es et les outils de modĂ©lisation Ă©laborĂ©s au cours de la phase 1 voir le tableau 10 et comprendra l’acquisition et l’analyse de donnĂ©es sur les impacts de niveaux d’eau extrĂȘmement Ă©levĂ©s ou bas, en comblant les donnĂ©es manquantes susmentionnĂ©es. Les analyses de la phase 2 incluront directement les nations autochtones et mettront davantage l’accent sur les impacts sur les Ă©cosystĂšmes du lac Ontario et du Saint-Laurent que ce qui Ă©tait prĂ©vu Ă  la phase 1. En effet, certains de ces impacts ne seront mesurables qu’aprĂšs plusieurs annĂ©es et la phase 2 tiendra compte d’un horizon temporel trĂšs long. Les analyses seront menĂ©es selon un Ă©ventail complet de conditions d’apports d’eau possibles Ă  l’avenir, y compris selon des scĂ©narios de changements climatiques. Il convient de noter que mĂȘme si la phase 1 visait principalement Ă  fournir de l’information pour Ă©clairer les dĂ©cisions de dĂ©viation du Conseil et qu’elle n’a pas recommandĂ© d’options particuliĂšres au Conseil, la phase 2, elle, obĂ©ira Ă  une approche diffĂ©rente et plus complĂšte pour Ă©valuer les solutions de rechange aux rĂšgles, limites et niveaux de dĂ©clenchement pour amĂ©liorer les rĂ©sultats et elle comprendra l’évaluation des options pour permettre le classement des solutions de rechange. Tableau 10 Phase 1Phase 2 Accent mis sur une meilleure information des dĂ©cisions de dĂ©viationExamen du Plan 2014 – peut-on l’amĂ©liorer, surtout pendant les pĂ©riodes de niveaux extrĂȘmes hauts comme bas? Horizon Ă  court terme semaines/moisHorizon temporel Ă  long terme annĂ©es/dĂ©cennies Tient compte des prĂ©visions sur six mois et de certains scĂ©narios plus extrĂȘmesTient compte de toutes les conditions possibles d’apports d’eau, y compris des changements climatiques Importance accrue accordĂ©e aux intĂ©rĂȘts directement touchĂ©s par les dĂ©cisions de dĂ©viationTient compte de tous les intĂ©rĂȘts et de toutes les rĂ©gions, y compris les impacts Ă  long terme sur les Ă©cosystĂšmes, les perspectives et le savoir autochtone Établissement d’un outil d’aide Ă  la dĂ©cision pour Ă©clairer les dĂ©cisions de dĂ©viation du Conseil outil opĂ©rationnelNouveau modĂšle de vision partagĂ©e pour comparer et classer les solutions de rechange au plan de rĂ©gularisation Comprend les commentaires et les conseils du Groupe consultatif publicComprend les commentaires et les conseils du public Ă  dĂ©terminer en fonction des commentaires du Groupe consultatif public Le Conseil est un dĂ©cideurRecommandation du Conseil — La CMI dĂ©cide avec l’accord du gouvernement TerminĂ© dans 20 moisTerminĂ© en trois ans en attente de financement DiffĂ©rences entre la phase 1 et la phase 2 de l’examen accĂ©lĂ©rĂ©

Combiende temps le bĂ©ton doit-il sĂ©cher avant la pluie ? Si le bĂ©ton est encore frais (environ 2 Ă  4 heures aprĂšs le coulage), il est important de recouvrir la surface pour la protĂ©ger. Cependant, une fois que le bĂ©ton est terminĂ© (entre 4 et 8 heures aprĂšs le coulage) et qu'il a suffisamment pris pour marcher dessus, les effets de la Par Sciences et Avenir le Ă  12h08, mis Ă  jour le Ă  12h12 Lecture 7 min. Le glyphosate constitue le principe actif d’herbicides comme le Roundup, suspectĂ© d’ĂȘtre cancĂ©rigĂšne. Quelle est sa situation en France ? Qui l'emploie ? Quelles sont les alternatives ? ElĂ©ments de rĂ©ponses. Le glyphosate est le principe actif du Roundup de Monsanto. © Sierakowski/ISOPIX/SIPA 1. Quelle est la situation du glyphosate en France ? Le glyphosate est le principe actif de l'herbicide Roundup de Monsanto, filiale depuis 2018 du gĂ©ant allemand de la chimie Bayer en juin 2018, l'Allemand prĂ©cisait par communiquĂ© de presse que "Bayer demeurera le nom de l'entreprise. Monsanto en tant que nom d'entreprise ne sera pas maintenu". En novembre 2017, l'Union europĂ©enne a renouvelĂ© son homologation du glyphosate pour cinq ans. En revanche, le prĂ©sident Emmanuel Macron s'est engagĂ© Ă  le bannir en France d'ici 2021. J’ai demandĂ© au gouvernement de prendre les dispositions nĂ©cessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dĂšs que des alternatives auront Ă©tĂ© trouvĂ©es, et au plus tard dans 3 ans. MakeOurPlanetGreatAgain — Emmanuel Macron EmmanuelMacron 27 novembre 2017 2. Pourquoi des agriculteurs utilisent le glyphosate ? Parce que c'est un herbicide total. Il est redoutablement efficace pour tuer les mauvaises herbes, chardons et plantes vivaces qui empĂȘchent le dĂ©veloppement des plantes cultivĂ©es. Le glyphosate n'est pas cher Ă  l'achat cela abaisse les coĂ»ts de revient. Si ce traitement est considĂ©rĂ© comme nĂ©cessaire, c'est parce que les rĂ©coltes de blĂ©, d'orge, etc comportant trop de mauvaises herbes risquent de ne pas ĂȘtre acceptĂ©es aux moulins, donc d'ĂȘtre invendables. Le glyphosate peut ĂȘtre utilisĂ© en faible quantitĂ© et une seule fois par an de quoi nettoyer un champ avant semis, pour une agriculture dite de "conservation des sols", c'est-Ă -dire sans labour. C'est une sorte de "troisiĂšme voie agricole" qui permet de rĂ©gĂ©nĂ©rer les sols en matiĂšre organique. Cela a aussi l'avantage de retenir l'humiditĂ© et le carbone dans le sol et ainsi de lutter contre le rĂ©chauffement climatique. Malheureusement seuls 2% des agriculteurs français pratiquent ce systĂšme d'agriculture, promu dans le cadre des confĂ©rences internationales sur le climat initiative Quatre pour 1000 et par l'Institut national de la recherche agronomique Inra. 3. Quel est l'impact du glyphosate sur la santĂ© ? Le glyphosate a fait l'objet de plusieurs Ă©tudes scientifiques. Leurs avis divergents alimentent la controverse. En mars 2017, l'Echa agence europĂ©enne des produits chimiques a Ă©cartĂ© le risque cancĂ©rigĂšne on peut aussi employer "cancĂ©rogĂšne" du glyphosate. PrĂ©cĂ©demment, une Ă©tude parue en mai 2016 et rĂ©alisĂ©e en commun par l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture FAO avait jugĂ© "peu probable" que le glyphosate soit cancĂ©rigĂšne "chez les humains qui y seraient exposĂ©s par l'alimentation". À l'inverse, en mars 2015, une Ă©tude du Centre international de recherche contre le cancer CIRC, Ă©galement dĂ©pendante de l'OMS, avait identifiĂ© un risque cancĂ©rigĂšne. Deux expertises non contradictoires, selon l'OMS, car la seconde portait sur un risque en cas de trĂšs forte exposition. Avant l'Ă©tude de l'Echa, la Commission europĂ©enne s'appuyait sur l'avis de l'Agence europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments EFSA, paru en novembre 2015, pour qui le risque cancĂ©rigĂšne est "improbable". LĂ  encore le champ de l'Ă©tude est discutĂ©, entre substance active et association Ă  d'autre co-formulants utilisĂ©s pour concocter un herbicide. En novembre 2017, une Ă©tude de grande ampleur publiĂ©e dans le Journal of the National Cancer Institute et non financĂ©e par des industriels ne montre pas de lien entre l'exposition Ă  cet herbicide et un risque d'augmentation des cancers ou des lymphomes non hodgkiniens. Cette Ă©tude, l'Agricultural Health Study, a Ă©tĂ© lancĂ©e dans les annĂ©es 90. Elle impliquait plus de agriculteurs et Ă©pandeurs amĂ©ricains en Iowa et en Caroline du Nord, dont 80% utilisaient du glyphosate. PrĂšs de cas de cancer ont Ă©tĂ© observĂ©s au cours de ce suivi. Verdict de l'analyse le glyphosate n'est pas significativement associĂ© Ă  une augmentation du risque de cancer, quelle que soit sa localisation. Toutefois, parmi les Ă©pandeurs qui ont Ă©tĂ© le plus exposĂ©s au glyphosate, les chercheurs constatent un risque accru de leucĂ©mie aiguĂ« myĂ©loĂŻde par rapport aux autres utilisateurs, qui augmente avec la durĂ©e d'exposition et devient statistiquement significatif au-delĂ  de 20 ans. La MSA, la sĂ©curitĂ© sociale des agriculteurs français, est le seul rĂ©gime d'assurance-maladie Ă  reconnaĂźtre deux maladies professionnelles directement liĂ©es Ă  l'exposition prolongĂ©e et rĂ©pĂ©tĂ©e aux pesticides la maladie de Parkinson et le lymphome non hodgkidien le cancer dont souffre l'AmĂ©ricain Dewayne Johnson, qui a obtenu une condamnation de Monsanto, la firme devant lui verser 78,5 millions de dollars de dommages et intĂ©rĂȘts. Environ nouveaux cas de maladies de Parkinson se dĂ©clarent par an chez les exploitants français ĂągĂ©s de 55 ans et plus, selon une thĂšse de Sofiane Kab, soutenue en 2017, ce qui correspond Ă  une incidence de 13%. NĂ©anmoins, le glyphosate seul n'est mentionnĂ© ni pour Parkinson ni pour le lymphome. Selon une autre Ă©tude, portant sur les symptĂŽmes Phyt'attitude liĂ©s Ă  l'utilisation de pesticides, dont le glyphosate, rĂ©alisĂ©e par les caisses de la MSA entre dĂ©but 2011 et fin 2014, l'herbicide Roundup, le plus vendu, "totalise 38,4% de l'ensemble des troubles signalĂ©s" aprĂšs utilisation, "tous signalements confondus et quels que soient les troubles". Les symptĂŽmes imputables au glyphosate seul sont des troubles cutanĂ©s 36%, hĂ©pato-digestifs 19,8%, neurologiques et neuro-musculaires 16,3%, neuro-sensoriels oeil 14%, neuro-sensoriels nez 9,3% ou respiratoires 4,7%. L'Ă©tude souligne que le glyphosate seul est "faiblement toxique", mais que les "surfactants" ajoutĂ©s pour favoriser son adhĂ©sion au feuillage et son absorption dans la plante font que "la formulation est irritante pour la peau, voire caustique pour les muqueuses". L'Ă©tude n'analyse pas le lien entre le glyphosate et des maladies chroniques comme le cancer. Une mĂ©ta-analyse analyse de plusieurs Ă©tudes traitant sur le mĂȘme sujet de fĂ©vrier 2019 sur 7 Ă©tudes, trouve un sur-risque de 41% de dĂ©velopper un lymphome non-hodgkinien en Ă©tant exposĂ© au glyphosate. Parmi ces Ă©tudes, la moitiĂ© des donnĂ©es Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par l'Agricultural Health Study AHS de novembre 2017, de plus grande ampleur que les autres. Mais des voix contradictoires suggĂšrent que l'analyse pourrait avoir Ă©tĂ© biaisĂ©e par le mĂ©lange d'articles de qualitĂ©s et aux critĂšres trop diffĂ©rents, ou par la sĂ©lection de rĂ©sultats particuliĂšrement forts de l'AHS. 4. Quelles solutions pour remplacer le glyphosate ? Sur le plan chimique, pour obtenir le mĂȘme effet qu'un litre de glyphosate, il faut quatre litres par hectare d'un antigraminĂ©e et 3,5 litres d'un antidichotylĂ©done. Ce qui veut dire passer deux fois le tracteur dans le champ au lieu d'une, tasser les sols et brĂ»ler plus de carburant, sans compter l'impact sur l'environnement. Sur le plan mĂ©canique, on peut couvrir les sols autour de la plante pour Ă©touffer les mauvaises herbes en employant de la paille, des cartons, du bois broyĂ©. Certaines collectivitĂ©s sont passĂ©es au dĂ©sherbage thermal le long des chemins, Ă  base d'eau chaude ou de vapeur d'eau, mais c'est impossible sur de grandes surfaces agricoles. On peut aussi recourir Ă  des outils mĂ©caniques de dĂ©sherbage, mais leur utilisation demande plus de temps, de carburant, et de personnel, ce qui augmente les coĂ»ts de revient des cĂ©rĂ©ales et des lĂ©gumes produits et abaisse la compĂ©titivitĂ© face aux produits importĂ©s qui, eux, utilisent le glyphosate. Des robots de dĂ©sherbage sont en cours de mise au point, mais ils coĂ»tent encore relativement cher. Certaines filiĂšres de production envisagent aussi des solutions agronomiques complĂ©mentaires. Ainsi, pour la vigne, des techniques d'agroĂ©cologie prĂŽnent le maintien de graminĂ©es porteuses d'azote entre les rangĂ©es, utilisĂ©es ensuite comme engrais vert. Et pour les jardiniers amateurs ? Les pesticides de synthĂšse sont prohibĂ©s chez les particuliers depuis le 1er janvier 2019. Ces derniers peuvent employer 120 produits alternatifs d’origine naturelle autorisĂ©s par le gouvernement. L’interdiction vaut pour le glyphosate. Un dĂ©sherbant naturel, fabriquĂ© et testĂ© en France et dont des premiers tests ont montrĂ© une efficacitĂ© comparable Ă  celle du produit phare de Monsanto, devrait obtenir son autorisation de mise sur le marchĂ© en 2019. Le glyphosate en France © AFP - Sabrina BLANCHARD 5. Quels types d'agriculture pourraient avoir des dĂ©rogations en cas d'interdiction totale du glyphosate en France ? Le 20 juin 2018, le ministre de l'Agriculture a mentionnĂ© L'agriculture de conservation des sols pour respecter la signature de la France Ă  la COP21. L'agriculture en terrasse. Dans certains vignobles d'Alsace, il est trĂšs difficile de passer des bineuses Ă  flanc de coteau. La production de fruits et lĂ©gumes destinĂ©s Ă  l'industrie agroalimentaire, qui interdit contractuellement toute mauvaise herbe Ă  tout moment. Avec AFP, LL, OL, RM Glyphosate Monsanto Pesticides Roundup

Combiende temps entre la pulvérisation de glyphosate et la «mise en place» du glyphosate pour tuer la plante. Mon problÚme est le suivant - je veux utiliser de maniÚre productive une zone envahie par des mauvaises herbes trÚs bien établies - et ne dispose que de 3 jours pour préparer la zone et mettre en place mon tapis et mes plantes.

ï»żHier, jai utilisĂ© environ 3 litres environ 1 gallon de glyphosate Roundup gĂ©nĂ©rique dans mon jardin. CĂ©tait le soir vers 18 heures. Ce matin, je me suis rĂ©veillĂ© au son de la pluie. La pluie aura-t-elle diluĂ© le glyphosate ou mes mauvaises herbes mourront-elles? Pour rendre cela plus gĂ©nĂ©rique Pour ĂȘtre efficace Ă  100%, combien de temps avant la pluie dois-je empoisonner? RĂ©ponse Le glyphosate doit ĂȘtre appliquĂ© pendant que les plantes poussent activement et transpirent lhumiditĂ©, ce qui nĂ©cessite la lumiĂšre du soleil. Cela signifie que vous devez appliquer le glyphosate le matin pour quil prenne effet ce jour-lĂ . Le glyphosate se dĂ©sactive trĂšs facilement, donc une application la nuit, mĂȘme sil ne pleut pas, est susceptible dĂȘtre inefficace. Donc, appliquez le matin un jour qui devrait ĂȘtre ensoleillĂ© et chaud sans pluie. Commentaires RĂ©ponse De Labsorption foliaire des herbicides ne se produit quen phase liquide; une fois quune gouttelette deau a sĂ©chĂ© sur la surface de la feuille et que les herbicides ont cristallisĂ© peu ou pas dabsorption supplĂ©mentaire se produit. Par consĂ©quent, toute condition environnementale accĂ©lĂ©rant le sĂ©chage des gouttelettes de pulvĂ©risation sur une surface de feuille rĂ©duira Une faible humiditĂ© et des vents violents peuvent rĂ©duire considĂ©rablement le temps de sĂ©chage, laissant ainsi peu de temps Ă  labsorption. Inversement, une humiditĂ© Ă©levĂ©e avec peu de vent ralentit le taux de sĂ©chage et allonge le temps dabsorption. Les prĂ©cipitations peu aprĂšs 90 ÂșF peuvent Ă©galement amĂ©liorer labsorption en rĂ©duisant la viscositĂ© de la cuticule et en facilitant le passage des herbicides appliquĂ©s sur les feuilles. De lUniversitĂ© Purdue » Le glyphosate doit pĂ©nĂštre la surface des feuilles pour un contrĂŽle efficace des mauvaises herbes. Alors que labsorption se produit relativement rapidement, la pluie aprĂšs une application peut laver le glyphosate avant quil nait une chance de pĂ©nĂ©trer dans la feuille. La pĂ©riode sans pluie requise pour Ă©viter une activitĂ© rĂ©duite est in uencĂ©e par la sensibilitĂ© de la mauvaise herbe cible et le taux de glyphosate. Les petites mauvaises herbes dune espĂšce sensible nĂ©cessiteront une pĂ©riode sans pluie plus courte que les grandes ou dif ciles pour lutter contre les mauvaises herbes. Une pĂ©riode 30 minutes sans pluie peut ĂȘtre adĂ©quate dans des conditions idĂ©ales. Cependant, lors de la pulvĂ©risation de mauvaises herbes plus grosses, plusieurs heures entre lapplication et la pluie peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires pour Ă©viter une activitĂ© rĂ©duite. Les diffĂ©rences de rĂ©sistance Ă  la pluie entre les produits Ă  base de glyphosate sont gĂ©nĂ©ralement faibles. Lajout de surfactant semble avoir des avantages marginaux sur lexigence de labsence de pluie. Commentaires RĂ©ponse Le glyphosate est un herbicide systĂ©mique. Il ne faut vraiment que quelques heures pour entrer dans lusine avant une pluie. Ce nest pas un tueur rapide en formulation de base, mais en labsence de rĂ©sistance, il tue la plante entiĂšre. Les agriculteurs ont commencĂ© Ă  lutiliser dans les annĂ©es 70 en utilisant des applicateurs de contact pour le brosser sur Johnsongrass. Roundup prendrait une semaine pour le tuer, mais il a tout compris, jusquaux rhizomes qui produisent de nouvelles plantes sous terre. RĂ©ponse DĂ©pend de la formulation. Je comprends de ici et ici que de nombreux produits vendus Ă  base de glyphosate sont pour la plupart inertes » IngrĂ©dients. Lune des fonctions de ces derniers est dempĂȘcher les ingrĂ©dients actifs de se laver en agissant comme des tensioactifs et des autocollants dĂ©crits de maniĂšre trop dĂ©taillĂ©e ici . En pratique, sil reste au moins quelques heures avant dĂȘtre lavĂ©, vous devriez voir des effets. Au pire, vous devrez rĂ©appliquer sur les mauvaises herbes les plus dures. RĂ©ponse Le glyphosate doit pĂ©nĂ©trer la surface des feuilles pour assurer une suppression efficace des mauvaises herbes. Alors que labsorption se produit relativement rapidement, la pluie aprĂšs une application peut laver le glyphosate avant quil nait une chance de pĂ©nĂ©trer dans la feuille. La pĂ©riode sans pluie requise pour Ă©viter une activitĂ© rĂ©duite est influencĂ©e par la sensibilitĂ© de la mauvaise herbe cible et le taux de glyphosate. Les petites mauvaises herbes dune espĂšce sensible nĂ©cessiteront une pĂ©riode sans pluie plus courte que les mauvaises herbes grandes ou difficiles Ă  contrĂŽler. Une pĂ©riode de 30 minutes sans pluie peut ĂȘtre adĂ©quate dans des conditions idĂ©ales. Cependant, lors de la pulvĂ©risation de mauvaises herbes plus grosses, plusieurs heures entre lapplication et la pluie peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires pour Ă©viter une activitĂ© rĂ©duite. Les diffĂ©rences de rĂ©sistance Ă  la pluie entre les produits Ă  base de glyphosate sont gĂ©nĂ©ralement faibles. Lajout de plus de tensioactif semble avoir des avantages marginaux sur lexigence de labsence de pluie. RĂ©ponse Je suis un nouveau technicien de pulvĂ©risation, mais un technicien de plus de 10 ans ma dit quil fallait 6 heures entre la pluie et lapplication. Cest lune des personnes auxquelles je fais attention quand il parle. Pas seulement son expĂ©rience, mais sa franchise. Commentaires
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glyphosate combien de temps avant la pluie