Sur le mur du cinéma Darcy, fermé depuis cet été, l’affiche du dernier 007 fait pâle figure. C’est d’ailleurs le visage sardonique de Rami Malek, qui incarne le personnage déroutant et terrifiant de Safin, que nous retrouvons sur la façade d’un lieu, où personne n’a semble-t-il souhaité se confiner MOURIR PEUT ATTENDRE semble prévenir le méchant de James Bond, en police stencil de couleur blanche sur fond peanut ». Sean Connery, lui, n’a pas été de cet avis, sans doute lassé par les incessants reports de sortie du vingt-cinquième opus de la franchise Bond. Cary Joji Fukunaga, un des réalisateurs de l’excellente série TRUE DETECTIVE, succède aux commandes à l’exceptionnel Sam Mendès. Et dans ce vingt-cinquième opus james bondien », Daniel Craig incarne pour la cinquième et dernière fois le trouble agent secret. A moins que Craig soit atteint, comme son ainé, du syndrome NEVER SAY NEVER AGAIN, qui verra le retour de Connery dans le costume de l’agent secret, douze ans après l’avoir abandonné à d’autres ? Alors, à défaut de vous chroniquer le dernier James Bond, je vais tenter de rendre un modeste hommage au premier, et réellement seul acteur bondien de la série le piquant Sean Connery, décédé aux Bahamas à l’âge de quatre-vingt-dix ans. Il incarna 7 fois l’agent 007 James, fils de l’écossais Andrew Bond et de la suissesse Monique Delacroix. Fleming accentuera le côté Scottish » de l’agent secret dans ses quatre derniers romans, après avoir apprécié l’interprétation de Sean Connery dans Dr NO. LES HEROS VIEILLISSENT AUSSI Dans l’imposante filmographie de notre séduisant écossais, notons la réédition en dvd et Blu-ray de ROBIN AND MARIAN de Richard Lester 1976, LA ROSE ET LA FLECHE en français, avec l’inoubliable et unique Audrey Hepburn. Le film aborde avec douceur et mélancolie la vieillesse des héros … Une des versions les plus surprenantes de Robin des bois, dans une reconstitution précise et minutieuse du Moyen-âge, épopée romanesque sublimée par la musique de John Barry. Dans les bonus de cette nouvelle édition, vous aurez le plaisir de découvrir une longue interview de Sean Connery datant de 1983, année de la sortie de NEVER SAY NEVER AGAIN, le remake inattendu et non officiel d’OPERATION TONNERRE 1965. Sean Connery revient sur ses débuts, son complexe face à son manque d’éducation traditionnelle, et il répond malicieusement à des questions sur ce dernier James Bond, qui sera également pour lui son dernier. Il réaffirme son désir d’échapper à l’image de l’agent 007, en acceptant des rôles tels que celui du Robin des Bois de Lester. Mais comme il serait hors de question de nous contenter de ce seul ROBIN AND MARIAN, voici une filmographie subjective hors 007 de dix films qui ont marqué la carrière de Sean Connery et évidemment nos souvenirs de spectateurs. FILMOGRAPHIE SUBJECTIVE ET INSPIREE Pas de printemps pour Marnie 1964 la virilité du grand Sean et sa quête pour protéger sa femme Tippi Hedren fascina Alfred Hitchcock dans ce film pessimiste et violent. Le cinéaste en oublie sa réputation de maître du suspense … La Colline des hommes perdus 1965 après Les sentiers de la gloire de Kubrick, Sidney Lumet s’attaque lui aussi à l’armée, dans un camp disciplinaire anglais en plein désert libyen, avec au milieu une colline que les soldats sont contraints d’escalader. Sean Connery était donné gagnant à Cannes pour ce film féroce, il fut battu par Terence Stamp dans L’Obsédé. Shalako 1968 un western cruel et violent signé Edward Dmytryk, pour le plaisir de retrouver Sean Connery dans le rôle titre aux côtés de notre » nationale ! Zardoz 1973 2293, la terre est en ruine, les Brutes et les Exterminateurs travaillent pour une communauté ayant découvert le secret de l’immortalité. Une réflexion splendide et philosophique, élaborée par John Boorman, avec la mystérieuse Charlotte Rampling. L'Homme qui voulut être roi 1975 film d’aventures palpitant et épopée tragique adaptée de Rudyard Kipling. Sean Connery et Michael Caine sont prodigieux, la mise en scène de John Huston admirable. Un chef-d’œuvre. La Rose et la Flèche 1976 de Richard Lester une suite mélancolique de Robin des Bois et une réflexion sur la vieillesse de nos héros. Le Nom de la rose 1986 film à grand spectacle d’une beauté visuelle fracassante du français Jean-Jacques Annaud, adapté d’Umberto Eco, dénonçant non sans humour l’intolérance. La reconstitution historique du quatorzième siècle est très précise et impressionnante. Highlander 1986 brillant film fantastique de Russell Mulcahy, grand maître du clip vidéo, avec Christophe Lambert à son apogée, et la musique de Queen. Encore une histoire d’immortalité pour Sean Connery … décidément ! Les Incorruptibles 1987 après Hitchcock, de Palma. Le maître du split-screen et du split-focus filme en plans-séquences et en plongées l’affrontement d’Eliot Ness et d’Al Capone. La question posée par Sean Connery à la société américaine est la suivante Vous êtes prêt à aller jusqu’où ? ». Un opéra sanglant et maléfique. Indiana Jones et la Dernière Croisade 1989 Sean Connery apporte son humour, son élégance et sa malice aux folles aventures d’Indiana Jones, mises en scène de façon spectaculaire par Steven Spielberg. Intelligent et distrayant. Bonne rétrospective à toutes et à tous, et comme Zardoz, sortez ! Raphaël Moretto
Enavril prochain, Daniel Craig tiendra le rôle de James Bond pour la cinquième et dernière fois, soit dans Mourir peut attendre ( No Time to Die ), dont la bande-annonce officielle a été
Après un teaser lundi, place à la bande-annonce aujourd’hui de Mourir peut attendre, le nouveau James Bond avec Daniel Craig. C’est au passage l’occasion de découvrir Rami Malek qui joue le rôle du méchant. Dans cette bande-annonce explosive de 2 minutes et 30 secondes, James Bond sort de sa retraite pour une dernière mission, à la demande de son ami Felix Leiter, l’agent de la CIA rencontré pour la première fois dans Casino Royale. Mais très vite, les ennuis s’accumulent. Pour cette ultime aventure, l’agent du MI6 retrouve Madeleine Swann Léa Seydoux, qu’il soupçonne de l’avoir trahi. Il rencontre également celle qui a repris son matricule 007 depuis son départ à la retraite, jouée par l’actrice Lashana Lynch. On redécouvre par ailleurs Blofeld, qui a campé le rôle du méchant dans Spectre et qui est joué par Christoph Waltz. Il est capturé ici et ne semble pas être la principale cible de James Bond. Non, c’est le personnage de Rami Malek avec un visage défiguré qui affrontera l’espion anglais. Son personnage porte d’ailleurs un masque blanc à quelques reprises. Mourir peut attendre sortira au cinéma le 8 avril 2020. Ce sera le dernier James Bond avec Daniel Craig.
Mourir peut attendre », my name was Bond, James Bond × Daniel Craig endosse pour la dernière fois le costard de l’agent 007 dans « Mourir n’attend pas ».
Publié le 4 décembre 2019 à 15h45Source Sujet TF1 InfoMY NAME IS BOND - L'excitation a grimpé d'un cran, mercredi 4 décembre, avec la publication par Universal Pictures des premières images du prochain film consacré à l'agent 007. L'occasion de découvrir en action Rami Malek dans son rôle d'antagoniste et surtout de confirmer les théories autour du personnage joué par Lashana avait été donné mercredi 4 décembre en début d'après-midi. Réglé comme un coucou suisse, le plus célèbre des agents britanniques n'a pas fait davantage patienter ses admirateurs. James Bond revient d'entre les morts, plus énervé et suspicieux que jamais, dans la première bande-annonce de "Mourir peut attendre". Le long-métrage réalisé par l'Américain Cary Fukunaga - une première - sera le cinquième et dernier pour Daniel Craig dans le costume de 007. Le Britannique s'offrira-t-il un au revoir plein de panache ? C'est ce que laissent présager les images dévoilées par Universal Pictures. Deux minutes 35 secondes de pure adrénaline qui n'augurent rien de bon pour l'espion le retrouve d'abord en pleine course-poursuite, très remonté contre sa compagne Madeleine Swann Léa Seydoux qu'il accuse de trahison. "Nous avons tous nos secrets. Nous ne sommes juste pas encore arrivés aux tiens", lui lance-t-il. Ambiance... Sorti de sa retraite en Jamaïque par son vieux copain de la CIA Felix Leiter Jeffrey Wright pour l'aider à retrouver un scientifique disparu, Bond fait la connaissance d'une nouvelle agente 00 interprétée par Lashana Lynch. De quoi confirmer les premières rumeurs qui affirmaient que le légendaire matricule du MI6 échoirait à une femme dans "Mourir peut attendre". Rami Malek, méchant masqué et défiguréLa friction entre les deux est palpable. "Restez à votre place. Si vous vous mettez sur ma route, je vous planterai une balle dans le genou. Celui qui fonctionne", lâche Nomi à Bond. Annoncé par la presse britannique qui l'avait aperçu sur le tournage, Christoph Waltz reprend le rôle de Blofeld qu'il tenait dans "Spectre" et fait une courte apparition dans la bande-annonce. Suffisamment intrigante pour attirer notre attention. Lui aussi évoque les secrets de Madeleine Swann qui devraient donc être au coeur d'une histoire sans doute plus complexe qu'elle n'en a l' aussiLe scénario, retravaillé par Phoebe Waller-Bridge "Fleabag", "Killing Eve", devrait faire la part belle à Safin, le méchant incarné par Rami Malek "Bohemian Rhapsody" qui semble bien informé sur James Bond. Il se dévoile pour la première fois à moitié défiguré, le visage protégé par un masque blanc. De Paloma, jouée par Ana de Armas "Blade Runner 2049", "A Couteaux tirés", on ne sait en revanche rien si ce n'est qu'elle manie très bien les armes à feux en robe de soirée. Dommage... Sortie en salles prévue le 8 avril DE FREITASSur lemême thèmeToutTF1 InfoLes + lusDernière minuteTendanceVoir plus d'actualités Voir plus d'actualités Voir plus d'actualités
Dansce 5e et dernier film de la série des James Bond incarné par Daniel Craig, l'espion au service de sa majesté a essuyé de sévères critiques de la part du Masque & la Plume ! 'Du grand n'importe quoi', 'une mise en scène pataude', 'un des pires 007', 'd'un politiquement correct absolu à consommer avec modération' Dans ce 5e et dernier film de la série des James Bond incarné
Léa Seydoux, qui fête aujourd'hui ses 37 ans, nous partage sa vision efficace de la beauté. Je n’ai jamais été obnubilée par mon physique. Parfois je m’aime, parfois non. Je ne suis pas non plus obsédée par ma routine beauté. Un nettoyage matin et soir, souvent avec une brosse rotative, un rinçage à l’eau, un pschitt de brumisateur, une bonne crème hydratante. Et c’est tout. Un scrub et un masque quand j’y pense. Pas souvent, à vrai dire. La plupart du temps, j’oublie même de mettre une crème corps. Parce que je vise la simplicité et l’efficacité, j’aime bien en ce moment les produits de Barbara Stürm, Biologique Recherche et une petite marque allemande pas très connue, Santaverde, pour leur incroyable odeur d’aloe vera. Pour un rituel plus complet, j’alterne entre le soin Tata Harper du Bristol et les protocoles Biologique Recherche dans leur centre des Champs-Élysées.» Côté maquillage, Sandrine Cano Bock, la make-up artist de Léa depuis huit ans, nous parle de son rapport aux pigments Léa est une actrice caméléon, transformable à l’infini, qui est à l’aise aussi bien avec des looks très forts que beaucoup plus nudes. D’ailleurs, pour un shoot ou un événement, j’aime garder sa luminosité naturelle en utilisant très peu de matière. Je charge les cils de mascara et j’ajoute de la brillance sur la paupière avec un baume transparent. Pour la bouche, les rouges pop et les bruns chocolat lui vont vraiment bien. En revanche, j’évite les orangés délavés. Sa seule exigence les sourcils, qu’elle aime structurés, denses et une teinte plus foncée que sa couleur naturelle. Au quotidien, elle a sa petite routine bien à elle, simple et efficace un fond de teint évanescent Ilia, un lipstick Charlotte Tilbury appliqué au doigt, un peu de concealer Laura Mercier, un blush Tom Ford pour sculpter les pommettes et un mascara à sourcils Benefit ou Glossier.»Still life of bag against curtainMatthieu SALVAINGSon activité physique J’adore courir 45 minutes sur mon tapis de course, ou dans les parcs parisiens. J’aime aussi le rameur, pour la répétition du mouvement, qui me vide la tête. Et dès que je peux, je danse, chez moi, en musique. J’ai deux coachs à Paris Raphaël, pour l’extérieur, que beaucoup d’acteurs connaissent et qui est aujourd’hui devenu un ami, et Frédéric, qui me donne plutôt des exercices pour travailler certains groupes musculaires.» Pour le programme de Léa, Raphaël Doub privilégie les disciplines de plein air, qui la forcent à se dépasser et à se défouler. Elle préfère les exercices un peu fous et rigolos qui lui font lâcher prise, comme le dauphin dans la piscine. Quand il faut se concentrer, comme jongler en courant ou faire du frisbee en gainage, c’est plus compliqué. Ma mission consiste à ce qu’elle soit au top toute l’année, mais nous avons quand même fait ensemble un stage très intense en montagne avant le tournage de Spectre. Depuis nos débuts, elle a énormément progressé en sprint, elle est si rapide ! Et son crawl est magnifique, un vrai poisson dans l’eau. Quand elle n’a pas envie de s’entraîner, elle me prépare un très bon Ricoré et je finis toujours par la motiver. Car après chaque séance, elle est reboostée, déborde d’énergie et commence sa journée comme un feu follet.» Quant à Frédéric Paupert, il retrouve Léa chez elle, dans son sous-sol, où elle a installé une petite salle de sport avec tapis de course, rameur, Bosu, haltères, cordes et élastiques. Il met tout en œuvre pour qu’elle se dépasse en gardant le sourire. Elle adore la boxe, c’est même via ce sport que nous avons commencé à travailler ensemble. Donc dès que je sens qu’elle est un peu stressée, je lui prépare une grosse séance de frappe pour se défouler. Et, croyez-moi, elle tape super fort! Je suis obligé de gainer au maximum car elle pourrait me démonter l’épaule. Ce n’est pas la plus grande fan du Bosu demi-sphère pour le gainage, mais je lui fais toujours travailler l’équilibre et les muscles profonds qui sont très importants pour la coordination.»
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masque james bond mourir peut attendre